SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

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    le 01/03/2014 à 16:07

    Présentation
    Modifié le 12/03/2014

    "Il ne faut jamais trahir sa famille. Sa vraie famille."

     

     

    Bienvenue dans ce club ! 

     

     

    STOOOP !


    Bien, maintenant que j'ai ton attention, je vais te dire quelque chose : Les chapitres sont plutôt longs à venir, surtout en ce moment pour des raisons personnelles. Merci de ne pas me poser de questions sur ce sujet.

     

     

    Bonjour, moi c'est -Biiiip-. Comme tu peux le voir, j'écris une fiction. C'est ma première histoire sur ce genre de sujet, soyez donc indulgents s'il vous plaît.

     

     

    Ces temps-ci, je n'arrête pas de voir des fictions en tous genres. Mais elles ont toutes un point commun : l'histoire se passe dans les yeux d'une fille. J'ai décidé de changer cela. Plongez dans le regard d'Armand Corpse, et voyagez avec lui !


    Les chansons insérées dans cette histoire son des liens. Ouvrez-les dans une autre fenêtre et en avant la musique !

     

     

    1 -

     

    Murder School. L'école du crime. Comme son délicieux nom l'indique, c'est une école pour apprendre l'art du meurtre. Comment un établissement pareil a pu être créé ? Nul ne le sait. Pratiquement personne ne sait qu'un tel lieu existe. Seuls les criminels les plus pervertis sont dans la confidence. Mais il n'y a pas que des criminels. Il y a également des futurs criminels.Vols, meurtres et autres abominations sont enseignées ici. Filles comme garçons se cautoient dans cette école comme des élèves normaux. Ce lycée dure plus longtemps qu'un lycée normal. Il s'arrête à l'âge de 22 ans, scolarité finie ou non. Dans cet établissement, Merlan Corpse, le plus grand criminel  que le monde n'ai jamais connu, a décidé d'y placer son fils, Armand Corpse. Armand est un jeune homme âgé de 22 ans, donc en dernière année, rebelle, têtu et terriblement beau gosse. Presque toutes les filles de Murder School sont folles de lui. Grand, cheveux noirs, yeux verts émeraude, teint pâle, punk, habillé tout de noir. Mais Armand est aussi réputé pour ne jamais montrer ses émotions. Il est surnommé "Le glaçon" pour cela. Armand est ce que l'on peut appeler un "populaire" ; mais il ne se sert jamais de ce statut pour quoi que ce soit. Il n'a pas d'amis, il n'en veut pas. Il ne veut pas reproduire la même erreur qu'auparavent. En ce moment même, Armand est dans la salle 108, avec M. Clark, pour réviser l'anatomie du poumon.

    - Couper un poumon avec un quelconque objet tranchant est mortel pour la personne à éliminer, expliquai le M. Clark.

    Comme si on ne le savais pas..., pensa Armand. DRIIING ! La fin des cours.

    - Bien, le cours est terminé, vous avez des questions ?

    Un élève blond leva la main.

    - Monsieur, j'aimerais savoir quel jour nous aurons les questionnaires que nous avons fait la semaine dernière.

    - Demain ou après-demain, M. Martined.

    Bien. Armand n'étais pas pressé d'avoir ce questionnaire. A vrai dire, il s'en fichait, ce n'était que le questionnaire d'entrée à l'école, des questions basiques. Le jeune homme rangea ses affaires, pris son sac et sorti de la salle de cours. Il se dirigea vers la sortie, quand il vit un groupe de garçons assez musclés frapper une jeune fille, à terre. Une rage folle s'empara d'Armand. Autant, apprendre à tuer ne le dérangeait pas, autant il détestait l'injustice. Ni une, ni deux, Armand se précipita vers le plus musclé des trois garçons. Il lui posa la main sur l'épaule ; le gars se retourna et Armand lui envoya un coup de poing dans la joue. L'homme tomba, un peu sonné. Il se releva.

    - Alors toi, t'es mort !

    La gars se releva et essaya d'envoyer balader Armand avec un coup de poing. Vif comme l'éclair, Armand esquiva et sorti un couteau de sa poche. Le couteau était son arme fétiche, il ne s'en séparait jamais. Il pris le couteau et le planta dans la colonne vertébrale du musclé, l'immobilisant. Avant même que quelqu'un ai pu crier, Armand pris un deuxième couteau et l'enfonça dans le crâne de l'agresseur qui tomba, raide et plein de sang.

