SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    PleineLune33
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    Date de création :
    le 24/01/2016 à 12:25

    Présentation
    Modifié le 24/01/2016

    "J'ai envie de faire de nouvelles rencontres. J'ai l'impression de stagner. Et ces temps-ci je manque encore plus de confiance en moi que d'habitude. Je me sens toute petite. Toute seule. Isolée. Complètement. Oubliée je dirais, remplacée par de nouvelles rencontres, forcément. Alors que non. Enfin. Avec ce p*tain de correcteur qui écrit n'importe quoi. Les trucs qui bugs. Je m'énerve pour un rien. Je me sens tellement oppressée que j'ai envie de tout envoyer péter. Ouais. Du sodium dans de l'eau et boum. Enfin. Un peu de feu et de fumée. Les gens m'insupportent. Internet m'insupporte. Ma musique n'est même pas un refuge, simplement une rallonge de moi-même. Je pète un câble dans ma tête tout en restant impassible. Simplement des soupirs agacés. Quelques réflexions qui sortent de ma bouche. Je me sens ridicule. Bête. Stupide de ne même pas être capable de voir la chance qui est la mienne. Je supportdifficilement les critiques et j'essaie d'être gentille. Ou j'écris, j'ai l'impression que ça légitimiste ma peine. Je parle trop de moi. J'arrête. La folle vous laisse. Tchao. " "J'ai mal. J'ai mal. J'ai mal. Tout simplement. Pourquoi, comment. Je ne sais pas.. Je ne comprend tout simplement pas. Est-elle physique ou mentale ? C'est moi ? Les autres ? En suis-je l'unique cause ? Oui.. C'est surement moi, non ? Je ne fais que créer un mal-être. Non ? Je n'ai pourtant aucune raison de me plaindre. Mais ça vient d'avant. Ca vient du plus profond de mon coeur. Quelque chose d'enfoui, un parasite, qui a tissé sa toile, et qui attend d'apercevoir une faille pour envahir le reste de mon corps. Ca n'a pas de nom, de forme. Alors pourquoi en parler ? Pourquoi tenter d'expliquer quelque chose dont j'ignore tout ? Simplement que cette chose me donne envie de pleurer tous les soirs, me donne envie de crier, de tout casser. Parce que je ne me sens pas humaine. Je ne suis qu'un monstre. J'ai des pulsions. Des pulsions meurtrières. Une horreur tellement intense qu'elle m'effraie. J'ai envie d'avoir le contrôle sur plus faible. Simplement pour me prouver quelque chose. Que j'ai ma place ? Que j'ai une raison d'exister ? Une créature minable, qui tente d'être autre chose qu'elle-même. C'est moi. Pourtant je sais sourire, rire, alors pourquoi me plaindre ? Il y a bien plus malheureux que moi. Tais-toi, réconforte les autres, surtout ne pleure pas, souris, vas-y, souris, tu sais faire, et bientôt, tu oublies tes problèmes, tu vois ? Alors arrête d'être egoïste. Tu vas bien. Alors pourquoi quand je suis seule, quand on prononce une phrase de travers, je me retrouver à l'extérieur ? A l'extérieur de ce monde, comme si je n'étais qu'une simple spectatrice. Comme si plus rien n'importait. Il serait facile de prendre un couteau, pour tenter de viser le coeur, ou bien de sauter d'un haut monument, mais entraînée dans la routine de mon existence, j'aborde ces idées sans jamais les approcher. Je pourrais bien me cisailler la peau, tentant d'atteindre mes veines pour ressentir quelque chose, mais serais-je assez faible pour ça ? Serais-je assez forte ? Tout se mélange. Joie, bonheur, sentiment de sécurité, amitié, chaleur, froid, douleur, larmes, gorge nouée, abandon. Lesquels aie-je vraiment le droit de ressentir parmis tout ça ? Dites moi, suis-je coupable ou bien victime ? Et de quoi.. De la société ? Des gens ? De mon entourage ? Du pays dans lequel je suis née ? De l'argent ? De mon passé ? Ou bien de moi-même ? Peut-être tout. Mais mon pire ennemi, n'est-ce pas la source de ce malheur, de ce trou dans mon coeur, de ces pensées inutiles, ne serait-ce pas moi ? Qui réfléchis trop ? Je me sens minable. Car mes larmes qui coulent le soir sans raisons ne sont pas valables. Je ne peux pas crier, pleurer, me débattre, jeter des choses. Car la société. Car il y a une petite vie à mener. Car mes parents déjà abîmés par le passé. Car les chaînes enserrent mes bras. Si je vais bien ? Oui. Si je vais mal ? Oui. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Et si un jour on me tendait innocemment la main, avec ignorance, alors j'irais mieux. Mais cette part sera toujours là au fond de moi. Car j'ai juste envie d'en parler, sans que l'on essaie de me donner des conseils. Et pourtant j'en veux. Je veux aller mieux. De cette chose qui me ronge alors que j'ignore pourquoi. Et cette question tourne dans mon esprit ; pourquoi moi ? Tout est trop complexe. Trop simple. Trop contradictoire. Pourtant nous ne sommes qu'humains. Où est l'intérêt de réfléchir trop à ça ? Alors que je pourrais tranquillement vivre une vie, comme les autres le font ? Avec la peur au ventre pour je ne sais quelle raison. C'est ce que je devrais faire. C'est ce que je fais. Devant les autres. Et j'y arrive. Sourire, rire, blagues, tout est facile, j'oublie, j'oublie tout. Mais ça revient, revient, revient, comme un coup dans le crâne. Je suis trop différente. Trop banale. Trop intelligente. Trop stupide. Trop attirante. Trop repoussante. Trop vive. Trop ennuyante. Un jour la fin viendra. Et que se passera t-il à ce moment ? L'aurais-je moi-même causée ? Serais-je âgée et heureuse ? Finirais-je seule et abandonnée de tous ? Je ne le sais pas, tu ne le sais pas non plus. C'est douloureux de ne pas savoir. Et pourtant je préfère. J'essaie de relativiser, pendant que j'ai une crise d'angoisse dans la nuit. Ca ne marche pas bien, je dois l'avouer. J'essaie d'appliquer tous les conseils donnés par des inconnus. Ils sont inutiles. Ou peut-être que je ne m'en rend pas compte et qu'ils m'aident. Mon esprit et embrouillé. Voilà ce que ça fait de trop réfléchir à moi. J'en ai marre. Moi, moi, moi, je, je, je, vous n'en avez pas marre vous ? Et si 'je' disparaissait ? Tout irait mieux. Bien mieux. Oui. Surement. Mais 'je' n'en a pas la force. Alors tout continuera. Oui. Tout continuera."

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