SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

    Informations

    Présidente :
    Andestria
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    Date de création :
    le 24/09/2018 à 23:45

    Présentation
    Modifié le 11/01/2019


    Qui es-tu ? 
     






    Petit coin idées, pour ne pas oublier [Si tu tombes dessus, attention SPOIL] : 

    - A la soirée plage, un des amis de Jade s'inquiète également de ses fréquentations. Sydney l'avait toujours bien aimé. 
    Lorsque le blondinet présente Sydney comme une amie de Jade, ce dernier se braque par des :"Encore une, Jade, on en a déjà parlé je préférai que tu n'étales pas tes trophées lorsqu'on est ensemble!" 
    Sydney ne se laisse pas démonter et lui prélève sa bière : "Je ne suis pas un rrophée" puis elle salue tout le monde "Moi c'est Sharon, ravie de vous rencontrer".Elle les connait tous, bien entendu, mais pas un seul ne la reconnait. C'est presque douloureux.

    - Sydney demande à dormir avec Jade, ce dernier accepte, ils s'endorment, Jade oubli que c'est Sydney et pense que c'est un énième plan cul, et on s'imagine la suite. Duh. 

    - Sydney tombe sur un des personnels du centre où elle se trouvait, avec lequel elle a eu une histoire. C'est en réalité lui qui l'a épaulé lors des dernières opérations, alors qu'elle tombait définitivement en dépression. Leur histoire pationnelle s'est éteinte au moment où Sydney est parti sans un aurevoir, mais il semble avoir retrouver sa trace.

    - Forcément, Sydney tombe sur des plans culs de Jade, jalousie, etc etc. De l'autre côté, elle n'hésite pas à fricotter avec tout ce qui bouge, homme ou femme, et plus particulèrement en soirée, par ce que l'alcool la rend guillerette. 





    Depuis votre enfance, vous êtes toujours avec la même personne : c'est votre meilleur ami, l'élément clé qui vous redonne le sourire chaque jour. Vous avez fait toutes les bêtises possible ensemble, même si vos caractères vous empêchent parfois de voir du même côté. Quoiqu'il arrive, vous avez promis de rester ensemble pour toujours. Quoiqu'il arrive.    Alors quand votre meilleur ami se met à devenir morose et disparaît du jour au lendemain sans laissez de trace, vous croyiez au pire, vous paniquez et vous vous résignez. Et finalement il revient. Mais il est différent. Il vous avez déjà dit qu'il voulait changer de sexe, mais vous ne l'aviez pas cru, malgré son insistance. 
    Et maintenant, c'est fait. 
    Comment allez vous gérer cette situation ?    
     







        

               


     

    Les personnages





    Sydney était âgée de vingt-quatre années lorsqu’il avait fait le choix de devenir elle. 

