SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
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    AilesdEden
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    le 21/10/2015 à 16:15

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    Modifié le 21/10/2015

    Chapitre 4 : Je veux savoir

    En partant au lycée ce matin, j'ai l'impression d'être une nouvelle moi, d'avoir commencé une nouvelle vie dès mon réveil. Malgré cette sortie spirituelle, je ne souffre pas du manque de sommeil, je me sens légère et reposée. Je suis sereine et j'espère revoir bientôt Griva pour que je devienne son élève. J'ai envie d'en apprendre plus sur ma condition d'imaginaire. Même si je brûle d'envie d'en parler à Jérémy et Lou-Anne je dois m'abstenir. Tout cela doit rester secret ou sinon on me prendrait pour une folle. Je décide donc qu'après les cours je suivrais Grégoire pour lui parler. J'attendrais qu'il soit seul ou bien je lui parlerai à la récréation. Alors que je vais poser un livre ou deux dans mon casier, je croise la reine des Harpies. A ma grande surprise, elle m'interpelle :

    - Hey, Gladice, puis-je te demander une faveur ?

    Je crains le pire. Je soupire.

    - Ça dépends de quoi il s'agit Abby-Gaëlle.

    - Est-ce qu'on peut échanger nos casiers parce que tu m'a dis que Grégoire est ton voisin et vu que j'ai chasse garder.

    - Je suis désolé mais je ne peux pas, elle fronce les sourcils et semble vouloir m'égorger, mais si tu veux on peut partager mon casier.

    Me pointant de son index l'air plus furieux que jamais elle me dit :

    - écoute-moi bien ! Si jamais tu le veux pour toi, sache que je te renverrai à Marseille par tout les moyens.

    - Des menaces maintenant, tu ne t'arrange pas, ô grande reine des harpies. Mais c'est pour une raison funeste commune à moi et Grégoire que je ne veux pas te donner mon casier. Maintenant je t'ai fait l'offre de le partager avec moi et vu que tes menaces signifient que tu la décline et bien qu'il en soit ainsi, tu n'as cas demander à un de tes sbirs de te prêter un casier plus près du mien, mais dorénavant je ne veux plus rien avoir à faire avec toi.

    Elle me regarde comme si je venais d'insulter sa mère. Je continue ma route la laissant bouche bai et vais à mon casier. De là, j'y trouve Grégoire en train de ranger quelques affaires dans son casier. Gardant la montre cachée dans ma main je prends la parole :

    - Salut Grégoire.

    Il me regarde de ses yeux bleus océan, apparemment surpris que je saches son prénom.

    - Je vois que tu es bien renseignée.

    Il s'apprête à partir quand je lui saisis le bras gauche. Il se retourne, encore plus surpris que la première fois mais cette fois ses yeux sont plus foncés, présage de mauvais temps, il faut que je fasse vite.

    - Il y a une chose très importante que je dois te dire.

    Il se retourne et fronce les sourcils.

    - Eh bien parle.

    - Pas ici, après les cours plutôt.

    Il marque une pause pour m'observer puis fini par dire, visiblement agacé :

    - Je vois... Désolé mais je ne veux pas de petite copine en ce moment.

    AH ! Il ne comprends rien et ça m'énerve. Il est temps que je prenne des risques.

    - Il s'agit pas de ça. En fait cela ne dépend que de toi, imaginaire.

    A ce mot, son regard se figea, il me saisit les épaules et dis hors d'haleine :

    - Comment ?!

    - Rejoins-moi à 18h, devant le lycée, et tu saura tout.

    Sur ce, je le laisse, perdu dans ses pensées avant d'entendre :

    - Très bien j'y serai.

    C'était là la plus longue conversation que j'ai eu avec lui jusqu'à aujourd'hui. Avant de retourner en cours je retrouve Jérémy.

    - Salut, je t'ai vu parler avec ventre blanc, il avait l'air dans tous ses états !

    - Oh, ne t'inquiète pas, c'est... une histoire de casier compliquée entre Grégoire, Abby-Gaëlle et moi. Je te raconterai tout à midi.

    Bien sûr par tout, j'entends bien tout sauf imaginaire. Lorsque midi vient je prends mon plateau et rejoint Jérémy à notre table. Alors que nous mangeons très goûteuses lentilles aux carottes il me regarde d'un air suspect.

    - Quoi ? Tu fantasmes sur les gens qui mange des lentilles.

    - Non, Glad, je m'inquiète pour toi.

    Je le regarde, la tête penchée, l'air dubitatif.

    - Que veux-tu dire ?

    Il se triture les mains, il est stressé et la ride qui barre son front le prouve.

