SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    le 11/05/2018 à 22:49

    Présentation
    Modifié le 08/06/2018


    Aslakhanov Yulia | 29 ans | Avocate


    « Une entaille dans la pierre »

    Ébranlant le sol poussiéreux, plaquant le mur le plus proche d’une main, écrasant tout le monde d’un regard meurtrier, tu arrivas. Pas une once de faiblesse sur ton expression, pourtant tu étais pieds nues, dans ta main ta paire de talons brisée. Ton dos voûté, tes jambes pliées, la tête baissée preuve d’un poids bien trop lourd sur ta conscience, cependant tu te redressas, relevant le visage, tu étais là. Et tu n’avais pas l’intention de partir avant d’accomplir ton objectif. Te battre pour être libérée du poids de ses gangs faisant la loi. Te battre pour la revolution. Te battre, tuer, jusqu’à ton dernier souffle. Sans pitié. Peu importe les moyens, tu étais prête à tout pour voir ses regards larmoyants réclamer de la clémence. Mais tu n’as plus de coeur, on te la prit. Tu ne veux plus rien entendre, tu ne veux plus rien voir, juste détruire. Briser les os de chacun des criminels, les démembrées, les disséquer pour récupérer la once d’humanité que tu n’as plus. Les laisser pourrir dans des bocaux, s’amuser à y plonger leurs yeux qui ont ignoré la douleur dans ceux des hommes. Tu ne voulais pas que leur mort, non, tu désirais bien plus que ça. Tu voulais les faire souffrir. En boucle. Qu’ils reviennent à la vie et que tu puisses les tuer encore une fois. Mais pas avant de les avoir clouer à une planche d’opération, d’avoir retirer lentement chaque parcelles de leur peau, d’avoir bu chaqu’une de leur larmes, d’avoir brûlé au chalumeau l’intérieur de leur bouche. Cette animosité était ta folie, celle qui allait te conduire vers le chemin corrompu que tu avais toujours combattu jusqu’à ce jour. Non, jamais tu n’avais été conçu pour être droite. Ton coeur était sombre, construit dans de l’argile, incassable. Et pourtant, une petite fêlure dans ta roche, et voilà qu’on réveillait en toi ce désir de tout détruire. Parce que tu es la plus forte. Parce que tu es Yulia, et que tu gagnes toujours en écrasant les autres.


    Ton histoire ? Quelle histoire ? Tu n’as pas d’histoire à raconter, parce que t’as vie n’est pas un conte de fée. Ce n’est pas un de ses beaux récits qu’on se plaît raconter le soir durant des veillées. Tu compares ta vie à un cv, que plus il était plein, plus tu avais de la chance d’être aimée. Pourtant, ta vie était une myriade d'événements les plus surprenants : Entre les grandes victoires sur la vie et ses moments où toutes tes erreurs te rattrapent. Calculatrice, tu faisais de plus en plus attention. Et pourtant, tu as oublié de regarder derrière toi ce jour là. Averti, pourtant tu n’avais pas assez mit en garde. Fidèle, pourtant tu m’as délaissé. J’ai toujours sut qu’en t’aimant je m’isolais de tout autres choses et te perdrait par la suite. Pourtant, attiré par tes ambitions, attiré par ton charisme, attiré par tout ce que je ne suis pas, nous avons vécu ensemble une nuit. Le reste n’avait été que du temps passé à te chercher du regard. Parce que tu es ainsi, une fois que tu possèdes ce que tu veux, tu n’en as plus besoin. Dans cette maison qu’était la nôtre, j’étais comme ce vase vide que tu avais acheté une fortune, comme cet immense écran plat constamment éteint, comme cet album photo vide. Je n’étais rien. Tu n’avais que pour fantasme la réussite, la grandeur. Vénal rimait pour toi à pouvoir, alors tu voulais devenir riche. Tu n’es rien de plus qu’une garce, tu n’as pas de compassion parce que ton coeur ne ressent que ta propre peine, femme égoïste qui ne voit que son glorieux futur dans les yeux larmoyants de ses adversaires. Mais tu n’as jamais vraiment connu l’échec. Comment le pourrais-tu avec un pouvoir pareil ? Tu as le don de tout réussir. Une avocate de génie réclamée aux quatres coins du monde. Peut-être qu’il vallait mieux que tu ne sois pas là le jour où ce gang a envahit la ville. Le monde a plus besoin de toi qu’on aurait pu l'imaginer. Sans doute le savais-tu déjà. Et alors, avec une arrogance qui t’es propre, tu as probablement prôné le fait que tu es capital à la réussite de la vie. On t’a toujours connu sûr de toi. Mais qui serais-tu si tu n’étais pas cette femme antipathique et dur de par ta méfiance. Jamais tu ne feras réellement confiance à quelqu’un, tu ne peux compter que sur toi. Alors tu restes fermé, tu parles peu de toi, tu préfères évidemment rester prudente. Tu es la plupart du temps impassible, mais ta méchanceté pourrait en déceler parfois de la colère, alors serais-tu un peu irascible ?