    En réalité, il l’avait été depuis toujours, mais pour respecter les conventions sociales et familiales, il avait fait taire ses propres sentiments, ses envies et ses passions, pour vivre dans cette coquille. Il n’avait jamais montré sa souffrance, cette douleur qui lui tenaillait l’âme et le corps, pas même à son meilleur ami. Il s’inquiétait déjà trop pour son excès de consommation de cigarettes, alors lui avouer qu’il désirait plus que tout pouvoir se voir dans un miroir tel qu’il se voyait dans son esprit, c’était impensable. Alors, tous les matins, il avait pris soin d’éviter les miroirs, qui ne ren-voyaient qu’un pâle reflet de celle qu’il était. Son propre corps le dégoûtait, alors il le cachait der-rière des vêtements de luxe, des chemises impeccables, des smokings à n’en plus compter, avec son petit air nonchalant qui le rendait captivant, par ce que Sydney était incapable de garder son argent, par ce qu’il dépensait, il consommait, à défaut de pouvoir consommer la vie. Sa vie. Au fond il n’était qu’une ombre, ombre sans forme, sans envie ni passion. Passer ses doigts sur ses propres formes était un calvaire. 
    Sa mâchoire trop carrée, ses épaules trop larges, son poitrail trop masculin, ses jambes trop musclés, même s'il n'avait pris soin de son corps, qui était naturellement fin et élancé. Sa masculinité en elle-même était un poids, si bien qu'il était resté naturellement imberbe, comme si la nature elle même voulait l'encourager. 
    Lorsqu’il observait les jeunes femmes passé devant lui, ce n’était pas seulement de l’attirance, même si Sydney était attiré par tout ce qui était beau et brillait, mais également de la jalousie. Jalousie de ne pas se sentir elle-même, d’être étrangère à son propre corps. Elle avait fermé les yeux pendant tellement d’années, avait joué son rôle tellement à la perfection, qu’elle avait sans doute fini par s’y habituer, à ce maudit corps, à ce "il" qu'elle était. A ne plus ressentir cette douleur, ce dégoût constant.
    Pourtant, lorsqu’il s’était regardé dans le miroir, en ce matin de printemps, la décharge avait été foudroyante, tellement qu’il en avait brisé le miroir. Il ne pouvait plus, plus jouer la comédie. Alors, il était parti, du jour au lendemain. Il était partie sans un mot pour ses proches, pour devenir elle. Sydney avait dit aurevoir à Sydney. 
    Il était partie, elle était venue. L’heure de sa délivrance, comme une chenille devenue papillon. Sydney s’était rendu dans ce Centre, spécialisé dans la re-construction des corps, pour que le genre puisse s’accorder avec l’apparence, qu’elle puisse non seulement se penser mais également être. Femme. 
    Pour son entourage, elle avait disparu, plusieurs mois avaient passé, avant qu’elle ne surgisse de nouveau dans leur vie. Sous une nouvelle apparence, celle qu’elle s’était toujours imaginée. Les premiers mois avaient été difficiles, les changements hormonaux l’avaient déstabilisées, elle avait été prête à abandonner. Mais les premiers changements l’avaient rendues plus forte, l’avaient aidés à trouver la force, dans la douleur des changements physiques, des opérations qui se superposaient les unes aux autres. Os sciés. Os qui grincent. Graisse éparpillée. Peau tirée. Douleur. Douleur. Douleur. Solitude. Cette solitude, qu’il avait toujours voulu cacher. 
    Les larmes qui coulaient, elle coulait sur les joues d’une jeune femme, tout juste sortie de son cocon, dans lequel elle s’était blottie ces derniers mois. 
    L’ancien Sydney était parti, apaisé. La nouvelle Sydney, elle, était pleine de doutes, de remords, tous ses sentiments qui coulaient sur son corps, ce corps qu’elle apprenait encore à connaître, au toucher, au goût, à l’odeur. Tous ses sens étaient en ébullition. Chaque parcelle de son corps était étudiée avec la plus grande attention. Des lèvres douces et guindées, un front altier, un visage effilé, un nez retroussé, une jolie poitrine, une taille cintrée, de belles hanches, des doigts fins et effilés. Son toucher hésitant était devenu assurée, elle caressait ce corps qui était désormais le sien, son véritable corps, qu’elle observait dans le miroir tous les matins, en appréciant chaque avancée, aussi petite soit-elle. Sa voix avait changée, elle aussi, plus suave et sensuelle. 
    Elle se surprenait à minauder, comme elle le faisait autrefois, avec son corps d’homme. 
    Elle se surprenait à s’aimer, telle qu’elle était, et même telle qu’elle avait été. 
    Finalement, elle s’apercevait qu’elle n’avait pas changée, ses yeux étaient toujours d’un vert profond, ses tâches de rousseur clairsemaient toujours son visage, et elle avait toujours cet impérieux besoin de fumer et s’acheter des vêtements de luxe. 
    Son caractère même n'avait pas réellement changé, elle paraissait toujours inaccessible, même si désormais ses émotions l'estampillaient de part en part. 
    Même son travail, croupier dans un petit casino du coin, lui manquait. 
    Pourtant, il lui arrivait toujours de douter, malgré le travail impeccable du personnels hospitaliers. Elle avait l’impression de n’être au final qu’une simple esquisse, un morceau de chair, dont on avait détaché les morceaux pour les remplacer par d’autres. 
    Qu’il lui manquait quelque chose, qu’elle ne serait plus jamais la même. Qu’elle n’était plus elle, finalement, ce qui était assez ironique. Une créature digne de Frankenstein. 
    Elle était seule, comme le monstre que ce savant fou avait créé. 
    Mais cette douleur était sienne, désormais, et elle la chérissait, en quelques sortes. 
    Elle pleurait de joie comme de peine, riait de cynisme, hurlait pour se libérer. Elle était libre, son corps n’était plus cette prison dans laquelle elle s’était elle-même enfermée. Le carcan était brisé, les chaînes enlevées. Plus que tout, elle rêvait désormais de retrouver son meilleur ami, cet être qui lui avait permis de ne pas sombrer, alors même qu’il n’en avait peut-être pas conscience. D’aussi loin qu’elle se souvienne, il avait toujours été dans sa vie, main dans la main, comme deux frères. Garderait-il rancune pour l’avoir abandonné du jour au lendemain, sans plus donner aucune nouvelle ? Ses propres parents n’étaient au courant de rien, elle n’était pas prête à leur avouer son terrible secret, par ce qu’elle ressentait toujours cette honte, tenace. Affolante. Que dirait-il lorsqu’il la verrait, cette nouvelle Sydney ? Elle qui ne lui avait jamais fait part de ses sentiments, elle qui paraissait si froide et si inatteignable dans ce corps d’homme. S'était-il demander une seule fois si Sydney était heureux dans son corps ? Tout ce qu’elle lui avait offert, autrefois, étaient de simples sourires, qui renfermaient une infinie tristesse. Peu de paroles, beaucoup de regards, de gestes, de silence calmes et sereins, complices, même face au mensonge. 
    Elle avait aimé chaque instant à ses côtés, mais aujourd’hui elle voulait le voir, le toucher, le voir, le sentir. Ne plus lui mentir. Lui dire, à quel point il comptait pour elle, malgré ses mois d’absence. Mais était-il prêt, lui, à la voir comme elle était vraiment ? Malgré tous ses doutes, Sydney ne pouvait pas s'empêcher de sourire. 



