SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
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    le 02/06/2016 à 21:33

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    Modifié le 18/02/2017


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       c'est quoi une creepy pasta ?

     

    Un ou une creepypasta est une histoire étrange et souvent inquiétante diffusée sur Internet, pouvant se décliner sous plusieurs formats (image, vidéo, fichier son, texte accompagné d'images, de vidéos, de sons, etc.). Ce type d'histoire ressemble aux légendes urbaines, dont elle ne diffère que par l'utilisation de contenu multimédia. Slender Man est devenu la creepypasta la plus connue après une tentative de meurtre en son nom.

     

     

    Le syndrome de lavanville

    le symdrome de lavanville

    Le syndrôme de Lavanville (Lavender Town Tone)
    Introduction
    "Le syndrome de Lavanville" est une légende qui implique des étranges cas médicaux et mortuaires dans le pays de naissance de la série de jeux "Pocket Monsters" (Pokémon), "Rouge" et "Vert" (Bleu en Europe, NdT). Bien que l'évènement est resté secret à cause des lois de divulgations pour les entreprises basées à Kyoto, il y a une grande quantité d'informations qui ont été mis en lumière par un nombre précis d'individus, incluant ? ?? (Seki Uchitada), ?? ?? (Ise Mitsutomo) et ?? ?? (Satou Harue), à qui cette page est dédiée. Merci aussi à ?? ?? (Andou Kagetada) pour les éventuels gifs animés et images.
    Cette analyse parlera de l'autre phénomène que l'on confond souvent avec le syndrome de Lavanville ; "le sprite de la main blanche", "l'animation du Ghost" et "le sprite de l'enterré vivant", ainsi que les notes développeurs insérés dans le jeu qui auraient rapport avec ça, et comment procéder à l'affichage de ces "easter eggs" dans ces premières vagues de cartouches.

    Histoire du jeu
    Le premier cas du syndrome et des évènements associés ont été rapportés quelques mois après la sortie de "Pocket Monsters Rouge et Vert" pour la console portable "Game Boy". Ces jeux sont devenus très populaires pour les enfants agés de 7 à 12 ans, ce qui ne fait aucun doute que l'une des raisons pour laquelle le syndrome de Lavanville a eu le degré de sévérité qu'on lui connait. Dans le jeu, le joueur joue le rôle d'un "dresseur", dont la tâche est de capturer, élever et entrainer des créatures sauvages nommées "Pocket Monsters" pour le combat. Ces jeux, et les deux suites qui suivront, "Pocket Monsters Or et Argent", un animé, un manga, des figurines, un jeu de cartes à collectionner et les jeux sur consoles de salon a conduit Pocket Monsters à devenir une franchise multi-milliardaire.
    A un moment du jeu, le dresseur vient dans une petite ville nommée "Lavanville" (??????). Cette ville est l'une des plus petites du jeu (en plus de Bourg-Palette, la ville de départ du joueur), et possède très peu de services disponibles pour le dresseur dans toutes les autres villes du jeu - d'ailleurs, elle serait passée inaperçue si la "Tour Pokémon" (???????) ne s'y trouvait pas - un building colossal qui contient une centaine de tombes de Pokémons décédés.
    Une théorie dit que, à cause de cet endroit dans le jeu, au moins 200 enfants ont perdu la vie, et beaucoup plus ont été affectés ou sont tombés malades - et sans compter les autres cas de ce genre qui n'ont pas été répertoriés.

    Historique de la pathologie
    Ce ne fut pas avant le printemps/été 1996 que ces cas furent éventuellement liés au syndrome de Lavanville. Le tout premier cas de connaissance des effets du syndrome que l'auteur a pu trouver vient d'un rapport interne fait en juin 1996 par la compagnie Game Freak Inc. (???????????), dirigée par un de ses employés, Ms. Satou Harue. Dedans, un employé a donné une liste de noms, dates et symptômes - enregistrements d'enfants entre 7 et 12 ans qui ont souffert de divers problèmes médicaux après avoir joué à Pocket Monsters Rouge et Vert. Certaines de ces données sont ci-dessous, avec la liste complète dans l'Appendix A. (Notez que les entrées dans l'Appendix incluent également les symptômes non nés de Lavanville [un phénomène audio] mais du "sprite de la main blanche", "l'animation du Ghost" et "le sprite de l'enterré vivant", tous ces symptômes visuels ont été détectés avec des similitudes.