    - Tu...Tu es bizarre en ce moment, tu ne me parle presque plus. Tu te la joue solitaire. Si tu as rencontré quelqu'un j'aimerai savoir qui. Fin, j'essaie de te dire que nous n'avons pas eu de vrai conversation depuis longtemps.

    - Tu as fini ?

    Il me regarde choqué visiblement.

    - Jérémy, tu es mon meilleur ami et non rien n'a changé, je t'assures. Je vais bien. C'est juste que je manque cruellement de sommeil. Et ça joue sur mon humeur. Vraiment tu n'as pas à t’inquiéter.

    Il fronce les sourcils, il sait que je mens, il me connais par cœur. Il fait mine de ne rien savoir, je suis sûre qu'il va fouiner. Moi aussi, je le connais par cœur. Après avoir terminer notre repas, je reste la récréation entière avec Jérémy, histoire de le rassurer, mais je vois bien qu'il n'est pas dupe. Malgré ça je ne compte pas recul le rendez-vous avec Grégoire. Alors que nous sommes en français, je ne peux m'empêcher de compter les minutes qui me séparent du rendez-vous. Quand l'heure sonne, je range vite mes affaires et prends soin de ne pas paraître pressée. Je n'ai pas envie que l'on crois que je suis amoureuse de ventre blanc comme dirait Jérémy. Arrivée devant la porte de sortie du lycée, je m’assois prête à attendre lorsque j'entends une voix derrière moi :

    - Je suis du genre ponctuel.

    Je me retourne et vois Grégoire accoudé au mur, regardant ses pieds. Nous attendons en silence que les derniers élèves soient sortis et je fini par avancé vers lui, il prend la parole.

    - Comment a-tu su ?

    Il ne daigne pas me regarder.

    - Parce que toi et moi, on est pareil.

    Il lève enfin la tête et ses yeux bleus deviennent gris.

    - Tu es une imaginaire ?

    - Oui, Grégoire Déplérence.

    - Mais cela n'explique pas comment tu as su pour moi.

    Je me plante devant lui et le regarde droit dans les yeux, en signe de bonne foi. J'admets que son regard m’aie quasi insoutenable, je résiste tant bien que mal. Je mets la main dans ma poche et prends la montre de Griva. Je l'enferme dans ma paume et mets mon poing face à lui.

    - Tu compte beaucoup pour elle, elle tient à ce que ça te revienne.

    J'ouvre le poing et il recule, la bouche entrouverte. Il baisse la tête mais je vois ses larmes couler.

    - Où l'as-tu trouvée ? Me demande-t-il la voix troublée et bouleversé.

    - Griva me l'a donnée alors que je me trouvais dans la chambre 169. Elle veut que tu saches que même si elle est dans le coma, son esprit est toujours en vie à cette époque.

    Il tend la main et prend la montre en m’effleurant les doigts. Il l'observe et fini par dire :

    - Merci Gladice Monterais.

    Je souris.

    - Je vois que tu es bien renseigné.

    Il lève la tête et me sourit.

    - Es-ce que tu te contrôle ?

    J'arrête de sourire et fronce les sourcils.

    - Comment ça ?

    - Je vois... c'est tout récent. Tu t'es faite frappée ?

    - Oui, par un laveur de table du moyen âge je crois. Pas franchement aimable. En même temps je l'ai un peu cherché.

    Il me fixe, inquiet.

    - Qu'as tu fait ?

    - J'ai cassé quelques bouteilles sur le sol en croyant être dans un vrai rêve et la seconde fois j'ai rencontré Griva.

    - J'avoue, tu l'as cherché.

    C'est la première fois que je le vois rire et probablement la dernière mais je dois avoué que c'est dommage son rire est si doux et chaleureux pour un esprit si torturé que le sien !

    - Où habites-tu, imaginaire ?

    Surprise je ne réponds pas immédiatement.

    - Pas très loin, à cinq minutes environ.

    - Imaginaire, tes parents seraient-ils d'accord si un inconnu vient dormir chez eux ?

    Mais pourquoi veut-il dormir chez moi ?!

    - Euh, je n'ai jamais invité un inconnu à venir dormir chez moi...

    - Il n'est jamais trop tard pour tenter !

    Sur ce, je l'emmène chez moi quand soudain une question me vient à l'esprit. Et ses parents ils vont se faire du soucis ! Cependant je ne la pose pas, de peur qu'il renonce à son entreprise. Peut-être va-t-il m'apprendre à devenir une imaginaire ? Donc devenir mon professeur. Si c'est le cas, j'essaierai d'être une élève assidue.

     

     

     

     

     

     

     

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