SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    lolxloveyou
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    le 10/06/2013 à 13:56

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    Modifié le 28/06/2013


     

    Woods.

     

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      REGLEMENT

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    PRÉSENTATION

    Sur ce club je posterai l'histoire de Léna, adolescente de 16 ans qui ne supporte plus sa vie actuelle et décide de tout changer.
    Vous n'avez jamais rêvé de totalement changer votre vie?
    Léna ne le rêve pas, elle le fait.
    J'espère que ce roman sorti de mon imagination vous plaira et que vous pourrez rêver l'espace d'un instant à travers ces quelques lignes. 
      CARTE DE MEMBRE

    Vous pouvez également en commander!

     

     

    CHAPITRES

    PROLOGUE

    16 Février 2013.                                                                                                                            φ
    Je suis dans ma chambre, il est environ 19h00. J'ai terminé mes devoirs: Mon compte-rendu sur un des livres d'Agatha Christie, deux exercices de mathématiques et une leçon d'SVT à apprendre.
    En ce moment j'écris, assise sur ma chaise, face à ma fenêtre, une tasse de thé en main, comme à chaque fois que je déprime. On pourrait appeler ça une déprime passagère suite à ma récente séparation, sauf que c'est moi qui ai rompu. C'est pour ça que j’appellerai plutôt ça un ras-le bol, une lassitude générale.
    J'ai envoyé balader tous mes problèmes, mon petit copain fou amoureux de moi qui me collait tellement qu'il avait réussi à me dégoûter de son parfum, ma meilleure amie qui critiquait tellement les autres que j'avais fini par lui balancer un verre d'eau à la figure en lui disant que comme W.Shakespeare l'avait si bien dit, mais aussi toute autre personne ayant essayé de m'approcher pour pouvoir faire de moi sa bonne action du jour. Aujourd'hui a donc été une journée bien remplie.
    Demain je n'irai pas en cours, ni après demain, ni le jour d'après d'ailleurs. Jusqu'à ce que ma mère décide de venir me parler pour me demander pourquoi moi qui étais tant studieuse m'étais soudainement mise à sécher les cours, puis sans aucune explication je lui dirai que je veux changer de lycée, elle me demandera bien évidemment pourquoi mais je ne répondrai pas, et après une semaine sans un mot, elle acceptera.

    CHAPITRE I

    20 Février 2013.                                                                                                                            
    Je prends ma veste et sors. M'asseoir sur ce banc qui m'a toujours intriguée était pour moi une sorte de victoire. Je n'ai jamais su pourquoi, mais je n'y réfléchis pas énormément non plus, lorsque l'on réfléchit trop on trouve la vérité et c'est en trouvant la vérité qu'on casse la magie. Ce banc est au milieu d'une forêt, ce qui m'a toujours valu la question suivante:
    << Mais pourquoi installer un banc ici, au milieu de nulle part, dans une forêt où je dois être la seule à aller?>>
    Ce banc était très spécial, c'était un banc à étage, je m'asseyais sur le haut du banc depuis peu, lorsque j'étais petite je ne pouvais pas l'atteindre et je m'asseyais donc sur le bas, sans fierté quelconque puisque je n'accédais pas à l'étage supérieur. Le froid commençait à se faire ressentir ce qui m'empêchais d'écrire, lorsque je vis cette enveloppe sur l'étage inférieur, simple, blanche, sûrement faite à la main car elle ne contenait aucune case pour y inscrire quoi que ce soit, ni de destinataire, ni d'adresse, pas même un expéditeur, ce qui n'avait pas empêché à son auteur d'y inscrire en toute lettre mon prénom.
    Je ne connaissais pas d'autre Léna dans ma petite ville perdue, mais je n'étais peut-être pas la seule. J'ouvris cette épaisse enveloppe pour n'y trouver aucune lettre, mais un dessin, me représentant sur ce banc, à en juger par ma tenue cela devait dater d'il y a 4 jours, mais ce T-Shirt n'était pas nouveau alors je ne pouvais rien affirmer. Quoi qu'il en soit un gros taré s'ennuyait suffisamment pour regarder une ado de 16 ans écrire sur un journal et n'avait rien d'autre à faire que de la dessiner puis de ne pas oser lui donner en face. 

