SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    fullmoon8
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    le 04/11/2012 à 22:07

    Présentation
    Modifié le 04/11/2012

     

                                         bonjour à toutes et à tous,

     

    comme son nom l'indique, ce club est essentiellement destiné à Lynna et Misachi, afin qu'elles puissent critiquer à leur aise mes modestes textes, néanmoins ce n'est pas pour autant un club privé, aussi peut s'inscrire qui veut, à condition bien entendu de respecter les règles des correction de base.

    voilà, bonne lecture! (j'espère..)

     

    le premier texte n'est pas fini, mais j'en poste une partie maintenant pour satisfaire ces dames! à la demande de lynna, la partie "gore" viendra par la suite.

     

         "Tommy Heath traversa rapidement la rue déserte en serrant contre lui une petite boite en carton et poussa le portillon de la maison en face de chez lui. Il s’engagea dans une allée en dalles grises qui contournait la villa et s’approcha de la porte du garage, à moitié ouverte. Le garçon se glissa en dessous et s’arrêta un instant, le temps que ses yeux s’habituent à la semi-obscurité ambiante. Cet endroit le faisait toujours autant flipper, même s’il y était déjà venu cinq ou six fois. Au mur, de vieilles roues de vélo étaient accrochées avec quelques outils de jardinages, et une scie était posée sur un établi recouvert de sciure, dans un coin de la pièce. Le béton était maculé de traces d’huiles laissées par la vieille voiture de la famille. Tommy n’avait jamais été très calé en automobile, mais ce qui était sûr, c’est que cette caisse datait vraiment.  Si elle n’était pas là, alors le père de Hunter devait être sorti.  Tant mieux, pensa Tommy.  Cet homme avait un don pour le mettre mal à l’aise rien qu’en le regardant, et ça ne s’arrangeait pas quand il ouvrait la bouche. Une fois, il lui avait demandé si sa maison était équipée d’un système d’alarme efficace. Tommy croyait savoir qu’il travaillait dans une agence d’assurance, mais depuis ce jour il vérifiait tous les soirs que l’alarme était bien branchée. Deux fois quand il était seul.  Ce qui était dans la boite remua, et Tommy secoua violemment le carton. Il y eut un bruit sourd puis un faible gémissement, qui tira un sourire en coin au garçon. Il devait livrer ce truc vivant, certes, mais pas forcément en parfait état, et il avait eu suffisamment de mal à le capturer pour ne pas avoir envie de prendre une petite revanche.  Il eut une hésitation, et secoua la boite encore une fois. Il ne se lassait pas du couinement terrifié de la bestiole à l’intérieur.

    La porte à l’arrière du garage s’ouvrit brusquement et le jeune homme sursauta au grincement qu’elle fit.

    « -t’es en retard, marmonna une voix dans son dos.

    Tommy se retourna, les mains insensiblement plus crispées sur la boite. Hunter le regardait, une cigarette à la main et  l’épaule appuyée contre le chambranle de la porte.

    Le garçon haussa les épaules :

    -ça devient difficile de trouver ce que tu cherches dans le coin, dit-il. Les gens sont méfiants maintenant. C’est qu’ils y tiennent à leurs petites bêtes, lâcha-t-il dans un rire étranglé.

    - je m’en fous, répondit l’autre en écrasant son mégot sur le béton. Je te paye assez cher pour que tu me rapportes ces trucs, et si tu ne peux plus, je proposerai l’affaire à quelqu’un d’autre, c’est pas à moi que ça va poser un problème.

    Tommy sentit ses paumes devenir moites, et le mouvement soudain à l’intérieur du carton faillit lui faire lâcher sa précieuse marchandise.

    -c’est bon, je peux me débrouiller. Si tu pouvais juste rallonger les délais d’un ou deux jours tu vois, ça suffirait.

    Il marqua une pause, ses yeux fixant alternativement le sol puis Hunter.

      Et puis, tu sais que j’ai besoin de cet argent.

    Hunter lâcha un petit rire méprisant :

    - je sais. Déjà en manque hein ? fit-il en regardant les yeux cernés et légèrement injectés de sang de son interlocuteur. T’inquiète, je te garde pour le moment.

    Il pointa du doigt la boite que Tommy avait toujours dans les mains.

