SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
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    le 23/08/2010 à 19:20

    Présentation
    Modifié le 25/04/2011

    Bonjour!


    A l'heure de la mode "Vampire", j'aimerai mettre les choses dans l'ordre. :)

    Certaines personnes se disent "fan de vampire" alors qu'elles se limitent à "Twilight". Je trouve ça un peu dommage. J'aimerai mettre les choses à plat.


    I ntroduction. 


    Un vampire est une créature mi-morte et mi-vivante qui, suivant divers folklores et superstitions populaires, se nourrit de sang afin d'en tirer une force vitale. La légende des vampires puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et l'on retrouve des êtres légendaires dotés de caractéristiques des vampires dans toutes sortes de cultures à travers le monde.


    Le personnage du vampire fut popularisé en Europe au début du 18esiècle et émergea plus spécifiquement en Europe orientale, dans les Balkans: dans les traditions folkloriques locales, les vampires étaient décrient comme des revenants qui, visitant leur aimée, causaient mort et désolation.C'est en Serbie, vers 1725 que le mot «vampire» fait son apparition. A la même époque, Augustin Calmet, décrit le vampire comme un «revenant en corps», se distinguant ainsi des fantômes ou esprits.


    Le personnage plus charismatique et sophistiqué du vampire des fictions modernes est apparu avec la publication en 1819 du livre The Vampyre de John Polidori dont le héros mort-vivant fut inspiré par Lord Byron. Le livre remporta un grand succès mais c'est l'ouvrage que Bram Stoker écrivit en 1897, Dracula, qui reste le meilleur du genre, établissant l'image du vampire toujours populaire de nos jours dans les ouvrages de fiction, même s'il ne garde pas les spécifications de ses ancêtres folkloriques.

     

    Le Vampire dans l'Antiquité.

     

    Dans la Grèce antique, les ombres du royaume d'Hadès sont friandes du sang des victimes. Les Anciens craignaient l'errance de leur âme sur Terre s'ils n'étaient pas enterrés par leur famille ou leurs amis car le repos définitif venait de l'incinération, ce qui explique en partie le conflit concernant la sépulture refusée par Créon au cadavre de Polynice. Aristée, Platon et Démocrite soutenaient que l'âme peut demeurer auprès des morts privés de sépulture. Les âmes malheureuses et errantes se laissent alors attirer par l'odeur du sang. Les devins se servaient alors de ces âmes pour deviner les secrets et trésors. Ayant connaissance de leur présence, les hommes cherchèrent des moyens pour les apaiser ou les contrer. En Crète, selon Pausanias, on enfonçait dans la tête de certains morts, un clou. Ovide aussi parlera des vampires. Théocrite évoque aussi les empuses (spectres multiformes de la nuit pouvant se muer en monstres innommables ou en créatures de rêve.)


    Dans l'Empire romain, on trouve la loi Jus Pontificum selon laquelle les corps ne devaient pas êtres laissés sans sépulture. De plus, les tombes étaient protégés contre les voleurs et ennemis. Les violations étaient considérées  comme sacrilège et punies de mort. On rencontre Lamia, une goule nécrophage, reine des Succubes dévorant les foetus et effrayant les enfants la nuit. De Lamia viennent les lamies, plus nécrophages que vampires: lascives, ondoyantes, serpentines, avides de stupre et de mort, aux pieds de cheval et aux yeux de dragon. Elles attiraient les hommes pour les dévorer et peuvent s'apparenter aux Succubes. On note aussi les styges, démons femelles ailées munies de serres, ainsi nommées à cause de leurs cris perçants, et les onosceles, démons aux pieds d'ânes qui s'attaquaient aux voyageurs égarés...

     

    Le Vampire au Moyen-Âge.

     

    Au 12esiècle, les vampires étaient censés être si nombreux en Angleterre qu'ils étaient brûlés pour calmer la passion populaire. Plus tard, au 14e siècle, Herenberg cite précisément deux cas en 1337 et 1347: les présumés coupabless de vampirisme furent empalés et brûlés. De même, au 15esiècle, les épidémies de pestes sont l'occasion pour la population d'une véritable frénésie anti-vampire. On voit apparaître au 16esiècle, la première grande figure du vampirisme: la comtesse hongroise Élisabeth Báthory. En Moravie, l'évêque d'Olmütz, devant la multiplication des plaintes des villageois de la région, mit sur pied des commissions d'enquêtes. Le premier cas de vampirisme attaché à un nom et étudié un tant soit peu est celui de Michael Casparek, en 1718. Son cas fit l'objet d'une enquête officielle, dans son petit village de Liptov en Hongrie. Malheureusement, très peu de données ont pu parvenir jusqu'à nous. Le mot «vampire» apparaît pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz, un paysan serbe, qui reste encore à ce jour le cas le plus célèbre de vampire historique dans le monde. Vient ensuite celui d'Arnold Paole, soldat et paysan autrichien mort en 1726 et à l'origine de deux épidémies de «vampirisme» dont la seconde, en janvier 1731, fit l'objet d'un rapport circonstancié par le médecin militaire Johann Flückinger, généralement connu sous le titre de  Visum et Repertum. Ce rapport fut abondamment repris et fit probablement couler encore plus d'encre que le cas Plogojowitz. Le plus célébre reste cependant Sava Savanovic. Auparavant, on parlait de «vampyr». Un autre cas de vampirisme est celui de Johannes Cuntius de Silésie.