    Malgré mes pensées négatives j'observais maintenant ce dessin depuis des heures, devant ma fenêtre, sur ma chaise, une tasse de thé en main mais avec un plaid cette fois-ci. Il était très beau.
    Il représentait un point de vue d'ensemble, où l'on me voyait, assise en tailleur sur l'étage supérieur du banc, je portais une veste en jean, un débardeur bleu marine, un short en jean lui aussi, le froid m'avait obligé à sortir avec une écharpe noire et des collants bleu, la pluie elle m'avait obligée à porter des petites bottes noires. Mes cheveux ont toujours été d'un noir ébène et j'assume depuis peu les légères boucles qui me rappelaient mon père mais qui étaient réellement superbes. Mon maquillage était lui aussi reproduit à la perfection et le dessinateur mystère avait visiblement un crayon aussi bleu que mes yeux. Il avait dessiné mon joli carnet rouge en daim et était allé jusqu'à reproduire les détails de mon crayon.
    Il n'avait pas prît la peine de dessiner la forêt, j'étais seule sur ce banc, un dessin plein de détails mais sans paysage.

    CHAPITRE II

    22 Février 2013.                                                                                                                             ×

    Demain je retournerai au lycée. Quelle sublime nouvelle. Il aura fallu que je me mette à dos ma meilleure amie pour que ma mère m'annonce qu'elle était de nouveau en couple, et ça depuis 6 mois, elle me le cachait pour mon bien, enfin tout le tralala qui soulage bien la conscience. C'est du sérieux et il ne veut pas bouger, alors elle non plus.
    Imaginons un instant l'inverse, je suis en couple depuis 6 mois, je couche avec un garçon sans que ma mère ne le sache, rien que pour ça je me serai faite étrangler, sauver, puis attacher, maltraiter, sauver, battre, sauver, jusqu'à ce qu'elle décide que j'aie suffisamment souffert, et qu'elle me laisse saine et sauve. Ou alors elle me priverai de sortie, c'est sûrement plus crédible.

    23 Février 2013.                                                                                                                             ¦

    Je pose mes affaires de l'après-midi dans mon casier, juste à côté de celui de mon ex:
    <<Tu vas mieux? J'ai cru que tu ne reviendrais pas! On se fait un ciné cet après-midi? Lança Thomas
    - Pardon?
    - Un ciné, tu vois, le truc avec un écran où on projette des films, je me disais qu'on pourrait aller voir un film romantique tu vois?
    - Un cerveau, tu vois, le truc qui te sers à comprendre quand je te dis: "ECOUTEZ MOI, JE CONSEILLE A TOUTES LES FILLES DE CE LYCÉE DE NE JAMAIS SORTIR AVEC THOMAS! CERTES L'ASPECT VISUEL N'EST PAS DÉPLAISANT MAIS EN PLUS D'ETRE MÉDISANT ET LOIN D'ETRE INTELLIGENT IL EST COLLANT!" C'était ma manière de rompre tu sais?>>

    Il est parti sans dire un mot. Je suis surprise qu'il soit revenu me parler, un manque d'intelligence dont il fait preuve, en même temps, s'il réfléchissait ça se saurait.

    J'ai suivis mes cours de manière basique, me mettant seule pour ne pas me retrouver assise de mon ancienne meilleure amie qui elle a eu une finesse d'esprit qui ne lui ressemble pourtant pas et qui n'est donc pas venue m'approcher, ce qui ne m'a pas empêchée de l'entendre me critiquer.

    Pour le moment je suis sur le banc, mais il va falloir que je rentre réviser. Je repense souvent à la personne qui m'a dessinée, bizarrement je me suis tout de suite imaginé que c'était un homme mais en y réfléchissant, cela pourrait être une femme. Mais je me questionne sur l'identité du dessinateur, après tout, il connaît mon prénom, et sait que je suis là, peut-être même qu'il me regarde. Après avoir dit ça je n'ai pas pu me retenir de regarder aux alentours, mais personne pour m'observer cette fois si, je me suis donc baladée dans la forêt à sa recherche. Sans résultat concluant je suis retournée à mon banc, avec surprise j'aperçu quelque chose sur le banc.
    Une enveloppe. Mon coeur battait si fort, j'étais effrayée cette fois-ci.
    Un acte qui la dernière fois aurait pu passer pour de la timidité me paraissait maintenant clairement pour de l'espionnage ou du voyeurisme. Je m'approchais lentement de l'enveloppe, la même écriture soignée que la dernière fois y avait encore inscrit "Léna". J'ouvris l'enveloppe qui me semblait énorme par rapport à la fois dernière et y découvris plusieurs dessins, tous me représentaient ici, avec mon carnet et mon crayon, portant différentes tenues que je possède et différentes coiffures comme des chignons et des queues de cheval, ce qui prouvait bien que le dessinateur m'observait depuis longtemps, il était évident qu'il ne sortait pas cela de son imaginaire puisque ces tenues m'appartenaient.
    Il n'y avait jamais de paysage, le dessinateur n'a pas prit une seule fois la peine de dessiner les feuilles sur le sol, l'herbe, ou bien les arbres, mais a toujours dessiné chaque trait qui me concernait.