    Gardant tes distances, tu prends soin de n’avoir que des relations professionnelles aux risques de te retrouver seule le soir, quand tu rentres chez toi. Femme qui peut parfois se montrer mature, mais il n’en témoigne malgré tout rien de bien dans tout ce que tu puisses dire. Yulia, ta sincérité n’est là que pour rabaisser les autres. Tu refuse de voir le bon, peut-être as-tu trop longtemps été exposé à des criminelles pour croire qu’un homme, un seul, puisse avoir un réel bon fond. Pragmatique, tu attendais d’en voir un pour peut-être t’adoucir. Tu es là depuis plusieurs années déjà, faisant parti des meilleurs en temps qu’avocate, tu as pourtant la mauvaise réputations de ne pas avoir de répit avec tes associés, tes clients, tes adversaires. A tes yeux, une vie ne vaut rien si ce n’est point la tienne. Tu n’aimes pas vraiment le travail d’équipe, peut-être car tu considères toujours les autres comme des boulets. Tu préfères agir seule avec stratégie. Téméraire, tu étais prête à tout perdre pour être victorieuse. Mais malgré ton entêtement, tu t’es sûrement un peu résignée et rangée. Restant cependant froide, tu promis de faire des efforts pour tes camarades. Apprenant avec une rapidité fulgurante les multiples langues afin, tu ne prouvait là que ton envie de communiquer afin de respecter ta promesse -mais surtout de s’étendre à travers le monde-, et ça en viendrait à sous entendre ta culture sans doute large. Mais ta rancune te vide la tête, et alors tu deviens inarrêtable. Tu te surpasses toujours, comme si ta haine te rendait indestructible, et pourtant n’as-tu pas encore conscience que comme tout le monde, tu peux toi aussi mourir ?

     

     

     

    Peter Stemlosh / 31 ans/ Policier - brigade criminelle

    Sauver le plus de personnes possibles, tu t’en étais fait la promesse et jusqu’à maintenant tu avais rendu honneur à celle-ci. Forcément cela ne te suffisait pas, tu faisais souvent une fixette sur ceux que tu n’avais pas pu sauver. Tu te reprochais ce que personne d’autre ne semblait te reprocher. Mais il fallait croire que cette mauvaise habitude au lieu de te freiner dans ta lancée te permettait de t’améliorer davantage. Un mal pour un bien. Une culpabilité pour ne plus reproduire les mêmes erreurs. Tu étais l’un des plus dévoué à la brigade criminelle, c’est simple dès que tu plongeais ton nez dans une nouvelle enquête il était difficile de t’en détacher. Les heures supplémentaires, les dossiers éparpillés dans ton salon, le café infecte du bureau pour te tenir éveillé, tout cela ne te dérangeait pas. Tu aimais ton travail, réellement. Mais dans un sens tu t’enfermais dans cette routine, cette recherche continuelle d’enquêtes, pour échapper à tes pensées un peu trop sombres. En effet une fois seul dans ton appartement, sans que tu le veuilles, ton esprit divaguait vers les crimes que tu n’avais pas résolus, aux personnes perdues… Toutes ces choses qui ébranlaient l’image du parfait flic que les autres assimilaient à ta personne. Toi tu voyais bien que tu n’étais pas cet idéal, tu voyais tes erreurs et passait difficilement à côté. Mais cela n’empêchait pas le fait que tu désirais t’approcher de cet idéal. Voilà peut-être où résidait un peu de ta naïveté.

     

    Si une fois rentré chez toi tu étais face à une solitude certaine, dès que tu mettais un pied à l’extérieur le monde semblait te rendre le sourire que tu lui offrais. Tu n’avais aucun mal à lier des relations avec les autres car tu savais mettre à l’aise ton interlocuteur que ce soit par ton sourire bienveillant ou le ton que tu employais. Tu étais ce qu’on pouvait qualifier de force tranquille. Tes collègues appréciaient beaucoup travailler avec toi car tu étais quelqu’un d’agréable mais aussi de réfléchi, il était rassurant de te savoir dans la même escouade. Tu étais un homme de parole et de conviction, mais le problème c’est que tu assimilais mal le fait que, parfois, il n’existait pas de solutions pour que ça finisse bien. Tu avais beau retourner le problème dans tous les sens tu ne pouvais pas toujours trouver la façon pour sauver le plus personnes, pour éviter le plus de dégâts. Tu ne pouvais pas avoir un œil partout pour protéger tes compagnons, tu ne pouvais pas prédire les imprévus, tu ne pouvais pas toujours sauver la victime et le bourreau. Car oui, tu étais de ceux qui croyait en du bon en chacun et qui préférait envoyer les coupables en prison plutôt que de leur loger une balle entre les deux yeux.

     

     

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