SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
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    le 16/03/2010 à 11:21

    Présentation
    Modifié le 07/06/2010

        βiεηveημ (ε) δαης:

     

      Mσηdε  Gαïα

     

     

    Désolée à toutes celles qui attendaient le chapitre 3 de l'autre histoire mais j'étais vraiment à cours d'idée...! ><" Le texte qui se situe juste en dessous est un texte que j'ai écrit à 13 ans (j'en ai maintenant 17! ^^) et que j'ai retrouvé il y a 2 semaines. En la relisant, je l'ai trouvé assez intéressante alors je l'ai réécrite et j'ai rajouté certains trucs. J'espère que cela vous plaira en tout cas. Et aussi autre chose...! A partir de maintenant, je n'écrirai plus que des histoires courtes pour vous. Genre des histoires d'amour, des histoires comiques qui dureront environ 3 ou 4 chapitres comme ça, vous n'aurez plus à attendre trop longtemps! xP Voilà!!! ^^ Et encore désolée!!! ><"

    Bonne lecture! ^--^


    Le Cimetière

     

     

    Vendredi 13 octobre 2010 à 19h56

     

              Ce jour-là, j’étais de retour à Brévainville, mon village natal. Je venais de finir mes études de médecine à Paris et j’étais revenu dans le seul but de rendre visite à ma sœur jumelle décédée 13 ans plus tôt de la fièvre jaune. Je n’étais jamais allé la voir auparavant car je n’avais jamais eu le courage d’accepter sa mort, et de renoncer pour toujours à sa présence à mes côtés. Mais j‘étais maintenant devenu un homme et j’avais eu le temps de purger ma peine pour ne garder que les meilleurs souvenirs que je partageais avec elle.

              Mes parents ayant quitté les lieux, je n’avais nulle part où loger. Je pris donc une chambre dans la seule auberge du coin. Les chambres y étaient toujours libres, et c’était d’ailleurs le seul point fort que je donnais à Brévainville. Après avoir, posé mes valises, j’entrepris de me rendre plus tôt que prévu au cimetière. Je mis mon plus beau costume et je me rendis chez le fleuriste pour acheter à ma sœur, un bouquet d’hortensia, ses fleurs préférées. Le vendeur, en homme curieux et avisé me posa nombre de questions pour, soi-disant, m’aider à faire un choix plus judicieux mais le mien était déjà fait. En homme courtois et civilisé, je répondis à chacune de ses questions et à chacune de mes réponses, il enchaînait sur une autre question. Lorsque je lui appris que je me rendais au cimetière Mortebouse, le brave homme se figea puis, cédant à une panique que je ne comprenais pas, il me conseilla de reporter mon excursion ou du moins de ne pas m’y attarder. Je le remerciai puis je sortis de sa boutique. Je n’avais pas l’intention de tenir compte de son conseil car je ne tenais plus en place. Ma très chère sœur, je l’avais fuit depuis si longtemps que le simple fait de devoir retarder ma visite m’était désormais insupportable.

    Je dus me renseigner pour trouver ma route car je n’avais jamais mis les pieds dans ce cimetière. Chacune des personnes à qui j’avais demandé mon chemin avait essayé de m’y éloigner mais devant mon entêtement, l’un d’eux finit par céder.

    Je n’ai jamais aimé les cimetières car ils vous enlèvent les personnes auxquelles vous tenez le plus au monde. Mais depuis que j’eus cette idée (dont je me serais bien passée d’ailleurs), il m’étais impossible de l’oublier. Oui, il fallait que je lui parle. Je suis fou me diriez-vous, mais ma sœur et moi avions un rêve étant petits: devenir de grands médecins et inventer les antidotes contre toutes les maladies qui pouvaient exister au monde. Plusieurs années plus tard, j’étais inscrit dans l’une des plus prestigieuses école de médecine du pays. Et il fallait que je lui raconte. Oui, cela devenait maintenant un besoin urgent.

              J’étais maintenant devant le cimetière. La nuit était tombée depuis déjà un certain temps et ce fut un vent glacial qui m'accueillit. Après quelques hésitations, j’entrai dans le lieu funèbre tout en essayant de passer outre mesure les avertissements des villageois qui me résonnaient désormais dans la tête. Je me mit à errer de tombe en tombe à la recherche de celle de ma sœur bien-aimée jusqu'à ce que je finisse par l'apercevoir. Ce fut pour moi un choc. Je pensais m'y être préparé mais c'était comme si je venais seulement de me rendre compte que je l'avais perdu à jamais. Sans signe avant coureur, une larme perla sur ma joue mais je m'en fichais totalement. Il n'y avait pas de mal à laisser échapper sa peine, au contraire, cela nous rendait plus fort et puis de toute façon j'étais seul dans les parages. Une seconde larme suivit le sillon de la première, puis une troisième et d'autres suivirent. Cela n'est même plus nécessaire de les compter. Je m'en contrefichais. Il n'y avait plus que ma sœur, ma peine et moi-même. Je me penchai vers la sépulture pour la dépoussièrer un peu et je parvint à lire ce qu'il y avait écrit dessus : « Jessica Leblanc, 1984-1997. Une jeune fille qui en valait plusieurs autres. » Quel manque de poésie !

    J'offris mon bouquet à ma moitié puis m'asseyant près de sa tombe, j'entrepris de rattraper le temps perdu en lui parlant de moi, de mes études et de notre jeunesse d'une voix hachée et incontrôlée.