    Je pris mon sac. Mon premier réflexe a été de courir et si j'y étais encore en ce moment même je referais exactement la même chose. Je suis terrifiée. Je suis sur mon lit, je crois que ce n'est pas arrivé depuis longtemps que je me pose ici, au lieu de me poser sur ma chaise. J'ai remplacé mon thé de la déprime par un cahier sur lequel j'ai déposé une feuille blanche. En main, je tiens mon crayon.

    J'essaie tant bien que mal de dessiner le visage imaginaire de mon dessinateur mais c'est impossible. Je commence à dessiner la forêt, le banc, chaque détail qui m'a marqué, chaque arbre, mais sans moi. Je me mis à faire une enveloppe blanche et je déposa mon dessin à l'intérieur. Oui mais voilà, je marque quoi? Je ne sais pas son prénom... Après une longue réflexion j'y inscris:
    <<Gros pervers>>
    Je la déposerai demain.

    CHAPITRE III
    24 Février 2013.                                                                                                                             ∞
    Je vais en cours, il est 8h05, je dois partir à 8h10 pour arriver à 8h12 à mon arrêt de bus, avoir 23 minutes de bus, arriver à 8h35, marcher jusqu'à mon lycée, arriver devant le portail à 8h38, le temps d'aller jusqu'à ma salle de maths et que le professeur ouvre la porte je serai assise à 8h42.

    Ma journée a été épuisante, d'abord parce que malgré ma peur j'attendais avec une impatiente mortelle de rejoindre mon dessinateur afin de découvrir son identité et de lui donner ma lettre, mais aussi parce que cette garce de Jenna n'a pas pu s'empêcher de venir me parler aujourd'hui ce qui prouve qu'elle n'a aucune forme de finesse d'esprit en elle, comme j'ai voulu le croire hier, ce qui en soi n'est pas une réelle surprise.

    Lucas est un mec spécial, très réservé, froid et il est assez flippant.
    Je pourrais dire que tout le monde l'ignore mais c'est faux, tout le monde l'évite, personne ne veut le croiser car il a fait une tentative de meurtre, évidemment c'est lorsqu'il s'est approché de moi pour me lancer un: <<Notre prochain cours est en quelle salle?>> que Jenna est arrivée et en a profité pour me descendre: <<Léna, on dirait que tu te fais de nouveaux amis. Dommage que ce soit des tueurs.>>
    Et là... Je n'ai pas pu m'empêcher de lancer ceci, devant le principal:

    <<Oh, Jenna, tu t'es faite renverser?!
    - Non, pourquoi tu me dis ça? T'es devenue tarée.
    - Oh merde, me dit pas que c'est ta tête naturelle quand même? Tu sais, si tu achetais moins de maquillage pour te le coltiner au visage tous les matins en grosses couches t'aurais de quoi de payer une bonne chirurgie esthétique. Au fait, j'espère que ton maquillage est waterproof!
    - Tu te crois drôle?! Je vais t'en coller une!>>

    Et lorsqu'elle s'est approchée de moi je lui ai versée ma bouteille d'eau à la figure. Puis je suis partie. Cette scène a fait rire beaucoup de monde, mais pas moi.

    Je suis convoquée chez le principal, le moindre petit excès est pour lui un drame, ça n'a rien d'étonnant qu'il convoque donc des élèves pour une seule petite mauvaise note, bien sûr il ne le fait qu'avec les bons élèves, il a abandonné l'idée de sauver les mauvais. Evidemment je vais me faire déchirer.
    Je crains plus ma mère que le principal mais si je m'en sors bien je pourrai lui faire tenir sa langue. Enfin, tout ce sait dans une petite ville comme la mienne mais je m'arrangerai. C'est ça ou comme dit le mec de Minute Papillon, je me ferai: Casser, doucher, troué, et ma mère n'aura plus qu'à m'enterrer. (Pour comprendre il suffit de regarder cherchez: Minute Papillon L'imagination sur youtube)

