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    le 31/10/2013 à 10:06

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    Modifié le 14/08/2014


    L'histoire du cinéma sud-coréen

     

     







    Le cinéma en Corée est née sous l'occupation japonaise( 1919) : on progette ce que l'on appelle du "ciné-drame", des scènes filmées lors de pièces de théâtre. Les productions sont japonaises, les réalisations contrôlées par les services de propagande. La langue coréenne est interdite dans les spectacles et les films...

    Parallèlement à ce cinéma soumis au régime, un cinéma de résistance se développe. Celui-ci s'efforce de sauvegarder les valeurs de la Corée, que les japonais détruisent... On peut citer comme références "Arirang" (1926)  et "La femme des cinq rêves" (1937), tout deux réalisés par NA Un'Gyu.

    En 1945 La Corée est libérée de son occupant japonais et  dès 1946, le gouvernement de l'armée américaine assouplit la règlementation sur le cinéma. On produit plus de films et surtout,  on produit mieux, même s'il existe un réel manque de moyens. 


    En 1950 la guerre de Corée éclate, les cinéastes et leurs matériels sont réquisitionnés par les organismes de propagande du nord et du sud.

    Les américains font leur cinéma sur place : ils prosduisent et diffusent des actualités et des documentaires de guerre. Les coréens en profitent pour se familiariser avec leurs méthodes et techniques de travail.


    En 1954, au lendemain de la guerre, le Président Yi Sungnam abolit l'impôt sur les billets de cinéma, puis quelques temps après, l'impôt sur la production cinématographique. Ce régime d'exonérations fiscales encourage la production.

    En 1955, le cinéma passe de  la tutelle du ministère de la Défense à celle du ministère de l'Education.

    Dès 1959, les universités ouvrent leur département de cinéma. 

    La production atteint presque les 200 films par an. 

    En 1956, sont inaugurés dans le sud de Séoul,  les studios Anyang, les plus grands d'Asie à cette période.

    Plusieurs cinéastes, autodidactes, formés auprès des américains durant la guerre sont révélés : KIM KiYoung, KIM Su Yong et SIN Sangok sont les plus célèbres. Leurs films sont présentés au Festival du cinéma asisatique et aux Festivals étrangers : Berlin, Sydney ou encore San Francisco.


    Le coup d'état du 16 mai 1961 permet au Général PARK Chung Hee d'être au pouvoir. Le cinéma quitte la tutelle du ministère de l'Education pour celle de l'Information.

    L'année suivante la politique des "3 S" (Screen, Sex & Sport) est développée : on encourage les "films de genre", films qui ont pour seul but de faire du profit : le sexe et le sport attire le spectateur selon le gouvernement.

    Des lois très restrictives sur les conditions de création, de distribution et diffusion cinématographiques sont  promulguées. Ne supportant pas la contrainte, les maisons de production ferment les unes après les autres.

    En 1972, la proclamation de l'Etat d'urgencedurcit la censure : avant sa sortie, un film doit obtenir un label de l'Etat. Pour cela "le comité de l'art et de la culture" puis de celui de " l'éthique des spectacles publics" examinent les films minutieusement.  

    On n'hésite pas à mutiler certains films  pendant leur montage, c'est le cas par exemple de "La marche de l'imbécile" du très talentueux HA Kil Chong, devenu aujourd'hui  un grand classique du cinéma sud-coréen.

    On fait payer des amendes, on enferme des cinéastes...

    La productions de films chute à 122 par an.

    Les sud-coréens se détournent du cinéma national, d'autant plus que la télévision se démocratise.


    En 1980, une révolte ouvrière a lieu à Kwangju. Les militaires tirent sur les manifestants, faisant un vrai massassacre. 

    Marqués par cette tragédie,  les étudiant s'organisent en collectifs pour dénoncer la dictature militaire, la corruption , la misère, ansi que tous les disfonctionnements de leur système éducatif  via la réalisation et la diffusion de petits "reportage-films" au sein des campus. Ils soulèvent de nombreux sujets interdits, affichant leur volonté de changement politique et social.

    En 1987, les Jeux Olympiques  sont organisés à Séoul et la population profite de la présence des autorités occidentales pour manifester. Le gouvernement doit faire bonne figure démocratique : le libéralisme politique est enclenché. Les contraintes et censures sont levées les une après les autres. 

    A partir de là le cinéma sud-coréen ne cessera de s'épanouir, et la nouvelle vague coréenne des années 90 lui profitera pleinement. 


    Article écrit le 28 octobre 2013 -  PrincessHanDaisyE

    Sources : Wikipédia/Mémoire de Magalie Payen. 

     

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