    -t’as ce que je t’ai demandé ?

    -oui. Un blanc. Ils ne sont pas facile à trouver de cette couleur tu sais ?

    Hunter lui fit signe de se taire d’un geste agacé.

    -ça je m’en fous, c’est ton problème.  Montre.

    Tommy entrouvrit le carton, et Hunter approuva d’un hochement de tête. Il sortit une petite liasse de billets de sa poche et la jeta aux pieds de son livreur.

    -donne la boite et tire-toi maintenant.

    Le garçon ne se fit pas prier. Il ramassa l’argent et se glissa rapidement sous la porte du garage après un vague signe de la main. Il savait déjà que d’ici quelques jours  il trouverait une enveloppe à son nom dans sa boite aux lettres, et à l’intérieur juste un morceau de papier avec une couleur et la date à laquelle il devrait faire sa prochaine livraison. Il travaillait pour Hunter depuis deux mois maintenant et le boulot, quoiqu’un peu étrange lui convenait. C’était bien payé, assez pour qu’il puisse s’approvisionner aussi souvent qu’il en avait besoin, et Tommy devait bien avouer que ses « missions », comme il les appelait en son for intérieur, l’amusaient de plus en plus, au point qu’il n’éprouvait même plus le besoin de savoir ce qu’il advenait  des choses que contenaient les boites.  Il tourna au coin de la grande rue qui menait au centre-ville, la main dans sa poche serrée sur la liasse de billets. Il connaissait des types qui allaient être contents de le voir arriver.


       Une fois Tommy parti, Hunter s’approcha de la boite au sol et s’en saisit. Un faible bruit s’en échappa, et il eut un sourire. Ne t’inquiète pas mon mignon, pensa-t-il, je vais bien m’occuper de toi. Il descendit la volée de marches qui menaient à la cave, et ouvrit une porte à moitié dissimulée derrière une étagère métallique et poussiéreuse. Le battant se referma derrière lui dans un claquement sec.

    Le garçon s’avança dans la pièce et posa son colis sur la petite table en bois usé, seul meuble  de l’endroit à l’exception d’un canapé défoncé et d’une vieille commode.  son père l’avait laissé s’installer ici peu de temps après l’emménagement, et ne se souciait guère de ce qu’il pouvait y faire. A vrai dire, il se souciait assez peu de son fils tout court.  Hunter s’assit sur le canapé et poussa un soupir de contentement.  Il avait attendu ce moment toute la semaine.

    Un léger mouvement souleva alors le haut de la boite et une petite tête soyeuse apparut. Hunter se pencha vers elle : les pattes appuyées sur le rebord du carton, un chaton blanc avec une tache noire sous l’œil gauche le regardait, ses grands yeux braqués sur lui.  Le jeune homme tendit la main, et sortit la petite créature de la boite avant de la poser au sol. Incertain, le chaton regarda autour de lui, avant de faire quelques pas hésitants.  Il s’approcha du canapé avant de sauter dessus en ronronnant, heureux sans doute d’y trouver plus de confort que dans le carton. Hunter sourit en caressant l’animal. Tommy l’avait bien choisi, il était vraiment mignon.

    Mais le problème, avec ce genre de bestioles, c’est qu’elles bougeaient trop.

    Il se leva et alla chercher quelque chose dans le premier tiroir de la commode. Une paire de gants taillée dans un simulacre de cuir. Il s’était fait avoir la première fois, mais depuis il faisait plus attention. Les traces profondes de griffures sur ses mains lui avaient déjà attiré des commentaires étonnés au lycée.

    Il se rassit sur le canapé, et le chaton vint se blottir contre lui en miaulant. Hunter recommença à le caresser  et le prit sur ses genoux.  Le petit chat ronronna et se roula sur le dos. Sur son ventre, les poils et la peau étaient très fines, et le garçon pouvait sentir les os sous ses doigts, il aurait pu les briser d’une pression un peu plus forte s’il l’avait voulu, mais le squelette devait rester en bon état.

    Il devait se mettre au travail maintenant, s’il voulait avoir fini le plus important avant le retour de son père.


                      la suite plus tard, interdiction aux deux furies à qui est dédié ce club de me hurler dessus pour savoir comment va finir le chat...










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