    Vu qu'il aime parler le directeur en a pour au moins une heure alors qu'il n'y a qu'un élève devant moi, sans compter celui avec lequel il parle.
    Et vu que je n'aime pas m'ennuyer je sors mon Iphone pour faire quelques recherches, avec un peu de chance mon dessinateur aura un blog. Je visite plusieurs blogs avant de tomber sur un blog skyrock intéressant, puisque certains dessins postés me représentent. Je panique, le dessinateur n'est pas le même, les crayons utilisés sur le blog ne sont pas de couleur et le style non plus, j'aurais 2 dessinateur dont une femme de presque 40 ans selon ce qu'indique le profil du blog?! (Le blog sera bientôt disponible pour vous mes lectrices adorées. ;D) Mon coeur accélère lorsque le principal ouvre la porte en prononçant mon nom, je range vite mon téléphone sans refermer l'onglet par manque de temps, et rentre dans le bureau du principal:

    <<Assis-toi je t'en prie.
    - Merci monsieur...
    - Tu sais pourquoi tu es ici?
    - Je... Pour mon accrochage avec Jenna?
    - Je me fais du soucis pour toi. Tu sais à quel point je suis soucieux du bonheur de mes élèves, ainsi que du taux de réussite de mon lycée, un élève malheureux est un élève qui ne travaille pas.
    - Oui monsieur.
    - Tes notes sont en baisse, et j'ai cru entendre que tu avais eu plusieurs accrochages effectivement, mais ce n'est pas ça qui me dérange. Des rumeurs courent.
    - Des rumeurs sur moi?! - Oui, un professeur est venu m'en parler. Me parler de ce qui court dans ses classes et sur toi.>>
    Selon les mauvaises langues, je coucherai avec mon ancien professeur de Tennis. Car il y a encore peu de temps je faisais du Tennis ainsi que de la Danse classique, mais je n'avais jamais eu de relation avec quelqu'un de majeur et encore moins un professeur!
    Jenna devait être la source de tout ça.
    Je réglerai ça rapidement, j'irai la voir demain.

    Je sors à peine du lycée, j'ai croisé Lucas qui découvrait son casier rempli de mousse à raser, il n'est pas hyper bien accepté et sincèrement, je peux le comprendre, une tentative de meurtre ce n'est pas anodin quand même, il doit être complètement dingue. Je vais me dépêcher d'aller déposer mon enveloppe, je n'en peux plus, mais d'abord je vais m'acheter une bombe lacrymogène, mieux vaut prévenir que guérir. Je suis sur le banc, je pensais partir rapidement mais je me suis mise à écrire. Je dépose mon enveloppe et je rentre. Je me demande si j'aurai une réponse.

    CHAPITRE IV

    25 Février 2013 06h00.                                                                                                                  U
    Mon réveil sonne.
    Ma nuit a été remplie de cauchemars, je me baladais dans la forêt et je tombais sur un homme, qui me tuait. Réveil difficile, je suis stressée de la journée qui s'annonce et des représailles de Jenna, ce qui ne m'empêchera pas de l'affronter.

    Je me lève, prend une douche, m'habille et me maquille. Je sors commander un café chez Starbucks Coffee. Comme tous les matins je relis mes dernières leçons avant de partir en cours.

    Je découvre mon casier rempli de mousse à raser avec marqué "Pétasse" je suppose donc que Jenna et ses amies se sont bien amusées. J'essaie de l'effacer avec un mouchoir et de l'eau mais avec un cerveau pour quatre elles ont eu l'intelligence de choisir un feutre indélébile. Je me suis donc mise à nettoyer toute cette mousse à raser qui avait gâché certains de mes cahiers que j'allais devoir racheter. Je pourrais me venger, je n'aurais qu'à m'associer à Lucas, avec un peu de chance il sera encore plus horrible qu'on le raconte.

    J'ai décidée de sécher les cours, cela me laissera plus de chances d'attraper Lucas pour lui dire deux mots étant donné qu'il se rend rarement en cours mais reste à traîner dans le lycée.