    - Non, c'est toi qui est mort.

    Armand releva la tête et regarda dans le couloir : personne. Tant mieux, seuls les deux acolytes du type et la fille étaient témoins de ce qu'il venait de faire. Il se retourna vers les deux autres garçons et envoya ses couteaux, en plein dans les têtes de ces derniers. Il se retourna vers la fille, qui tremblait comme une feuille.

    - Tu as peur ?

    La fille fit signe que oui.

    - Tu as peur d'eux, ou de moi ?

    Elle hésita un instant avant de répondre.

    - D... D'eux...

    - Donc arrête de trembler, ils sont morts.

    - Oui... Mais je n'avais jamais vu quelqu'un se faire tuer...

    - Jamais ?

    - Non, jamais...

    - Eh bien, j'ai remédié à ça. Au moins, tu auras des facilités pour demain.

    - Demain ?

    - On va devoir tuer quelqu'un nous même.

    - Ah oui...

    Armand tourna les talons et reparti vers la sortie, laissant les trois corps inertes sur le sol de l'établissement.

    - Attends ! cria la fille.

    - Quoi encore ?

    - Tu les laisses sur le sol ? Mais on va t'exclure si on t'attrape !

    - M'exclure ? Moi, qui porte le nom de Corpse ? Je ne crois pas, non. Ils vont les ramasser comme de vulgaires détritus et les jeter au vide-ordures.

    - Corpse...

    - Au revoir.

    La fille resta là, pendant qu'Armand continua sa route pour rentrer chez lui.

     

    2 -

     

    [A partir de maintenant, l'histoire se passe du point de vue d'Armand. Le langage sera donc plus familier et il y aura plus de violence.]

     

    Je suis enfin arrivé chez moi. Ce petit règlement de comptes m'a mis sur les nerfs. Trois contre une, c'était clairement abusé. J'avais vraiment l'impression qu'on se foutait de ma gueule... Il fallait que je les tue. Sinon, c'est eux qui auraient tué cette fille. Dès qu'on m'emmerde trop, je dois tuer. Je ne dois plus faire d'erreur. Ce qui s'est produit il y a six ans de se reproduira plus...


    [Flasback]

     

    Ce soir-là, Armand fêtait ses 16 ans. Il rentrait comme tous les jours avec ses amis, Laure et deux frères, Sam et Louis. Tous les quatre ne prenaient jamais le bus pour rentrer. Ils préféraient rentrer à pied, ensemble. C'était leur moment commun, à tous les quatre. Ils se racontaient ce qui leur était arrivé aujourd'hui, ce qu'ils avaient fait le week-end, les dernières blagues... Armand aimait vraiment ce moment. C'était quelque chose de précieux pour lui. Pour son anniversaire, Armand avait décidé d'inviter Sam, Laure et Louis pour une journée tous les quatre, ce qu'ils n'avaient pas fait depuis longtemps. Bien sûr, ses amis acceptèrent immédiatement. Armand rentra chez lui. En rentrant, il retrouva son père assis dans la cuisine, une bière à la main, lisant son bulletin du trimestre. Armand essaya de monter dans sa chambre en douce, sachant qu'il n'avait pas eu de très bonnes notes. Manque de bol, son père le remarqua.

    - Dis donc, Armand, qu'est-ce que c'est que ses notes ?

    - Bah c'est des notes.

    - Ne joue pas au plus malin avec moi. Tu veux que ça recommence comme avec ta mère ?

    Un frisson parcouru Armand. Il y a deux ans, sa mère s'est disputé avec son père car elle venait d'apprendre sa véritable profession, celle de tueur à gages. Elle l'a quitté, laissant Merlan tomber dans la drogue et l'alcool. Mais le tueur devait faire son travail. Quiconque découvrait son secret sans s'allier devait être éliminé. Sa femme ayant refusé, il devait la tuer. Ce qu'il fit. Sous les yeux de son fils. "Ne me trahis jamais. Jamais." Lui avait dit son père ce jour-là. Depuis, Armand n'a plus eu de respect pour son père. Il n'a jamais révélé son secret, mais il ne lui obéit plus.

    - Alors ?

    - Ce sont des mauvaises notes. Et alors ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Me mettre à la porte ? Ce sera plus une délivrance qu'un punition...

    - Non, je ne vais pas te mettre à la porte. Tu vas changer d'école.