    • ?? ??; 12 avril 1996 (11). Apnée du sommeil obstructive, migraines sévères, otorragie, tinnitus.
    • ?? ??: 23 mai 1996 (12). Irritabilité générale, insomnies, addiction aux jeux vidéo, saignements de nez. Développe de la violence envers autrui et parfois à lui-même. [??]
    • ?? ??: 27 avril 1996 (11). maux de tête, irritabilité. Prend des anti-douleurs mélangés. [??]
    • ?? ??: 4 mars 1996 (7). Migraines, lenteur et fatigue permanente, perte d'attention. a développé une surdité, et a disparu. Corps retrouvé au bord d'une route le 20 avril 1996. [??]
    Ce document interne montre que ces incidents étaient connectés au jeu Pocket Monsters - Jusque là, la cause n'a pas encore été découverte ou diagnostiquée par les professionnels de la médecine. De plus, il est incertain que l'entreprise elle-même ait compris d'elle-même que les cas étaient liés au jeu sans avoir consulté les services de santé.

    Detail de pathologies -- "Syndrôme de Lavanville"
    Le symptôme prédominant nommé "Syndrôme de Lavanville" inclut maux de tête et migraines, saignement des yeux et des oreilles, changement d'humeurs et irritabilité, addiction aux jeux, violence spontanée, réclusion et perte d'attention, et dans 67% des cas, tendances suicidaires. Cependant, ces symptômes se manifestent sur les enfants entre 7 et 12 ans qui ont atteint la zone de "Lavanville", la plupart ont avoué avoir porté des écouteurs en jouant au jeu.
    Les développeurs de Lavanville voulaient au départ faire une zone qui "laisse une impression différente au joueur", d'après Seki Uchitada, membre de l'équipe de développement. Seki dit qu'au moment du développement, plusieurs développeurs voulaient faire de Lavanville un coin différent du reste du jeu.
    "La tour Pokémon en est un résultat visible," nous dit Seki ?????? ("Game's Dimensions" Magazine) dans une interview tôt dans l'année. "Cela et le fait que Lavanville soit différent des autres villes : elle est plus petite, a moins de résidents, n'a pas d'arène de champion... et bien sur, la musique était très, très étrange. En fait, dans la première version du jeu, on nous a demandé de changer légèrement la musique de fond de la ville... Parce que ça pourrait ennuyer les enfants. La musique utilisée au final est différente."
    Seki ne savait rien de l'impact de la musique de Lavanville, ou bien il modérait ses paroles quand il disait combien les enfants pourraient être "ennuyés" - rien de plus à propos de la musique, mais il y a d'autres mentions macabres sur Lavanville.
    Ce que Seki a oublié de mentionner dans Game's Dimensions Magazine était que la musique utilisée dans la première production de Pokémon Rouge et Vert formulait une expérimentation sur les "binaural beats": utilisant différentes fréquences de sons, chaque fréquence jouée pour une oreille à la fois par les écouteurs, différents effets psychologiques ont pu être observés sur le sujet qui les écoute . Dans la plus part des versions, cela résultait au joueur se sentant mal, ayant de l'appréhension, et moyennement dérangé. Cependant, pour environ 200 enfants, cela a provoqué une variations de désordres au cerveau qui ne purent être purement détéctés par des oreilles adultes pleinement développées - seuls les enfants étaient victimes de ces sonorités, résultant à ces problèmes psychologiques et physiologiques qui dans certains cas aboutissaient à la mort - des suicides pour la plupart. Cependant, le Syndrome de Lavanville n'est qu'un des problèmes qui cause des problèmes aux malchanceux qui ont eu ces séries de cartouches. Bien qu'ils furent moins connus, il y a une variété d'effets visuels utilisés dans Lavanville qui ont causé des problèmes médicaux aux enfants, certains toujours disponibles dans les séries de productions qui ont suivi.
    Détails de pathologies - Les sprites
    Ces effets visuels sont connues dans le monde de la programmation comme "le sprite de la main blanche"", "L'animation de Ghost" et "Le sprite de l'enterré vivant". Chacun a causé des maux de tête, nausées, et dans les cas graves, hémorragies du cerveau. Alors que 70% du syndrome de Lavanville (LTS) est due à la musique de Lavanville, le reste est divisé par ces phénomènes visuels. C'est en partie du à un stimuli visuel arrivant après que le joueur ait entendu la musique de Lavanville. Une théorie dit que ceux non affectés par la stimulation audio, comme les sourds et les malentendants, amènent aux 30% restants. Alors que voir ces sprites peut causer ces effets, il y a des méthodes précises qui permettent au visionneur de les examiner en détail en toute sécurité.