    Je l’aperçois et m'avance vers lui:
    <<Lucas? Tu vas bien?
    - Qu'est-ce que tu as à me demander?
    - Moi? Riiiien. Je voulais juste savoir un peu si Jenna et sa bande ne t'agaçaient pas trop en ce moment.
    - Elles ont massacré ton casier et tu comptes venir demander au grand méchant loup de t'aider à te venger, tu vaux pas mieux que les autres WOODS.
    - Ecoute, penses ce que tu veux de moi, mais j'ai besoin d'aide tu vois?
    - Pas moi, je m'en sors très bien tout seul.
    - Oui, c'est vrai, mais tu es mis à l'écart, avec tout ce qu'on raconte sur toi.
    - Tu n'es pas très populaire non plus en ce moment.
    - Mais moi, j'ai gardé des liens très forts avec Heather.
    - Tu lui parles encore?!
    - Oui, elle va bien, très bien. Elle va d'ailleurs passer les vacances chez moi, dormir chez moi, faire des sorties avec moi.
    - Ta côte va remonter avec la plus gentille, la plus mignonne, la plus talentueuse fille que le lycée ai connu c'est ça? Puis elle va bien rire en apprenant ce que tu as fais, mais va quand même bien te remonter les bretelles, parce que même si elle détestait Jenna elle ne se montrait pas assez faible pour rentrer en conflit avec.
    - Tu la connais bien, on croirait presque que tu es sorti avec.
    - Tu la connais bien, on croirait presque qu'elle était ta meilleure amie.
    - Oui, puis elle est partie.>>
    Il est rentré chez lui, moi aussi, enfin, je suis sur le banc, je n'ai pas envie de rentrer chez moi. J'ai ma bombe lacrymogène et je viens de poser la lettre mais si je reste il ne viendra pas, cependant je tiens à le voir, je commence donc à ma cacher derrière un buisson et attends mon dessinateur.


    CHAPITRE V

    26 Février 2013.                                                                                                                             ↓
    J'ouvre les yeux.
    Une lettre est à mes côtés, il fait nuit, un plaid est posé sur moi mais je suis encore derrière le buisson.
    Je commence à paniquer à l'idée de rentrer chez moi et de retrouver ma mère qui doit s'inquiéter et me rechercher.
    Au risque de me faire tuer en rentrant je décide que quelques minutes de plus ne changerons pas grand chose et je commence à ouvrir l'enveloppe pour y découvrir un dessin qui cette fois date d'aujourd'hui et où l'on me voit en train de dormir avec ce même plaid.

    En fixant ce dessin je suis traversée de frissons et décide de partir. En étant dans la forêt je n'avais pas pu lire l'inscription sur l'enveloppe mais je savais qu'il n'y était pas écrit Léna. Cette fois le dessinateur avait fait le choix de dessiner les arbres, l'herbe et les feuilles autour de moi, il n'y avait pas de carnet ni de crayon en revanche, ceux-ci se trouvant dans mon sac ils ne paraissaient pas sur le dessin.

    En rentrant j'ai regardé de plus près ce dessin, à la lumière il était vraiment sublime, mais penser qu'un inconnu m'avait regardé dormir, m'avait dessinée et m'avait même posé un de ses plaids pour que je n'attrape pas froid me terrifiait. Je me suis mise à observer l'enveloppe sur laquelle était inscris: <<Mauvaise fille>>

    Je posa le tout sur ma commode mais ne réussi pas à dormir, j'avais auparavant passé le seuil de ma porte sans tomber sur ma mère qui devait déjà dormir mais ce qui m'inquiétais n'était pas sa réaction mais bien cet homme, car à l'odeur du plaid, cela ne pouvait pas être une femme, cette odeur si forte...

    Quelques heures plus tard je dormais profondément et je rêvais de lui, il m'observait dans ma chambre, me suivait au lycée, assistait à mes cours et en était parfois même le professeur, mais c'est aussi lui qui me relevait lorsque je tombais ou qui me donnait une serviette lorsque Jenna déboulait de nulle part avec un arrosoir.
    En me réveillant je ne savais quoi penser de l'homme sans visage qui avait prît soin de moi sans me faire de mal mais qui me connaissait et qui m'espionnait.
    Je n'avais plus de mots pour décrire mes sentiments, les mots peuvent décrire la peur, l'effroi, la terreur, mais ils ne peuvent pas décrire de la panique mélangé à une légère reconnaissance j'étais touchée de ces attentions.

    En arrivant au lycée, la plupart de mes professeurs étaient surpris de voir que je n'avais pas fait ce qui était demandé pour aujourd'hui mais je n'avais pas d'excuse, enfin si mais je ne savais pas si s'endormir dans une forêt pendant que l'on se fait dessiner par un fou était valable.

    Lucas m'avait donné son numéro pour que je puisse lui envoyer des messages lorsque j'étais disponible pour me montrer avec lui, à la pause de midi je lui avais donc proposé qu'on se voit pour manger ensemble, en somme tout c'était bien passé et il me semblait aimer la lecture, mais Jenna était venue se joindre à nous pour jeter quelques vannes, elle est maintenant persuadée que je sors avec Lucas, et que je vire du mauvais côté.
    J'aurais dû l'étrangler, et ce n'est pas l'envie qui manque.