    - Pardon ? J'crois pas, non.

    - Oh que si. Tu es encore sous ma responsabilité, ce qui veut dire que je peux faire ce que je veux de toi. Et tu vas changer d'école. Prends ça comme un cadeau d'anniversaire.

    - Espèce d'enf.oiré ! Je vais te...

    - Tu vas me quoi, jeune homme ? "Ne me trahis pas", tu te souviens ?

    Armand ne répondit pas à cette provocation. Il devait s'y résoudre : il allait quitter son lycée et ses amis. Il tourna les talons et partit en direction de sa chambre.

    - A mes dix-huit ans, j'te bute ! cria-t-il.

    - Fais donc ça !, lui répondit son père du ton le plus sarcastique possible.

    Le lendemain, Armand se leva avec un seule question en tête : comment l'annoncer à ses amis ? Il n'en savait rien. Il voulait leur dire, ne pas partir comme un voleur, mais il ne savait pas quand, ni comment. Ses amis arrivaient dans une heure, il avait tout juste le temps de se préparer. Il devait se sortir la conversation d'hier soir de la tête. Il partit en direction de la salle de bain, pour prendre une douche. Il s'habilla, déjeuna et partit vers le skate park, leur lieu de rendez-vous. Il reçu un message de Laura sur son portable.

    Je passe chercher Louis et Sam, on arrive.

    Bien, ils seront là dans à peine dix minutes, vu qu'ils n'habitent pas très loin. Armand arriva au skate park et s'assit sur un banc pour attendre ses amis. Il patienta dix minutes. Puis trente. Puis une heure. Puis deux. Il avait envoyé des messages à ses trois amis, sans réponse. Il décida de rentrer chez lui ; ses amis lui ayant posé un lapin. Il arriva dans sa porte et l'ouvrit : personne dans la maison. Bizarre, son père devrait être là. Armand fit tout de suite le lien. Il referma aussitôt la porte et couru jusqu'à la maison de Sam et Louis, l'endroit où il avait reçu le dernier message de son amie. Il arriva. La porte d'entré était ouverte. Merde. Il entra en trombe et gueula "SAM ! LOUIS ! LAURE !", mais aucune réponse ne lui vint. Il n'y avait personne dans la maison. Il chercha partout : chambres, cuisine, salle de bains... Jusqu'à trouver dans la salon. Là, gisaient par terre trois corps qui ne lui étaient pas étranger. Sam, Laure et Louis. Armand tomba à genou, complètement boulverser. Il trouva un petit papier plein de sang à côté des corps. "Plus rien de te retiens de quitter ton lycée maintenant." Armand ne pleura pas. Il ne comprit pas pourquoi, mais il ne pu lâcher aucune larme. Il se fit la promesse qu'il n'aurait plus jamais d'amis et qu'il ne pleurerait plus jamais, puisqu'il n'en a pas été capable pour les personnes les plus chères à son coeur.


    [Fin du flashback]

     

     

    3 -

     

    "Il faut que j'oublie le passé..." pensa Armand. "Ce qui importe maintenant, c'est de me venger. Me venger de l'assassin qui a tué mes amis."

    J'étais dans mon appart' assez pourris. Trois pièces : cuisine, salle de bains et chambre qui servait aussi de salon. Lit mezzanine, avec en dessous un canapé, une petite télévision et une table où étaient empilées des bouteilles de bière. Merde, j'avais oublié qu'à cause des trois cons de tout à l'heure, j'ai pas mangé. Et j'ai la dalle. Qu'est-ce que j'ai dans mon frigo... Ah, des pâtes. Ce sera parfait pour ce soir. Je pris le bol de pâtes, le mis au micro-ondes et pris des couverts. Normalement, je regarde la télé à l'heure des repas, mais là, j'avais grave mal à la tête. D'ailleurs, je vais me prendre un Doliprane après-mangé. DRING ! Tiens, ça sonne à la porte. Qui ça peut être ? J'attends personne. Puis, social comme je suis, ça doit pas être un ami. Bref, faut aller voir qui c'est. J'ouvre la porte. C'est la fille de tout à l'heure. Qu'est-ce qu'elle fait là ? Comme pour répondre à cette question, elle bégailla quelque chose, à peine audible :

    - "Je... voulais te remercier... pour tout à l'heure...

    - Ah... euh... okay.

    Un blanc s'en suivit. Merde, Armand, trouve un truc quoi...