    Le Sprite de la main blanche
    Connue dans le code comme WhitHand.gif, il était scripté pour qu'il apparaisse en tant que Pokemon au troisième étage de la Tour Pokémon. Il est divisé en 4 animations séparées : une introduction (le "cri" qu'un Pokemon lâche avant une bataille), une fixe, et deux attaques. Ces attaques sont inconnues, n'étant nommées que "Poing" and "Brutal". Alors que voir l'animation a été prouvé d'être dangereux, voir les frames du modèle a été prouvé inoffensif. La main blanche semble en pièces et décomposée, avec une attention particulière sur les détails : la peau est pelée en laissant voir l'os, et quelques tendons pendent drastiquement hors du poignet. La première attaque est la main se changeant en poing, puis se balançant en avant. Cependant, l'animation de "brutal" semble manquer de frames : La main semble s'ouvrir puis ça coupe, puis recoupe. Après quelques secondes, elle réapparait, refermée. Les frames manquantes n'ont pas été retrouvées.

    L'animation Ghost
    L'animation ghost, codé sous le nom Haunting.swf, devait être placé dans certaines zones de la tour, incluant le centre d'un chemin au second étage. Cependant, les joueurs ne peuvent pas interragir avec, laissant les gens penser que c'était simplement un élément du décor. L'animation doit être impérativement vue par frames, comme pour la main blanche. L'animation totalise 59 frames. Cependant, après extraction, la moitié des frames utilisées ont été gardées pour le sprite standard de fantôme de Pocket Monsters. Un quart des frames restantes sont du bruit blanc, pour faire un effet de "fondu". Mais, interspacés dans le bruit blanc, il y a certaines frames de visages hurlants, avec des images d'un squelette encapuchonné (Probablement le spectre de la Mort) et quelques cadavres. Leurs significations sont inconnues - D'un autre côté, le directeur de la programmation Hisashi Sogabe nous as certifié "n'avoir aucune connaissance sur la provenance de ces images." De tous les phénomènes associés au syndrome LTS, cette animation a le plus de spéculations : Dans la thèse "Video Games and The Manipulation of the Human Mind", le Dr. Jackson Turner affirme que ces images ont été placées là exprès. dû au bref moment de passage à l'écran, et la nature graphique de ces images, Turner théorise quelles étaient là pour subliminalement influencer les joueurs pour être plus effrayés par l'ambiance dérangeante de la zone.

    Le sprite de l'enterré vivant
    Souvent référencé sous le nom "the Buryman script", l'enterré vivant est trouvé dans l'histoire finale de la Tour Pokémon, mais qui est aujourd'hui remplacé par l'Ossatueur fantôme. D'après les scripts qui y sont assignés, le sprite de l'enterré vivant devait être le "boss" de la tour. Une fois atteint le sommet, la conversation suivante prend place :
    Enterré vivant: Tu es là.
    EV: Je suis piégé...
    EV: Et je suis seul...
    EV: Tellement seul...
    EV: Veux-tu me rejoindre ?
    Après, le combat commence. Une fois en mode bataille, l'enterré vivant est apparemment un cadavre humain décomposé essayant de ramper au sol. Il avait été programmé pour avoir deux Mains Blanches, un Ectoplasma, et un Grotadmorv. Etrangement, un protocole pour les actions de l'enterré vivant après sa défaite n'ont pas été écrits. Dans le cas où le joueur le vainc, le jeu plante. Cependant, une fin spécifique a été écrite par un programmeur inconnu dans le cas où le joueur perd le combat. Dans cette fin, l'enterré vivant dit, "Enfin, de la viande fraîche !" suivi par des lignes de textes incompréhensibles. ensuite il tire le joueur à l'intérieur de sa tombe. Et la scène finit par un typique "Game Over" ; mais, en arrière-plan, une image de l'enterré vivant dévorant le joueur est visible.