    Je ne suis pas passée par la forêt aujourd'hui, j'étais trop fatiguée et si je voulais faire mes devoirs, une seconde nuit dans la forêt ne serait pas possible.

    CHAPITRE VI

    27 Février 2013.                                                                                                                            ←
    Il est 03h53.
    J'attache mes cheveux en une queue de cheval à l'aide d'un élastique noir. J'enfile un short de sport noir Hollister, un léger débardeur en coton noir, une paire de chaussures sportives Reebok et pars courir en laissant un mot à ma mère:
    <<Au cas où tu te réveillerais: J'ai mal dormis alors j'ai décidé d'aller courir, au moment où je t'écris il est 04h02, je pense rentrer d'ici une heure, je prendrai une douche. Ne t'inquiètes pas, bisous.>>

    Je mets mes écouteurs et commence à courir, je ne peux plus m'arrêter. Enfin si, je commence à être essoufflée, je m'assoie sur un banc, simple, vide, celui-là ne dégage rien par rapport à mon banc à étages.
    Je me relève, jette un coup d'oeil à l'heure: 04h35.

    Je pars, je ne pouvais pas passer par la forêt, mon courage avait des limites puisque depuis quelques jours j'entendais de plus en plus d'histoires horribles sur des adolescentes massacrées. J'étais parcourue de frissons en repensant à cet homme sans visage, en costume et aux longs membres inhumains, je l'imaginais se servir de ses coudes pour avancer. En repensant au Slenderman je ne pu m'empêcher de courir, j'étais tellement terrifiée qu'en à peine 7 minutes j'étais enfermée chez moi, je jetais la lettre que ma mère n'avait bien évidemment pas lue puisqu'elle ne s'était pas réveillée et je me précipita dans ma chambre.

    Je fermais ma porte de chambre à double tour, vérifiais que ma fenêtre était bien fermée, allumais toutes les lumières possibles, me saisis de ma bombe lacrymogène avant de faire un tour de ma chambre, sans oublier de regarder dans ma salle de bain, dans mon armoire, sous mon lit, derrière chaque meuble.
    Je pris la bombe avec moi en allant dans ma salle de bain et ne la reposa que lorsque j'avais verrouillée la porte.
    Je ne pouvais pas mettre de musique au risque de réveiller ma mère dans la chambre d'à côté mais l'envie ne manquait pas alors je me mettais à chantonner dans ma tête, pour me rassurer.

    Il fallait que je stoppe tout ça, tous ces détours vers la forêt avec ce gros psychopathe qui me regardait dormir et qui me dessinait, sachant qu'il avait sûrement d'autres dessins et...

    Je ne pus retenir mes larmes, je ne comprenais pas pourquoi je pleurais. Je restais à la fois choquée de pleurer -je n'avais pas été blessée après tout- mais à la fois je ne pouvais pas retenir mes larmes.
    Je lâche prise, nous sommes en weekend, tout à l'heure je joindrai Thomas pour lui donner un rendez-vous et je remettrai ma misérable vie d'hypocrite en place afin d'oublier chaque évènement de cette semaine.

    CHAPITRE VII

    27 Février 2013.                                                                                                                            →
    Je n'ai pas réussi à me rendormir suite à mes horribles pensées de tout à l'heure, je suis dans ma chambre, enfin, au dessus de ma chambre, je suis sortie, il n'y a que l'hiver que l'on peut profiter et se mettre sur son toit, bien que cela soit réalisable l'été je ne pense pas tenir très longtemps face aux guêpes qui se seront installées ici.

    Je compte rentrer pour envoyer un sms à Lucas pour lui proposer de se voir, avant d'aller voir Thomas.

    D'ici je vois la forêt. A moitié effrayée à l'idée de voir quelque chose et en même temps curieuse à cette pensée j'observe, en vain. Je rentre.

    Je décide d'appeler Lucas:
    <<Laissez un message.
    - Sympa ta messagerie Lucas... Elle est simple... Euh... Bref. En passant tous les détails de ma vie, je suis réveillée et préparée, donc si jamais tu veux qu'on se rejoigne quelque part fais moi signe. Bye.>>
    Presque immédiatement après je recevais un texto:
    <<Devant chez moi. Envoie un message quand tu es là.>>
    Ce n'est pas Lucas qui allait me réconforter, cette froideur lui était habituelle. Je partis aussitôt de chez moi, en laissant comme à mon habitude un mot à ma lève tard de mère:
    <<Je suis chez Lucas. Je ne sais pas du tout à quelle heure je rentre, mais si je ne suis pas là avant 18h00 vient jeter un coup d'oeil. Bisous je t'aime.>>
    Mieux vaut prévenir que guérir, je partais avec mon carnet dans mon sac.
    <<Je suis là.>>
    A peine avais-je eu le temps d'envoyer ce message que la porte s'était ouverte et Lucas en sortait:
    <<Moi aussi. Tu veux rentrer? Je n'ai pas encore déjeuné.
    - Euh... Moi non plus, mais si tu veux on peut se retrouver plus tard ou quoi.
    - Non, on sera que tous les deux.
    - Ok.>>

    Il m'invita à entrer.

