SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    Harumi_chan
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    Date de création :
    le 16/03/2020 à 14:03

    Présentation
    Modifié le 19/03/2020


     

                 

    Contexte


    Lorsqu'elle était arrivé dans votre classe, alors que vous étiez encore en primaire, elle avait capté l'attention de tous. 
    Son handicap avait fait d'elle une bête curieuse et bientôt, vous, le plus populaire de la classe, vous avez déchanté pour finir par être oublié. 
    De rage, vous l'avez brimé, violenté et vous avez fait en sorte que tout le monde finisse par la rejeter pour le simple fait qu'elle était différente. Isolée, cette dernière avait quitté l'école et vous ne l'aviez plus jamais revu. 
    Devenu étudiant, vous rencontrez une jeune femme à l'université.
    Sans son handicap, vous n'auriez sans doute jamais cru qu'il s'agissait de la petite fille que vous aviez brimée à l'école primaire. 
    Comment allez vous réagir ? 



    Annie

    Annie, elle voulait devenir institutrice ou écrivaine, elle voulait partager, offrir. Elle le veut encore, c’est la seule chose qui n’est pas changé en elle. C’est tout ce qui importe, désormais. De pouvoir être ce qu’elle est, sans avoir peur d’être jugée.
    Elle voulait seulement être une amie, une épaule contre laquelle se poser. Elle a toujours aimé le contact et, bien qu’elle n’ait jamais su parler ni même entendre le moindre son, sauf à hurler près d’elle, elle voulait pouvoir comprendre et aider. Être acceptée.
    Mais peut-être voulait elle trop de choses après tout ? Maintenant, elle ne demande plus rien. Elle se méfie. Pas seulement des inconnus, mais de tout ce qui l’entoure, y compris de ses amis. Parce que, malgré tout, elle est “différente”. Alors, elle sourit, parce que plus que tout, elle a peur d’être seule, abandonnée. A nouveau. Que l’obscurité s’ajoute au silence. A nouveau. Elle ne supporterait plus la solitude, pas comme elle l’avait vécu autrefois.
    C’est seulement qu’elle a trop peur de s’ouvrir. De tomber à nouveau sur quelqu’un comme… Lui.

    Il est le seul qu’elle déteste réellement. Le seul qui soit parvenu à la faire pleurer. A la faire douter. Était-elle un monstre, pour qu’il puisse à ce point la haïr ? Elle avait fini par le penser, lorsque tous les autres s’étaient détournés. Qu’ils l’avaient chassés. Oui, Annie s’était enfuie, tête baissée, honteuse d’être une “handicapée”. De n’être qu’”Annie la muette”.
    Tout avait pourtant bien démarrée. Le collège était une première pour elle, n’ayant suivi de leçon qu’auprès de sa mère, qui avait souhaité veillé à sa sécurité. Au début, elle rentrait le sourire accroché aux lèvres : elle était heureuse, elle était aimée. Toutes les filles voulaient être ses amies. Mais les choses se sont dégradés. Il n’a pas apprécié. Que les regards soient posés sur elle. Qu’il ne soit plus sur le devant de la scène. Elle voulait être son amie, il voulait qu’elle disparaisse. Même après toutes ces années, après qu’elle ait fini par exister qu’elle n’était pas une monstruosité, la marque, SA marque, reste gravée.
    Un mauvais jeu, qui a mal tourné. il avait seulement voulu lui couper les cheveux… La cicatrice est toujours présente sur sa nuque, alors qu’elle garde désormais ses cheveux courts. Pour ne pas oublier. Le sang avait coulé et, cette fois-ci, ni les professeurs ni ses parents n’avaient pu fermer les yeux plus longtemps. Ils avaient déménagés et, avec les années, Annie était devenue plus assurée, plus affirmée, plus acceptée.

    Mais si l’ombre qu’elle s'entêtait à chasser venait soudainement à la retrouver ?

     



    Owen

    21 ans

    Gâté dés le plus jeune âge, Owen a grandi avec l’attention de tous ceux autour de lui. Très sociable, il n'a aucun mal à parler avec les autres et devient vite populaire parmi ses camarades et les professeurs dès l’école primaire. Studieux et joli garçon, il a une très bonne opinion de lui-même, ce qui peut parfois le rendre agaçant. Il n’est pas fin psychologue et a tendance à s’imaginer simplement que tout le monde fonctionne comme lui. C'est aussi un homme très fier de lui qui a horreur d’avoir tort et si c’est le cas, il ne l’admettra jamais quand c’est le cas. Son éducation est grandement due à son défunt père. Sa vision des choses change au fil du temps et il se met dans la tête qu’il est « supérieur » aux autres.
    Cette vision prend une plus grosse ampleur quand une nouvelle arrive au collège et plus précisément, dans sa classe. C’est la première fois qu’il déteste autant quelqu’un juste en la regardant. Faible, voilà ce qu’elle est. Il déteste qu’on puisse être aussi faible, aussi misérable et pathétique et stupide et… écœurante. Mais à sa surprise, les autres ne pensent pas comme lui, oh non ces filles ont tout de suite voulu être son amie. Une colère noire prit place dans son cœur à cette vue et il sut ce qu’il allait faire. Il s’en prenait de la pire manière possible à cette jeune fille, et ce, tous les jours jusqu’au lycée. Le pire ou le meilleur qui sait, c’est que tout le monde le suivait. La partie la plus satisfaisante et la plus horripilante est quand elle se met à pleurer bien sûr. Son père lui a dit que pleurer était un signe de faiblesse, depuis il hait les pleurs. Quelques jours avant son transfert, il voulut lui couper les cheveux mais le canif blessa sa nuque. Alors que tout le monde paniquait, à ses yeux le monde s’était figé : juste lui, la regardant avec des yeux vides, et elle.
    « Tu aurais dû crever. » sont les derniers mots qu’il lui dit. Elle change d’école trois jours plus tard et le lendemain, son père décède. « Le karma ? » lui demande le délégué de sa classe. « Je n’ai rien fait de mal pourtant. » répondit-il. Depuis la mort de son père, Owen s’éloigna peu à peu de son foyer. Il devint très vite indépendant voulant tout faire lui-même et n'ayant pas besoin d'aide tant qu'on lui laisse sa liberté. Sa personnalité ayant quand même évolué depuis le collège, il devient maître en l’art de l’hypocrisie à l’université. Un sourire, un autre sourire, de l’inquiétude, des mots doux, de l’encouragement, du chagrin. Tout est faux. La seule chose qui ait réellement changé est son cœur qui s’est endurci. Il s’est cependant adouci avec sa mère et est très attentif avec elle.

     


     

     

     

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