    Encore plus étrange sont les protocoles ouverts après cette scène. La cartouche télécharge cette image dans la petite mémoire interne de la console Gameboy, remplaçant l'habituel "Nintendo" qui s'affiche lorsqu'on démarre l'appareil. les deux bips de ce moment sont aussi remplacés, par un son au nom de code staticmesh.wav. L'intention de cet effet, contrairement aux facteurs amenant au syndrome LTS, est inconnue
    .
     
    Le curieux cas de Smile.jpg (The Curious Case of Smile.jpg)
    J'ai rencontré Mary E. en personne la première fois en 2007. J'ai arrangé avec l'aide de son mari, Terence, une interview avec elle. Mary a d'abord accepté, car je n'étais pas un journaliste mais un écrivain amateur qui cherchait des informations pour une thèse scolaire sur, si tout se passait bien, quelques histoires imaginaires. On avait planifié l'interview pour un weekend particulier quand j'étais à Chicago sur des affaires qui n'avaient rien à voir, mais au dernier moment, Mary changea d'avis et s'enferma dans la chambre conjugale, refusant de me parler.

    Pendant une demi-heure, je m'étais assis avec Terence près de la porte de la chambre, j'écoutais et prenais des notes pendant qu'il essayait de calmer sa femme. Les choses que Mary disait avaient peu de sens, mais collaient au motif que j'imaginais : bien que je ne pouvais la voir, je sentais dans sa voix qu'elle pleurait, et plus souvent que sa volonté de ne pas me parler était centré sur un détail incohérent de ses rêves - ses cauchemars.

    Terence s'excusa profondément en renonçant, et je fis de mon mieux pour les rassurer ; rappelant que je n'étais pas un reporter, mais juste un jeune curieux en quête d'informations. Cela dit, pensai-je à ce moment, je pouvais peut-être trouver un autre cas, similaire si je trouve les ressources et que je me motive.

    Mare E. était une opératrice d'un système de tableau d'affichage basé sur Chicago en 1992 quand elle vit smile.jpg la première fois, et sa vie changea à jamais. Elle et Terence n'étaient mariés que depuis 5 mois. Mary était une des 400 personnes estimées qui avaient vu l'image lorsqu'elle a été postée en lien sur un forum, bien qu'elle soit la seule à parler ouvertement de son expérience. Les autres restent anonymes, ou sont probablement morts.

    En 2005, quand j'étais en 3ème, smile.jpg avait attiré mon attention comme la plupart des phénomènes du web ; Mary était la victime la plus citée de ce qui était parfois appelé "Smile.dog," la chose que smile.jpg est censé montrer.

    Ce qui eut mon intérêt (autre que les éléments macabre évidents des cyber-légendes et ma propension face à ces choses) était l'absence pure et simple d'informations, parce que les gens ne croient pas en ces hoax. C'est unique parce que, bien que le phénomène se centre sur une simple image, ce fichier est introuvable sur le net ; certains simulacres se baladent sur des sites web, notamment 4chan, en particulier sur le chan /x/ réservé au paranormal.

    Il est suspecté que ce soient des fakes car elles n'ont pas l'effet que smile.jpg est soupçonné donner, notamment épilepsie temporaire et anxiété accrue. Cette réaction du spectateur est une des raisons qui fait que smile.jpg est regardé avec tant de dédain, car patentement absurde, mais dépendamment à qui on demande, leur répugnance à connaître l'existence de smile.jpg peut être simplement une peur inconsciente.
    smile.jpg et Smile.dog ne sont mentionnés nulle part sur Wikipedia, bien que le site présente des articles sur d'autres phénomènes similaires, comme les sites choc scandaleux gotse (hello.jpg) ou 2girls1cup ; toute tentative de créer un article sur smile.jpg est rapidement supprimé par un des admins de Wikipedia.

    Les rencontres avec smile.jpg sont des légendes du web. L'histoire de Mary E. n'est pas unique ; il y a des rumeurs non vérifiées d'apparitions de smile.jpg dans les anciens jours de usenet et une histoire plus persistante en 2002 où un hacker a floodé les forums de sites humoristiques et satiriques Something Awful avec un déluge d'images Smile.dog, rendant épileptique presque tous les utilisateurs du forum. Il est dit aussi que courant années 90s, smile.jpg a circulé sur Usenet en pièce jointe d'une chaine de lettre avec pour sujet "SMILE!! GOD LOVES YOU!"

