SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

    Informations

    Présidente :
    Andestria
    Activité :
    0 connectée(s)
    2 membres
    47 messages postés
    Date de création :
    le 27/07/2018 à 12:52

    Présentation
    Modifié le 27/07/2018


    Other life
    (sommaire et image cliquables)





    "Certaines personnes ne sont pas ce qu'elles croient être, déformant la réalité sous leur folie. Il revient alors à vous, les "Mentor" d'aider ces personnes".  
    - Citation du Directeur de l'établissement psychiatrique.   

    Le patient est une personne atteinte d'une dépendance grave à l'alcool. Du moins c'est ce qu'on vous a dit alors que vous étiez encore à l'hopital et qu'on vous laissait le choix entre être interné d'office en Hopital psychiatrique pour une cure de désintoxication, plus ou moins radical, ou alors continuez votre vie sous le contrôle d'un Mentor, une personne qui suivra votre processus de guérison "en milieu ouvert" plutôt qu'enfermer en camisole. Bien sur, vous avez immédiatement accepté, sans regarder toutes les clauses du contrat.Trop tard. 

    Le Guide ou Mentor est en réalité un thérapeute, souvent ancien alcoolique, caché sous les traits d'un "ami", qui devra suivre le protocole à la lettre : entrer dans le jeu du malade, ensuite s'adapter et tenter de le raisonner. Cette phase ne devra jamais se faire brutalement, sous peine d'hystérie du malade. Le but de cette expérience est de tenter une toute nouvelle thérapie, plus douce qu'un interement d'office.   

    Mais au final, existe-il une seule vérité ?













    Vous avez quitté l'hopital avec une dernière chance de ne pas finir dans un asile, chance que vous avez bien sur saisi avec amusement, sans comprendre réellement l'impact que cela aurait sur votre vie : qu'importe, vous êtes libres.
    Vous pouvez vivre comme n'importe quelle personne, sous la surveillance de votre "guide". Vous pouvez continuez de mener votre vie, comme vous l'entendez, mais avec une épée de Damocles au dessus de votre tête. Même si on ne vous a pas tout dit sur ce nouveau Traitement, vous sentez les risques que vous enccourez en ne modifiant pas votre comportement. 

    Esprit du malade : On vous dit que vous n'êtes pas comme les autres, que vous êtes différent. Que votre esprit est malade. Dépendant. Vous déformez la réalité, en pensant que les autres devraient simplement vous laissez tranquille. 

    Cette nouvelle étape pourrait permettre de soigner le malade : le but est simple, lui montrer ce qu'est la vrai vie. Lui faire croire que vous êtes son ami et que vous le comprenez. Eradiquez tous ses délires.






    - Tous les soirs, vous devrez rédiger votre rapport en direction de l'établissement psychiatrique. Trouvez une excuse, le patient ne doit jamais le savoir. 

    - Tous les jours, vous devez donner les médicaments prescrit par le soignant pour le bien du patient. Sans qu'il ne le sache, bien sur. 

    - Vous vivrez désormais en colocation avec le malade, qui devra parler de vous comme d'une amie. Bien entendu, une rémunération vous sera accordée chaque mois. N'utilisez pas tout trop vite... 

    - Le but est de soigner le patient, gardez une certaine proximité sans avoir aucun lien réel d'amitié. Il ne s'agirait pas que vous tombiez vous aussi, à nouveau, dans la dépendance. Si c'était le cas, le traitement prendrait fin immédiatement.

    - Si vous enfreignez certaines règles, l'établissement se permettra de vous envoyez des recommandations par texto. Ne perdez jamais votre portable de fonction.