    Sa maison était très simple, très épurée, mais surtout d'un blanc éclatant, je ne savais pas si je me trouvais chez un dentiste millionnaire ou bel et bien chez Lucas:

    <<Qu'est-ce que tu veux manger,ma Léna?>>

    Je me sentis rougir, c'était très bizarre venant de Lucas, il n'est habituellement pas aussi chaleureux et il n'utilisait jamais mon prénom.

    Lucas réagit:
    <<Si tu ne veux pas te montrer avec moi pour remonter ma côte de popularité, je ne t'oblige à rien, mais ça annulerai notre marché.
    - Non, c'est pas ça. D'ailleurs, comment tu t'y prendrais pour Jenna?
    - On s'en fou, j'ai faim. Omelette?
    - Euh, ouais.>> Je restais avec jusqu'à 15h00.
    Moi qui m'étais méfiée, j'avais découvert qu'il n'avait rien de méchant,il même particulièrement gentil.
    Je devais rentrer:

    <<Je vais y aller, la prochaine fois qu'on se voit on commencera à remplir ta part du marché?
    - Oui, ma petite Léna.>>

    Sur le coup je suis restée choquée par tant de familiarité venant de ce cher M.Coeur de pierre, puis je lança:

    <<Fais attention, je suis diabolique, je pourrais venir te kidnapper ou te manger si tu m'approche de trop près.>>

    Mais je n'eu pas le temps de répondre qu'il se fit saisir et bloquer contre le mur:

    <<Putain mais qu'est-ce que tu fous avec Léna?!
    - Lucas calme-toi.>>

    Deux Lucas se tenaient en face de moi, parfaitement identiques, leur seule différence était que celui qui venait d'entrer dans le salon portait un T-shirt gris tandis que l'autre portait un T-shirt bleu. J'essayais de calmer le jeu:

    <<Oh mon dieu... Mais t'es qui toi?!
    - Woods, ne me dis pas que t'as réussi à croire que je pouvais t'appeler "Ma petite Léna chérie"? - Bah... Pourquoi tu m'as pas dis que tu avais un jumeau?
    - Parce que je ne le savais pas! On a été séparés à la naissance. On s'est retrouvés car la famille qui l'a adopté était très proche de la mienne, mais nos deux familles ont toujours tout fait pour qu'on ne se retrouve pas. C'est raté. Je te présente le véritable tueur d'Elena Harris Parker, tu as passé ta journée avec un fou à lier qui va se faire mener au tribunal dès demain, et enfermer, les soupçons portés sur moi seront donc annulés. En gros, je n'ai plus besoin de toi Léna.
    - Mais Lucas...>>

    Le frère jumeau ajouta cependant quelque chose qui fit très légèrement rougir Lucas:

    <<Oui, tu n'as plus besoin d'elle, sexy comme elle est je l'aurai bien gardée.>>

    Je n'eu pas le temps de me défendre ou de me mettre en colère, Lucas frappa d'un gros coup de poing sur la joue son frère, ce qui le mit à terre. Mon coeur battait à une vitesse ingérable, je cru que j'allais perdre 21 grammes. Lucas me regardait, sans dire un mot.

    Je leva la tête vers lui:

    <<Mais...
    - Il est seulement tombé dans les pommes, il va reprendre conscience ne t'inquiète pas.
    - D'accord...
    - Je peux t'offrir un cinéma pour me faire pardonner de tout ça?
    - Euh... Oui.>>

    J'étais encore sous le choc, j'envoyais un message à ma mère pour lui dire de ne pas s'inquiéter si je rentrais plus tard que prévu et que j'allais au cinéma.
    Nous entrâmes dans la salle, le choix du film laissait à désirer, un mauvais film d'action qui ressemble à tout les autres, toujours avec le même acteur qui joue toujours un Jack.
    Pourquoi d'ailleurs? Pourquoi le personnage principal d'un film d'action devrait s'appeler Jack? Je tourna la tête vers Lucas, qui était passionné par le film.
    Il était beau, il était concentré mais avait quand même un air magique très enfantin sur son visage, comme un gamin qui se retrouve devant un faux Batman persuadé que c'est le vrai.
    Je tourna de nouveau la tête vers l'écran, morte de honte à l'idée de ce que j'allais faire.
    Puis, je déposa ma main sur celle de Lucas, je voulais la serrer fort, mais je ne fis rien d'autre que de glisser mes doigts entre les siens.
    Je ne détournais pas la tête de l'écran, mon coeur battait la chamade.
    Il serra ma main, fort.