    Malgré ces histoires, quelques personnes admettent avoir vécu cela mais aucune trace du fichier ou des liens n'ont été découverts. Ceux qui clament avoir vu smile.jpg disent souvent qu'ils étaient trop occupés pour avoir pensé à sauvegarder l'imager dans leur disque.

    Cependant, ces victimes ont tous la même description de la photo : une créature en forme de chien (semblable à un Husky Sibérien), illuminé par le flash de l'appareil photo, assis dans une salle, le seul détail visible de l'arrière plan étant une main humaine sortant des ténèbres de la salle sur la gauche de l'image. La main est vide, mais est souvent décrite comme "pointant du doigt." Bien sur, l'attention est majoritairement donnée au chien (ou créature-chien, car certaines victimes en sont sûres). Le museau de la bête est figée dans un sourire large, révélant deux lignes de dents bien blanches, bien fines, bien acérées, et de forme humaine. C'est, bien sur, non pas une description donnée directement après visionnage, mais plutôt ce que les victimes s'en souviennent, car elles voyaient l'image se répéter dans leur tête à l'infini alors qu'elles avaient, en fait, une crise épileptique.

    Ces crises sont rapportées comme interminables, souvent quand la victime dort, résultant à de dérangeants et réalistes cauchemars. Ceux-ci pouvaient être traités par médicaments, bien que certains cas furent plus facilement guéris que d'autres. Mary E., j'imagine, n'a pas eu de médication effective.

    C'est pourquoi, après ma visite en 2007, je fis des recherches sur des newsgroup de légendes urbaines, sites web, mailing lists, espérant trouver une victime de smile.jpg qui serait intéressée de parler de son histoire. Pendant un temps, rien n'arriva. Un temps si longs que je l'avais presque oublié, car j'avais commencé la FAC et j'étais assez occupé. Mary me contacta par email, cependant, début mars 2008.

    To: jml@****.com
    From marye@****.net
    Subj: interview du dernier été
    Cher Mr. L.,

    Je suis profondément désolée de ce qui s'est passé l'été dernier quand vous êtes venu. J'espère que vous comprenez que ce n'était pas à cause de vous, mais plutôt mes problèmes qui m'ont conduite à agir ainsi. J'ai réalisé que je pouvais contrôler décemment la situation ; cependant, j'espère que vous me pardonnerez. A ce moment, j'avais peur.

    Pendant 15 ans je suis hantée par smile.jpg. Smile.dog vient dans mes rêves toutes les nuits. Je sais que ça semble idiot, mais c'est vrai. Ces rêves apparaissent dans une qualité incroyable, des cauchemars qui sont plus réalistes que les rêves réalistes que j'aie déjà eus. Je ne bouge pas, je n'avance pas. je regarde simplement droite devant, et la seule chose devant moi est cette horrible scène de l'image. Je vois la main qui pointe, et je vois Smile.dog. Il me parle.

    J'ai pensé longtemps à mes options. Je pourrais le montrer à un étranger, un collègue... Même à Terence, tant que l'idée m'en dégoute. Qu'arriverait-il alors ? Si Smile.dog garde ses mots, je peux dormir. Mais, s'il a menti, que devrais-je faire ? Et qui dit quelque chose de pire ne viendrait pas pour moi si je fais ce que la créature me demande ?

    Alors, je n'ai rien fait pendant 15 ans, bien que j'ai gardé la disquette cachée dans mes affaires. Toutes les nuits depuis 15 ans Smile.dog vient dans mon sommeil et me demande de répandre le mot. Pendant 15 ans je suis resté forte, bien qu'il y eut des moments difficiles. Bien des victimes du forum où j'allais et qui ont vu smile.jpg ont arrêté de poster ; J'ai entendu dire que certains s'étaient donnés la mort. Les autres gardent le silence, disparaissant de la surface du web. Ils sont ceux dont je m'inquiète le plus. J'espère sincèrement que vous me pardonerez, Mr. L., mais l'été dernier quand vous nous aviez contacté pour l'interview j'étais sur le point de lacher. Je me fiche si Smile.dog ment ou pas ; je veux que ça cesse. Vous étiez un étranger, quelqu'un que je ne connaissais pas, et j'ai pensé que ma souffrance finirait quand vous prendriez la disquette pour vos recherchez et scelliez votre destin. Avant que vous arriviez, j'ai réalisé ce que je faisais : je prévoyais de ruiner votre vie.

