23/07

et au gré des circonstances, au gré de la Nuit qui l'habille, elle me plaît, elle force la transe

ses vitraux bloquent des rayons roses, capturent une lumière faible, noire, qui dévoile mes ecchymoses

à travers eux, filtrent et se dessinent des formes curieuses, maussades

je ne sais comment lui dire, lui faire parvenir qu'au gré de l'échec, je voudrais tout de même essayer, que l'on s'évade

qu'avec elle, la peur mue en curiosité

lorsque nos deux mondes se sont entrechoqués

un écho a rugi à travers tout mon univers,

retiens tes griffes acérées, ne me fais pas mal

fends mes chaînes

parle moi, fais moi comprendre

si je ne suis rien pour toi

si le rêve me condamne, quand tu me damnes

et au gré des circonstances, au gré de la Nuit qui l'habille, elle me plaît, elle force la transe

ses vitraux bloquent des rayons roses, capturent une lumière faible, noire, qui dévoile mes ecchymoses

à travers eux, filtrent et se dessinent des formes curieuses, maussades

je ne sais comment lui dire, lui faire parvenir, qu'au gré de l'échec, je voudrais tout de même essayer, que l'on s'évade

qu'avec elle, la peur mue en curiosité

lorsque nos deux mondes se sont entrechoqués

un écho a rugi à travers tout mon univers,

retiens tes griffes acérées, ne me fais pas mal

fends mes chaînes

parle moi, fais moi comprendre

si je ne suis rien pour toi

si le rêve me condamne, quand tu me damnes

I want to tell you about the story of how the moon fell back for the ocean, but it was too late.

For this telling to be unbiased, I would have to give you an insight on the ocean’s story as well, but that is his to tell and it is not my place to be taking that away from him. I also reckon that there is no shame in trying to tell your side of the story, and that in trying to be fair with everyone, you might end up losing yourself.
Rather than describe events, I want to paint them with my own colors, insufflate them with a little bit of life. You should  therefore know that, while this all legitimately happened, some parts of this story might not have been understood in the same way, might not have been felt with so much or so less depth by all of its participants. And that does not diminish of one's struggle.

This is a story in three arcs. Will they ever see light ?
25/07/21. it seems this story has reached its epilogue

You're gone,
but the feeling is forever.


un peu partout (les images aussi), des liens cliquables qui devraient vous rediriger vers des chansons (pour la plupart) qui me plaisent/ont une signification particulière pour moi

vous pouvez m'appeler schroom, schroomi/y, champi ; mon appelation préférée reste à ce jour nox, mais libre à vous de m'appeler comme bon vous semble. je n'arrive pas très bien à prendre soin de moi alors je m'occupe d'une plante, il y'a quelque chose de très gratifiant et maternel à la voir s'épanouir.j'aime beaucoup écouter de la musique et tout reporter au lendemain, les jeux vidéos et dormir, mais surtouuut les patisseries
je me demande si ça me ferait plus plaisir si on ne me genrait pas ou si je n'existais pas. je considère avoir beaucoup d'amour à offrir, mais aussi beaucoup de rage à contenir, alors des fois ça ne fait pas bon mélange. ils ne liront pas ça mais je m'excuse auprès des gens que j'ai pu blesser. auprès de moi-meme aussi.
j'aime bien éecrire, ce qui ne fonctionne pas très bien avec le syndrome de la page blanche
mon ordi ne s'allume plus. :(
au risque de paraitre crade, j'aime bien les douches quand j'ai le moral pour
j'aime me réveiller avant mon réveil (oui, je vieillis), et je peine à déterminer si je préfère voir le jour se lever ou se coucher (écoutez cette merveille ou celle-ci pendant que le soleil décline derrière les nuages, c'est très particulier)
suite logique des choses : j'adore regarder le ciel la nuit et chercher les constellations
par contre, je déteste les injustices, les profiteurs, mon emploi du temps et plein d'autres choses auxquelles je ne veux pas penser
personne ne m'avait dit que c'était si difficile d'etre soi-meme

j'ai eu froid tout un jour sans me rendre compte que j'avais laissé la porte de mon balcon ouverte (18/11/21)

you're not what i'm looking for ; at most, you're what i make you out to be

i wish i was more fair

but it's fine, when you don't care

still, there's something about it. is there, really ? i'm merely seeing things

white all around him, white noise, white hues, my mind freezes

yet, still so dim. eyes so bleak. eyes so bright

these things that i feel

this time, are they real. i doubt so.

surely not. but in your eyes i see both creation and destruction

today i saw myself. a diaphanous silouhette reflected in them. hints of yellow, but drowning in white. do you see me as i see myself ? do you see yourself in me ? what do you see

(27/11/21) now i know, you don't see me. you never did, did you ?

il fait froid ; tes traits se dessinent dans ceux de la pluie

l'océan est agité, la lune a peur alors elle se cache derrière les nuages

ça ne sert à rien, il la voit toujours, car elle vit en lui, tout comme il vit en elle

elle hésite à se montrer et par moments, elle laisse des éclats d'elle se refléter en lui

mais la lune a peur. elle est lasse de voir se répéter les mêmes histoires, les mêmes rêves, cauchemars

l'océan est égoïste, l'océan est immature. la lune ne lui dit pas tout

des ruelles font écho à ce qu'ils étaient, des minutes parlent de lui ; au final, il ne la quittera jamais

tant que la lune continuera de briller dans les cieux, l'océan continuera à vivre en elle

be honest with yourself ; the moon was never in love. not with any more than an idea

(02/12/21) au terme de ces quatre années, je peux enfin dire avec conviction : j'ai changé. j'aimerais pouvoir dire que je suis encore loin de mon objectif, mais j'ignore jusqu'à sa nature. je ne pense pas croire en l'idée que l'on a tous un but à accomplir, avant de quitter cette terre. j'aimerais juste faire ce qui me plait, sans avoir à me soucier de ma santé, de mes finances, ou de ceux que j'aime. faudrait-il encore que je sache ce qui me plait, ahah. mais, durant ces quatre dernières années, j'ai appris tellement de choses. rencontré tellement de personnes. j'ai toujours les mêmes problèmes, les mêmes doutes, et surtout les mêmes défauts. mais ma vision du monde change. et surtout, je suis toujours là, à un stade où je me serais pensé éteint. des fois ça va, et des fois je me demande pour quoi, pour qui. j'ignore encore la réponse. je ne la recherche pas nécessairement ; je n'ai pas cette maturité ou cette volonté.

aujourd'hui, si je vois un chien dans la rue, que j'écoute de la musique et que j'arrive à savourer un repas -encore mieux si je fais la sieste ensuite, je considère que j'ai tout gagné. :)