SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
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    le 30/09/2011 à 20:37

    Présentation
    Modifié le 30/09/2011

    Parfois, j'ose regarder un documentaire animalier. J'utilise le verbe « oser » non pas à cause d'une aversion particulière (je trouve ça plutôt chouette et intéressant), mais parce que mon petit coeur finit toujours par saigner et du coup, je mets plusieurs mois avant oser d'en regarder un second, etc, etc.


    En général, je suis plutôt contente quand le documentaire commence :


    « hiiiii, c'est trop meugnon » (oui, vous pouvez m'imaginer avec un air niais et stupide)


    Ensuite, je commence à devenir très enthousiaste et très impressionnée :


    « wow, la vache ! C'est super tactique comme animal en fait. J'aimerai pas faire la guerre contre lui. Balèèèèze »


    Et finalement ce sont les cris, les pleurs et les larmes. Il y a plusieurs raison à ça. Exemple 1 : le reportage sur Maman Tigre et ses trois bébés tigres. Au début c'est super chouette :



    Vous suivez Maman Tigre qui s'occupe de ses petits plein de poils, elle leur apprend à devenir de grands chasseurs forts et prudents, ils jouent ensemble, ils vont boire au point d'eau, c'est trop super. Seulement, ils sont jeunes, elle doit se les coltiner encore plusieurs années et les protéger des autres tigres mâles. Pour illustrer les propos intervient un gros tigre mâle, en chasse d'un tout autre gibier que celui fait pour se sustenter : lui, il veut la Maman tigre (pour lui faire des bébés tigres). Jusque là, ça va. Sauf que la voix off vous apprends que la Maman tigre n'est pas disponible tant qu'elle s'occupe de ses boules de poils (qui en fait peuvent déjà vous manger un bras) et qu'en conséquence, Tigre Mâle ne cherchera qu'une chose : les tuer (ensuite il couche avec la femelle, et hop, d'autres bébés mignons poilus). Bon, alors là, ça devient moins cool (même que la mère se bat [et croyez moi, vous ne voulez pas vous battre avec un tigre]), qu'après y'a l'hiver et que les journalistes se cassent, et que quand ils reviennent, bah on ne retrouve qu'un bébé tigre. On ne sait pas si les deux autres sont en vie ou non. c'est juste AFFREUX ! après nous les avoir montrer grandir, quoi).


    Exemple 2 : les reportages sur les ours blancs. Alors là, c'est super trop chou au début, parce qu'on nous montre toujours Maman Ours Blanc avec ses petits, et ses petits ils sont un peu patauds (uuuuh, la glace, ça gliiiisse). Le problème récurrent dans ces reportages sur les ours blancs, c'est précisément la glace : il y en a de moins en moins et de plus en plus tôt, ce qui amène à plusieurs conséquences :


    - Les ours blancs, au lieu de gambader joyeusement sur la banquise (et tuer des phoques), et bah, ils passent leur temps à se les geler dans l'eau. Alors ouais, ils ont plein de poils magiques pour les tenir au chaud, mais en fait la voix off nous explique qu'ils ne sont pas fait pour nager tout le temps, et encore moins sur des grandes longueurs. Que tout ça, ça les fatigue, qu'après, ils ont tout froid, et que bon, un animal épuisé, c'est un animal moins doué pour la chasse :


    « oooh mais il est touuuut maigre ! et il treeeemble ! et y'a rien à mangeeer ! Nooon je ne veux pas que tu meuuuuuuuurs »


    Les journalistes concluent en disant qu'ils ne savent pas si cet ours va passer l'hiver (hop, petit coeur qui saigne, exemple deux).


    - Les ours blancs, au lieu de gambader joyeusement sur la banquise, se retrouver coincer en pleine terre : il n'y a rien à chasser.


    « aaaah, mais c'est affreux ! ils sont tous maiiigres ! ILS VONT JAMAIS PASSER L'HIVER »


    En effet, la voix off nous explique qu'ils sont censé faire leurs réserves de graisse pour survivre aux rigueurs hivernales, pis aussi pour hiberner, ou un truc du genre, bref, faire des réserves de graisse qu'ils n'ont pas. Et le truc encore plus glauque, c'est qu'on suit en parallèle une autre famille d'ours, qui était sur la bonne partie des blocs de glaces quand ils se sont brisés avec 3 mois d'avance : les oursons qui peuvent manger de la viande ont une taille trois fois plus importante comparé à celui qui ronge des os pour avoir le goût de nourriture. Et ça, ça fait pleurer votre petit coeur trois plus.


    - Les ours blancs sont obligés de faire nager leurs petits oursons sur d'énooormes distances, alors qu'ils fatiguent vite (et là, c'est du vrai suspens : comme on sait que personne n'a le droit d'agir, on se demande si l'ourson de derrière qui repose le museau sur le dos de son frère qui nage devant (gniiii) va se noyer ou non (la réponse est non : sauvé, ouaich !)). Maman ours blanc est aussi obligée de prendre des risques, comme voler la proie d'Ours mâle dominant quelque part sur la banquine (ouhlala, baston, pas baston ?). Maman ours blanc est obligée de chasser en laissant ses petits derrières, en proie aux terribles Ours Mâles (nooon), et, Maman Ours est terriblement stratège


    Maman ours a fait des détours de ouf en nageant sous les gros blocs de glace pour passer derrière le phoque (elle a même épaté les réalisateurs en allant dans l'eau le derrière en premier pour éviter de faire du bruit et de se faire remarquer. Un vrai stratège). Là, elle évalue la distance et la position du phoque, va plonger sans bruit sous la glace et débarquer tous crocs dehors à l'endroit exact où se trouve le phoque. Les ours ont un peu un GPS intégré.


    Alors là, petit coeur palpite et crie : nooon, petit phoooque, regarde derrièèère toiii, ne finit pas en bain de saaaaang ! Mon coeuuur saigne pour toi  Et bon, je vais vous spoiler parce que si je suis tombée sur ce gif par hasard, ça vient d'un reportage que j'ai vu : les bébés oursons s'ennuyaient, ils ont fait du bruit et un coucou à leur maman, le phoque s'est cassé deux secondes avant que Maman Ours ne débarque et la famille ours s'est de nouveau retrouvé sans manger, comme tous les jours qui ont précédés (et là, mon coeur saigne, car je ne veux pas qu'ils meurent de faim).


    VOUS VOYEZ ! Les documentaires animaliers ne sont pas sains. Il me font prier pour que le phoque ne meurt pas, alors que je prie en même temps pour que les ours ne meurent pas.


    Bref, toute cette glace qui manque, tous ces ours amaigris qui peuplent le nord nous ont fait mal au coeur, à Espa et à moi. Et c'est à la fin d'un de ces reportages qu'on a décidé que ça serait vraiment cool de filer la couenne de nos tranches de jambon aux ours polaires. C'est vrai quoi, nous on ne la mange pas (enfin, vous, je sais pas, moi non) et puis en plus, c'est plein de gras ! RENDONS LA GRAISSE A NOS OURS POLAIRES !

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