    Je ne peux pas me permettre ça, et en fait je ne le ferai jamais. J'ai honte, Mr. L., et j'espère que cet avertissement vous dissuadera d'aller plus loin dans l'enquête sur smile.jpg. Vous pourrez peut-être trouver quelqu'un qui, si plus fort que moi, ou alors plus dépravé, quelqu'un qui n'hésitera pas à exéctuer les ordres de Smile.dog. Arrêtez pendant qu'il est temps.

    Sincèrement,
    Mary E.

    Terence me contacta plus tard dans le mois pour m'annoncer la mort de sa femme. En faisant le ménage dans ses affaires, fermer son mail, etc, il tomba sur ce mail ci-dessus. C'était un homme craintif ; il me conseilla de suivre le conseil de sa femme. Il a trouvé la disquette, et la brula jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un amas uniforme de plastique fondu noir. La chose qui l'a plus effrayé, cependant, était comment la disquette a sifflé quand elle a fondu. Comme un animal, a-t-il dit.

    J'avoue n'avoir pas été certain de quoi répondre de ça. D'abord, j'ai pensé à une blague, avec le couple jouant sur la situation pour s'amuser, mais un rapide coup d'oeil dans la rubrique nécrologique des journaux de Chicago, cependant, provaient officiellement la mort de Mary E. Bien sur, aucune mention de suicide dans l'article.

    Je décidai que pour au moins une fois, je n'irai pas plus loin sur le sujet de smile.jpg, vu que les examens arrivaient en mai. Mais le monde a de curieuses manières de vous rappeler à l'ordre. Presqu'une année complète après ma venue chez Mary E., je reçus un mail :

    To: jml@****.com
    From: elzahir82@****.com
    Subj: smile

    Salut
    J'ai trouvé ton adresse sur une mailing list ton profil dit que t'es intéressé par smiledog. C'est pas aussi terrible qu'on en dit je te l'envoie ici. Fais tourner.

    :)

    La dernière ligne me chatouilla. D'après mon client mail, il y avait une pièce jointe nommée, bien sur, smile.jpg. Je le téléchargeai bien que j'imaginai que c'était un fake, et même si c'en était pas un, je ne crains pas ce genre d'images. Le compte de Mary E. m'a secoué, oui, mais elle était peut-être extrêmement sensible. Après tout, comment une simple image puisse faire faire autant de bousin ? Quelle sorte de créature peut briser une vie avec une simple image?

    Et si ces choses sont totalement absurdes, pourquoi cette légende existe ? Si j'ai téléchargé cette image, si je la regarde, et si Mary avait raison, si Smile.dog vient dans mes rêves pour que je passe le mot, que ferais-je ? Vivrais-je ma vie comme Mary, à combattre contre l'envie d'obéir jusqu'à la mort ? Ou bien obéirai-je, et risquer peut-être ma vie ? Et si je fais mon choix, comment le ferais-je ? A qui faire passer le mot ? Si je reprends mon intention d'écrire l'article sur smile.jpg, décidai-je, je pourrais joindre l'image comme preuve, et tous ceux qui liront l'article, tous ceux que ça intéresse, seraient affectés. Et, même si le smile.jpg du mail est authentique, serais-je assez capricieux pour me sauver de cette manière ?

     

    crying Sally

     

     

    En Angleterre, on raconte souvent cette légende, pourtant peu connue, de Crying Sally.
     

    Sally Sanford de son vrai nom, était une jeune femme de 18 ans qui s'était mariée en 1935 à un soldat français. C'était une jeune femme heureuse, belle et intelligente. Malgré son handicap, elle croquait la vie à pleine dents. En effet, elle était aveugle depuis sa naissance.
     

    En 1942, son mari partit au front combattre l'Allemagne nazie. Ils se parlaient par lettres que la mère de la jeune femme lui lisait avec toute la tendresse avec laquelle les messages avaient été écrits. Sally était heureuse et amoureuse.
     