    Sydney n’a jamais mis les pieds à Sydney. Voilà, c’est dit. 
    En fait, si elle devait porter ce prénom depuis déjà vingt-huit années, et Dieu sait combien c’est long, c’est par ce que sa mère était certaine qu’un jour ils voyageraient tous ensemble, en famille unie, en direction de l’Australie, la terre des Kangourous. 
    Sauf qu’ils ne sont jamais allé en Australie. Ou pt’être son père, qui sait. Il était parti vers ses six ans, même si elle n’en gardait que de vagues souvenirs, des photos ternis par le temps. Par ce qu’il n’était pas « prêt ». Pas prêt à rester enfermé à la maison en jouant à la dinette avec sa gosse, au lieu d’aller se bourrer la gueule en soirée (quoique, il avait déjà essayé de faire les deux en même temps, mais ça n’avait pas fonctionné). En tout cas, il lui avait laissé un joli cadeau : 
    son putain d’ADN d’alcoolique névrosé. Alors oui, vous allez vous dire « Oh, encore la faute de la société, gnagnagna » mais après avoir bu sa première gorgée de bière à deux ans et prendre l’habitude de fuguer alors qu’on savait à peine marcher, à quoi fallait-il s’attendre ? Lorsqu’il était parti, sa mère avait dû se débrouiller toute seule, trouver un travail. Deux. Trois. Travailler jour et nuit pour que Sydney puisse vivre une vie d’enfant, d’adolescente et d’étudiante. L’avantage, c’est que Sydney était restée la même : jamais à la maison, toujours en vadrouille, reve-nant parfois pour prendre un sandwich et taxer des billets. Elle n’avait pas fait les choses à moitié et était passée par tous les stades : drogue, alcool, sexe, et tout l’attirail pour rater sa scolarité. L’argent pour qu’elle puisse aller à l’Université ? Disparu dans les soirées mirobolantes. Elle ne savait pas, elle ne comprenait pas, qu’elle bousillait sa vie. Et la sienne. Mais lorsqu’elle s’était levée ce matin, pas encore tout à fait fraiche, elle s’était regardée dans le miroir et y avait vu un déchet. Mais c’était pas ça le pire, c’était plutôt sa mère, déjà levée depuis cinq heures du matin, qui revenait du travail pour faire une lessive, et qui avait seulement levé les yeux. Sydney avait toujours jalousé les yeux bleus de sa mère, bleu océan, celui qu’elle n’avait pas pu traverser faute de temps et d’argent, alors que les siens étaient aussi noirs que la nuit.
    Mais lorsqu’elle avait vu ses yeux, ils n’étaient plus bleus. 
    Juste des yeux ternes. Fades. Des cernes grands comme des canyons. Des veines violettes. S’il avait s’agit d’une peinture, il aurait reflété avec justesse la définition même de la Fatigue. Courbée, ses mains veinées serrées contre le panier à linge, elle paraissait dix ans plus vieille. Et pourtant, elle continuait de lui sourire, le sourire d’une mère, même alors qu’elle avait passé la nuit à vomir sur le carrelage. Alors, ce jour-là, elle avait tout lâcher, ses amis qui la traînaient vers le bas, ses bouteilles d’alcool de toutes les couleurs qu’elle collectionnait dans sa chambre, les vieux paquets de cigarette qui trainait dans sa voiture. Non, pas les vieilles cigarettes. 
    Même maintenant, Sydney ne peut pas s’empêcher d’avoir une clope au bec, presque jamais allumée. Presque. Côté caractère, ce dernier est resté accrocher à sa peau : franche et ouverte, ses anciens comme ses nouveaux amis la voient plutôt comme une mère poule, mais en plus brutale. 
    Elle n’hésite pas à taper derrière la tête, se genre de petit « clac » sonore et humiliant. Par ce que lorsqu’elle a quelque chose en tête, elle ne lâche pas l’affaire et n’a peur de rien. Peur de rien sauf d’elle-même. Par ce qu’elle sait, qu’elle est toujours la même, une petite fille péto-charde qui a seulement besoin d’exister, de se sentir vivante. Devenue Repentie depuis déjà six ans, elle s’était lancée dans des études de psychologie, avant de tomber sur une offre d’emploi aussi étrange qu’intrigante : Mentor. Alors qu’elle avait réussi à s’en sortir, on lui donnait la possibilité de permettre à d’autres personnes, des paumés comme elle, de pou-voir se sortir de cette valse infernale avec la drogue ou plus précisément avec l’alcool (à croire que les drogués n’avaient pas droit à une seconde chance). 
    Si elle est devant vous, c’est dans l’intention de vous sauver, même si vous refusez. En fait, c’est en-core plus amusant si vous refusez. Seulement, à trop s’approcher du soleil, on finis forcément par se brûler les ailes, surtout lorsque celles-ci sont déjà bien calcinées… 


      



     RPG by Andestria, no plagiat. 
    Base HTML (personnalisée) sur "code HTML je partage"

    Nouvelles membres


    Discussions