     

    Le cas Báthory.

     

    La comtesse Élisabeth Báthory a grandement inspiré les légendes de vampires. Cette aristocrate hongroise du 16e/17e siècle, aurait torturé et tué un nombre incertain de jeunes filles. Des légendes prétendent qu'elle tuait dans le but de se baigner dans le sang de ses victimes afin de rester éternellement jeune. Ces histoires ont été largement écartées par les historiens modernes, mais elles subsistent dans les croyances populaires. Bin qu'elle ne présente aucun signe caractéristique des vampires (elle ne boit pas le sang), elle reste pour beaucoup l'incarnation du côté aristocratique du vampire, à l'inverse des autres témoignages qui, plus tard, porteront sur des paysans.

     

    Le cas Vlad Tepes Dracul

     

    Vlad III Basarab, dit Tepes («l'Empaleur» en roumain) ou encore Draculea (le latin draco a donné drac en roumain, "le dragon" et "le diable") est aujourd'hui fortement associé au mythe du vampire. La source de la légende est une propagande lancée à l'époque contre le prince, qui pour être sanguinaire ne l'était pourtant pas davantage que ses détracteurs contemporains. Des luttes de pouvoir de l'époque il nous reste ces écrits plus ou moins diffamatoires qui ont fait entrer Vlad III Basarab dans l'histoire. Il reste cependant connu pour l'imaginaire collectif sous le nom de Vlad l'Empaleur. Ce prince de Valachie du 15e siècle, dont la réputation était sanguinaire, a inspiré Dracula, le roman de fiction de Bram Stoker, qui dépeint un vampire en Transylvanie et au Royaume-Uni au 19esiècle. Les nombreuses reprises littéraires et cinématographiques ont fini par faire de Dracula un personnage de la culture populaire mondiale. Historiquement, Vlad était un prince chrétiens orthodoxe membre de l'Ordre du dragon depuis l'adhésion de son père, Vla II le Dragon, d'où le nom de Draco, pour Dragon.


    Science et Vampirisme.

     

    Plusieurs causes rationnelles peuvent expliquer de nombreux cas supposés vampirisme ou ont pu alimenter les fictions les concernant.

     

    Pathologies.

     

     Différentes pathologies longtemps inexpliquées ont pu contribuer à l'édification des légendes concernant les vampires et dessiner leur spécificités.

    La rage a été comparée au vampirisme par les fortes similitudes dans les symptômes et les comportements de ceux qui en sont atteints: chez les animaux, comportement agressif notamment par la morsure, hyperesthésie (sensibilité excessive des sens, à la lumière, ou aux odeurs, par exemple), ... chez les hommes, teint pâle (hypersensibilité à la lumière empêchant de sortir au soleil), hydrophobie (sans doute due à une hypersensibilité à l'eau), ... En outre de ces symptômes qui suggèrent des similitudes avec les légendes sur le vampirisme, la rage se propage, entre autres par la morsure d'animaux, notamment de chauves-souris vampires. Enfin, une épidémie de rage a sévi en Europe de l'Est au moment de l'apparition des premiers récites de vampires.

    On peut également mentionner la tuberculose dont le mode de propagation ressemble beaucoup à certains récits de vampirisme, le lupus erythematosus, la catalepsie ou encore la porphyrie, déficit d'une des enzymes intervenant dans la dégradation de l'hémoglobine qui peut entrainer un rougissement de l'urine après exposition à la lumière ou se traduire par une hyperpilosité.

    On peut citer également la maladie xeroderma pigmentosum. Les individus atteints ne peuvent s'exposer aux rayons solaires, sous peine de voir apparaître de graves lésions au niveau de la peau; la peau acquiert aussi une couleur très pâle du fait d'un bronzage totalement inexistant.

    Enfin, une pathologie rare appelée vampirisme clinique est un comportement qui consiste en l'ingestion de sang humain, le sien propre (auto-vampirisme) ou celui d'autrui. Ce comportement est généralement le symptôme d'une affection psychiatrique.

     

    Autres éléments.

     

     

     D'autres éléments ont pu alimenter les légendes tels des enterrements accidentels ou les cadavres bien préservés dans des terres riches en arsenic, qui favorise leur conservation. Les cas les plus célèbres de vampirisme sont signalés en terre orthodoxe, où certains cas de non-putréfaction, ceux notamment d'excommuniés est signe diabolique (au contraire du catholicisme qui la considère comme un signe divin).


    (Suite à venir. Patience.)



     

     

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