    Je continuai à parler ainsi pendant longtemps puis, une fois serein, je m'arrêtai pour examiner les tombes qui m'entouraient et en savoir un peu plus sur les compagnons d'infortune de ma tendre et chère sœur. Étonnamment, malgré l'obscurité, je parvins à en lire les écriteaux qui semblaient briller d'un vert vif. «  Lucie Roux, 1983-1996 », un peu plus loin « Jacques Ringard, 1980-1993 ». Je continuai jusqu'à me rendre compte que chaque personne enterrée ici était morte à l'âge de 13 ans. Étrange, pensais-je. Cela devait être une idée saugrenue des villageois.

              Il faisait maintenant nuit noir et la lune était pleine. Je consultais ma montre : « 00.04 ». Le temps était passé beaucoup trop vite et il me fallait me retirer si je voulais encore avoir une chance d'être accepté dans l'auberge dans laquelle je logeais. Joignant l'acte à la pensée, j'essayai alors de me lever mais j'étais comme statufié : mes jambes ne m'obéissaient pas. Mettant cela sur le coup de la fatigue, je réessayai mais pas plus de résultats. Je me mit à céder à la panique et je me démenais maintenant comme un beau diable lorsque, brusquement, j'entendis un bruit sur ma gauche. Je m'arrêtai pour essayer de déterminer l'origine de ce pas. Cela devait être le gardien venant pour me demander de partir. Mais personne n'apparut. Voyons, je deviens fou ! avais-je alors pensé.

    Je fermai les yeux et je me mit à appeler mentalement le nom de sa sœur, comme pour lui demander de l'aide lorsque le bruit refit surface. Je me retournai à nouveau et ce que je vis à ce moment-là, jamais je ne l'oublierai. Des mort-vivants sortaient par dizaines des tombes avoisinantes. Ils étaient tous défigurés et d'horribles asticots leur sortaient des orifices oculaires. Certains d'entre yeux perdaient même un membre mais aucun ne cherchait à le reprendre. Tous essayaient de s'extraire de leur tombe. La lune éclairait ce lugubre spectacle dont je ne perdais aucune miettes. Je ne pouvais plus détourner mon regard. J'aurai voulu courir me réfugier hors de ce lieu maudit mais, par un sortilège tout aussi maudit, mes jambes restaient inertes. A ce moment, beaucoup d'informations envahir mon cerveau : il était minuit passé; tous ceux qui étaient enterrés dans ce cimetière étaient morts à treize ans et surtout, nous étions un vendredi treize! Je n'étais pas du genre superstitieux mais à l'instant ou je me rappelai ce dernier détail, mon sang se glaça dans mes veines. Les mise en garde des villageois me résonnèrent dans la tête. Pourquoi diable ne les avais-je pas écouté ? Pourquoi ? Un vent glacial me fit frissonner. Je réessayai à nouveau de me mouvoir mais aucun résultat. Mon cœur battait à tout rompre et mes lèvres s'étaient mis à trembler. Un certain Frank Print venait de sortir de la tombe de droite et il s'avançait maintenant vers moi avec lenteur. Il lança un rire grinçant qui me fit défaillir. De sa bouche émergeait un liquide verdâtre qui semblait visqueux. Soudain, quelque chose remua au-dessous de moi. Je n'osai imaginer le pire. Et si c'était elle? Je ne voulais pas me retourner pour en être sûr car je craignais de tourner le dos à Frank qui continuait d'avancer, son éternel sourire aux lèvres. Brusquement, une main glaciale me saisit par l'épaule, glissa le long de mon dos puis m'enserra le ventre en laissant une trace verte derrière elle. Une lugubre voix enfantine me susurra à l'oreille : « Mon frère adorée... Je suis si... contente DE TE VOIR !!!! ». A cet instant, Frank se jeta sur moi, la bouche grande ouverte dévoilant de pointues dents noires. Je ne put retenir un cri.

     

    Samedi 14 octobre 2010 à 11h19, à l'auberge.

     

              Je me réveillai en sursaut. Trois visages d'hommes anxieux se tournèrent vers moi et se mirent à me parler mais je ne comprenais rien de ce qu'ils disaient. L'un d'eux s'énerva et écarta les autres puis me demanda comment je me sentais. Sans répondre à sa question, je lui demandai ce que je faisais là tout en commençant à sortir du lit dans lequel je m'étais mystérieusement retrouvé. Le médecin, car c'était lui, me conseilla de rester allonger et m'expliqua que j'avais été retrouvé inconscient ce matin même au cimetière Mortebouse et que l'on ne savait pas ce qui m'était arrivé. Il me demanda si je me souvenais de quelque chose mais je ne répondis pas. Comment aurai-je puis lui expliquer que j'avais été attaqué par des zombies et que l'un d'eux semblait près à me mordre ? Il mettrait cela sur le compte de la folie et j'aurai une mauvaise réputation sur le dos. Non, je ne dirai rien. Je prétendis ne plus me souvenir et que cela n'importait plus. Je n'avais pas de trace de morsure sur moi, je pouvais donc en déduire que ce Frank ne m'avait pas mordu et peut être même que ce n'était qu'un rêve après tout. Oui, ça ne devait être qu'un rêve. 

    Le médecin finit par déclarer que je devais me reposer et que je ne risquais plus rien puis s'apprêta à sortir avec les deux autres hommes lorsque l'aubergiste qui était l'un d'eux se retourna vers moi et déclara à mon intention :

    « Monsieur Leblanc, si vous chercher vot'veste, n'vous inquiétez surtout pas d'sa disparition puisque j'ai pris la liberté de la faire laver pas'ke quand on vous a retrouvé, y'avait une trace vert fluorescente tout'gluante dessus. »

     


    Un 'tit sondage! Qui veut une histoire d'amour pour la prochaine fois? x) et qui n'en veux pas du tout? xP

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