    Jade est un jeune homme âgé de 26 ans maintenant. Il se plaisait à dire qu’il avait eu une vie tout à fait banale même ci ce dernière avait été adopté quand il était encore bébé par une famille americano-italienne. Malgré ce fait, il n’a jamais fait de crise identitaire bien qu’il est assez curieux sur ses vraies origines qui sont, elles, Sud coréennes. Il s’était toujours dis qu’un jour, il irait la bas pour retrouver sa vraie famille et leur demander pourquoi il l’avait abandonné. C’était pas comme une reproche mais plutôt un besoin intérieur d’assouvir cette curiosité. Le seul problème était la barrière de la langue. Jade parlait parfaitement bien l’anglais et l’italien mais le coréen c’était une toute autre histoire. Il y a quelques années de ça, il décida alors de prendre des cours. Au début, une simple option en cours au lycée. Ensuite des cours particuliers à la maison, qu’il se payait lui même avec des petits boulots à droite et à gauche. Puis finalement, l’apprentissage autonome, seul comme un grand avec des cours en ligne gratuits ou alors des films et feuilletons en streaming.
    Mise à part tout ça, il aimait ses parents. Pour lui, malgré la différence physique, c’était SES parents. Il s’était toujours dis que si ils avaient adopté c’est parce qu’ils avaient tellement d’amour et de bonté en eux qu’il fallait qu’ils expriment à travers un enfant. Enfant qu’ils ne pouvaient malheureusement pas avoir par voie naturelle. Et ils l’avaient choisi lui, n’était-ce pas beau ? Jade ne pouvait pas en vouloir à ses parents coréens de l’avoir abandonné car sans ça il n’aurait jamais eu la famille qu’il avait actuellement et qu’il chérissait tant.

    Jade c’était essayé aux études sans trop grand succès. Les seules matières dans lesquelles il excellait était la sport et les maths. Il avait finit par lâcher la fac après sa licence pour se trouver un petit job de croupier, au même endroit où son meilleur ami travaillait d’ailleurs. Ils étaient beaux ensembles. Leur amitié était envieuse et parfois même jalousée. Mais bien évidement tout n’était toujours pas tout beau et rose. La consommation excessive de Sydney l’énervait. Il s’efforçait à ne rien dire car lui même consommait mais il y avait tout de même des limites et parfois il ne pouvait s’empêcher de lui en toucher deux mots. Mais il l’aimait malgré tout et se disait bien que cette surconsommation cachait bien quelque chose. Il n’avait jamais cherché à savoir car Sydney était toujours assez pudique avec ses problèmes et même si une fois ce dernier avait tenté de lui parler d’un changement radical... il ne l’avait pas cru, pensant à une mauvaise blague de sa part.

    Sa vie était rythmée par son travail, son meilleur ami et sa passion qui était le sport, plus particulièrement le surf. Parfois, il ouvrait la porte à une petite minette car il fallait le dire mais vu le minois de Jade et son corps d’athlète, il n’était pas rare qu’il fasse tomber le cœur des filles.
    Rythme qui fut totalement boulversé par le départ de Sydney. Départ non prévenu. Pas de nouvelles depuis des mois maintenant. Que fallait-il en penser ? Jade était complètement perdu et sentait comme une légère trahison.
    Maintenant, sa vie rimait plutôt avec soirée, alcool, fumette de temps en temps et des avalanches de coup d’un soir.
    Il avait complètement arrêté de surfer. Il n’avait plus le temps de gérer une passion si grosse avec sa popularité extraordinaire. Bien sûr, il faisait toujours extrêmement à son physique et comment il s’habillait. Juste que ce qu’il faisait ne lui ressemblait plus. Peut-être essayait-il simplement de combler un trou en lui ? Il essayait de combler ce vide que son meilleur ami avait laissé après son départ sans réel succès.

    Il ne savait pas encore que Sydney était de retour dans les alentours. Qu’elle allait bien être sa réaction en découvrant cette nouvelle presque inespérée ?



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