    - Tu veux entrer ?

    - D... d'accord.

    Elle entra et ne bougea plus, attendant que je referme la porte.

    - Au fait, tu ne m'as pas dit ton prénom...

    - Hm ? Moi c'est Armand. Et toi ?

    - Caroline.

    Un autre blanc s'en suivi. Putain, j'suis vraiment pas sociable...

    - Armand, j'ai quelque chose à te demander...

    - Oui...?

    - Est-ce que je peux dormir chez toi ce soir ?

    Choc. Je m'attendais à tout sauf à ça. Une fille est rentrée chez moi. C'est déjà quelque chose d'assez incroyable. Mais en plus, elle veut DORMIR chez MOI.

    - Euh... bah... Je sais pas...

    - Tu veux peut-être savoir pourquoi je t'ai posé cette question ?

    - Ouais, j'aimerais bien.

    - Tout simplement parce je n'ai nul part où dormir et que je n'ai pas d'amis. Mes parents m'ont mis à la porte.

    - Ah. Bon bah euh... D'accord.

    - C'est vrai ?! T'es génial !

     Elle me pris dans ses bras. Chiottes. Qu'est-ce que j'avais fait ? Une fille que je ne connaissais pas vraiment allait dormir chez moi. Si quelqu'un m'avait vu, j'étais dans la merde.

    - Faut juste que je te prévienne, y'a qu'un lit, alors j'espère que ça ne te dérange pas de dormir dans un clic-clac.

    Elle me regarda bizarrement. J'avais dit un truc qui fallait pas ? Ah, je crois que c'est MOI qui doit dormir sur la canapé quand on "invite" quelqu'un. Il me semble que ça s'appelle la galanterie. Putain, j'suis vraiment pas doué ! Mais je m'en fous un peu de ne pas être doué, mon but, c'est pas de la draguer. Donc faut que je me détende et que je sois naturel. Sans émotion. J'en ai rien à fout.re, elle dormira sur la canapé !

    - Non, ça ne me dérange pas, me répondit-elle avec un large sourire.

    Un sourire qui fait froid dans le dos. Je la sens pas cette fille. Pourtant, elle était normale à tous points de vue. Grande, brune, yeux bruns, teint mate, pull et jean noirs, Converses blanches. Comme la plupart des filles, quoi.

    - Tu veux regarder un film ?

    - Oui, je veux bien. Tu as quoi ?

    - Pas grand-chose, j'espère que tu aimes les films bizarres ou tristes. "Edouard aux mains d'argent", ça te tente ?

    - Oui, ça fait un moment que je voulais le voir.

    C'est pas normal. Elle a réponse à tout. Si, comme y'a deux minutes, elle était gênée, elle ne se comporterait pas comme ça. Vive les cours sur le comportement d'autrui pour m'apprendre des trucs comme ça. Franchement, cette fille me fait froid dans le dos. Juste une nuit à passer en sa compagnie et ce sera fini.

    - Bon, on le regarde ce film ?, dit-elle en me regardant.

    - Ouais j'arrive, je prends la cassette.

    Eh oui, quand on a pas de télévision ou de lecteurs CDs dernier cri, on utilise encore ces bonnes vielles cassettes poussiéreuses. Je pris la cassettes, la mis dans le magnétoscope, et le film démarra. Je dois l'avouer, j'ai passé plus de temps à regarder Caroline que le film. Autant pour savoir qui elle était vraiment, autant parce qu'elle était belle. Pourtant, ce n'est absolument pas mon style. Finalement, je n'ai rien perçu de sa personnalité car elle était tellement absorbée dans le film qu'elle ne présentait aucune émotion. Un peu comme moi... Après le film, elle s'est couchée. Je n'ai pas tardé non plus. A minuit et demi, Caroline dormait d'un sommeil profond. Enfin, je crois. Elle faisait des bruits bizarres. Surement un cauchemar. Moi, je n'arrivais pas à dormir. Je pris mon Ipod acheté il y a quelques jours (grâce à la paye du lycée, Dieu merci) et mis en route la chanson Time Of Dying, de Three Days Grace. J'adore cette chanson, c'est une des mes préférées. D'ailleurs, ce groupe aussi est un de mes préférés. Avec cette chanson dans les oreilles, je réussi finalement à m'endormir. Demain allait être un jour important, puisque je vais savoir qui je dois tuer pour avoir mon diplôme...

     

    4 -

     

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