    CHAPITRE VIII

    27 Février 2013.
    Cette foutue histoire tout droit sortie d'un jeu vidéo me hante, si je veux être sûre que ce dessinateur n'est ni un pervers, ni un tordu qui m'espionne, ni un slenderman, je dois m'en assurer.
    La nuit tombe, je ne suis donc pas allée voir Thomas aujourd'hui, mais je suis passée par la forêt. J'étais sur mon banc, mon carnet en main mais ne sachant quoi écrire je me suis mise à dessiner. A mon grand étonnement la première personne que je me suis mise à dessiner n'était autre que moi-même, un clone qui aurait pu en être un si cette "moi" n'était pas blonde, j'avais une soeur qui me ressemblait beaucoup, qui était presque trait pour trait ma jumelle sauf que celle-ci était blonde et qu'elle avait quelques années de plus que moi, ce qui explique d'ailleurs que je parle d'elle au passé malgré qu'elle soit plus vivante que jamais, à ses 18 ans elle a quittée la ville, je pense qu'elle a eu raison, qui voudrait rester dans un trou aussi... Paumé?
    Pourtant, cela ne l'obligeait pas à nous oublier, ce qu'elle a pourtant fait, voilà maintenant 4 ans que nous n'avons pas eu de nouvelles de ma soeur, Mina.

    Soudain, en levant les yeux de mon carnet, je vis une enveloppe. Encore.
    Ma surprise fût telle en l'ouvrant que je resta bouche bée.
    Une photographie.

    Elle n'était pas de moi, oh non, loin de là puisqu'elle avait saisit un homme, "un homme" était un bien grand mot car il devait avoir tout au plus 17 ans.
    Son regard vers la personne qui prenait la photographie était tendre et aimant.

    La photographie était légèrement floue, et je devinais au format du papier photo que l'appareil photographique ne pouvait être qu'un polaroid, pourtant cet homme était très moderne et les polaroids ne sont que très peu utilisés aujourd'hui. Mon dessinateur me donnerait-il un... Indice?

    Je couru chez moi, surexcitée à l'idée de peut-être pouvoir trouver qui était cet homme, je posa mes affaires dans ma chambre:

    <<Alors Léna, cette journée avec Lucas s'est bien passée?
    - Oui Maman. Tu sais qu'il a été innocenté pour l'histoire de meurtre? Une histoire de dingue, il avait un jumeau dont il a été séparé à la naissance.
    Ce jumeau est fou, totalement et il est le meurtrier d'Elena.
    Je sais que ça ne la fera pas revenir mais ça soulagera Maman Harris Parker non? (J'eu des papillons dans le ventre lorsque ma mère prononça le nom de Lucas)
    - Effectivement, quelle histoire. Le pauvre Lucas, il était si populaire et tant aimé, il s'est fait détester et soupçonner de quelque chose qu'il n'avait pas fait en fin de compte, il va pouvoir reprendre sa vie normale. C'est bien. Et sans ton inutile aide.
    - Hein? (Je fis les gros yeux lorsque ma mère qui était au rez de chaussé me dis que mon aide était inutile, elle qui n'était même pas au courant du complot que je menais avec Lucas)
    - Quoi "hein"?
    - Pourquoi as-tu ajouté: "Et sans ton inutile aide."
    - Je n'ai jamais dis ça ma chérie.>>

    Tout ça me semblait bizarre, les paroles que j'entendais que ma mère n'avait pas prononcées selon elle, qu'elle me laisse voir Lucas alors qu'il était encore soupçonné de meurtre et qu'elle ne semble pas surprise en apprenant qu'il n'a rien à voir avec ça...

    Je pris la photographie indice avec moi et me mis contre le radiateur, j'étais gelée, lorsqu'au dos de la photographie apparu tout une lettre.
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    Cette lettre avait été écrite à l'encre invisible et est apparue grâce à la chaleur du radiateur. 


    Auteure: Lolxloveyou
    Bêta-reader: Katlin 

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