    Mais un matin de mai 1944, alors qu'elle attendait le facteur assise sur un banc devant chez elle, celui-ci lui annonça qu'il n'avait pas reçu de lettre pour elle. La jeune femme tomba dans une tristesse énorme au fur et à mesure que les jours passaient. En effet, chaque jour puis chaque semaine qui s'écoulaient, le facteur lui disait toujours la même chose, qu'il n'avait aucune lettre pour elle.
     

    Les journées devinrent monotones et la jeune femme restait enfermée dans sa chambre, pleurant son mari qu'elle pensait mort au combat. Personne n'arrivait à la consoler. Alors, un soir, dans un geste désespéré, elle prit le pistolet de service de son père, le porta à sa tempe et tira dans l'espoir, dit-on, de retrouver son mari au Paradis.
     

    Quelques jours plus tard, le soldat français, finalement vivant, revint au domicile de Sally et apprit la triste nouvelle.
     

    On raconte aussi que, ne trouvant pas son mari dans l'au-delà, elle décida de redescendre sur terre dans l'espoir de le retrouver.
     

    On dit que chaque nuit aux alentours de 3 heures du matin, il serait possible de la voir assise sur un banc en train de pleurer, et qu'elle disparaîtrait si on approche son fantôme de trop près. Selon la légende, il serait cependant possible d'entrer en contact avec elle. Pour l'invoquer, il faudrait se rendre sur un banc à 3 heures du matin avec un bouquet de rose fanées, et dire: "C'est moi, Sally!"
     

    Crying Sally apparaîtrait donc à vos côtés, habillée dans le style des années 40, portant un petit sac sur ses genoux. Elle tournerait la tête vers vous, du sang coulerait de sa tempe et des larmes sanglantes couleraient sur ses joues. Elle vous poserait une question, en vous fixant de ses yeux vitreux. 
    "Are you my love ? Are you my sweet love ?" (Es-tu mon amour ? Es-tu mon doux amour ?)
     

    Vous devrez impérativement donner une réponse, mais dans les deux cas l'issue pourrait être fatale.
     

    Si vous répondez "Oui", elle vous demandera de la suivre et sortira de son sac (les versions diffèrent) soit un pistolet, soit un couteau; et elle vous tuera, car pour qu'un amour soit éternel il faut qu'il meure, qu'il meure d'amour. D'autres disent aussi que Sally disparaîtrait en souriant.
     

    Mais ne pensez pas que vous en serez débarrassé pour autant, elle reviendra à un moment ou à un autre pour vous emporter avec elle. On dit que le moment venu, vous sentirez une main prendre la vôtre et que vous serez brusquement victime d'un arrêt cardiaque.
     

    Si vous répondez "Non", l'issue sera tout assi fatale.
     

    On raconte que pour punir ceux qui se sont "moqués" d'elle, elle les hantera jusqu'à la fin de leur vie. Le terme arrivant, vous vous en doutez, plus tôt que prévu. 
    On dit que ces personnes se seraient donné la mort souvent un mois après.
     

    Un homme aurait raconté, une semaine avant son suicide, que pendant plus d'un mois il avait vu le cadavre de Sally à longueur de journée, celle-ci lui demandant sans cesse: "Are you my love ? Are you my sweet love ? " d'une voix d'outre-tombe. Il se rappelait qu'une nuit, alors qu'il allait s'endormir, il entendit la poignée de la porte de sa chambre tourner et vit apparaître, enveloppée d'une étrange lumière, Crying Sally lui posant sa question. Il aurait dit aussi qu'il la voyait même dans son sommeil, qu'il assistait chaque nuit, en rêve, au suicide de la jeune Sally.
     

    L'homme se serait donc suicidé quelques temps après en s'administrant une dose mortelle de calmants, et serait mort d'une crise cardiaque.
     

    Certaines personnes qui auraient tenté le rituel lui auraient répondu "Je ne sais pas", ou "peut-être". Crying Sally serait alors disparue dans un cri strident. Mais certains racontent qu'il arriverait quelque chose de totalement différent  si vous entamiez cette démarche... C'est là que mon récit s'arrête, je ne vous dirai rien de plus, à vous d'essayer si vous en avez le cran...


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