SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
Rencontre d'autres joueuses, évolue dans ta carrière et drague les personnages de ton choix !

    Informations

    Présidente :
    joulgoul
    Activité :
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    1 membres
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    Date de création :
    le 21/12/2014 à 21:48

    Présentation
    Modifié le 28/06/2015


    Big boss mdr.
    Quelques mots :
    -associale.
    -d'humeur sombre.
    -je vous emmerde.
    -L'entrée dans ce club est interdite. Si en plus, vous n'aimez pas les insultes, dégagez. C'est pas un endroit pour vous.
    -Et merde.   
    Fauve
     Only. 



    ça me tue de connaitre si peu ma famille bordel...
     
       


    Tu veux connaitre mes bonnes résolutions et mes souhaits pour cette année 2015, M'man ? J'en ai que deux. Ou plutôt j'en ai un seul, qui globalise tout. Mon souhait, ma résolution, c'est d'aller mieux. Mais ça, je peux pas te le dire. Parce que tu n'as jamais su que je n'allais pas bien. Parce que Camille n'est pas en forme, et que ça t'accapare. Parce que Camille n'est pas en forme, et que c'est sa chute dans cette humeur sombre tous les jours ou presque qui m'a fait moi-même plonger. Mais moi, je vais essayer de sortir la tête de l'eau. Parce que ça va finir par me détruire, M'man. Parce que j'en peux plus de m'inquiéter et de me détruire seule. Parce que j'en ai marre de pleurer et que mes larmes disparaissent directement après, comme si il n'y avait rien eu. Moi ce que je veux, c'est carrément ne plus pleurer. Faire semblant. Toujours sourire. Comme avant.





    Les choses qui m'ont détruite, M'man ? C'est simple :
    -La maladie de Clément et la proximité qu'il a eue avec la mort.
    -Les conséquences de cette maladie.
    -La prise de conscience que je ne connais pas ma famille. Je n'en connait rien. Vous, vous savez. Pas moi. Alors maintenant, c'est moi qui vais savoir tout. Mais tout sur ma vie. Pas vous. Vous saurez peut-être dans quelques années... Il n'empêche. Si l'envie vous en prend : apprenez-moi tout ce que vous m'avez caché sur ce qu'il s'est passé pour Clément et pour Camille pendant toutes ces années, où j'étais soi-disant "trop jeune". Apprenez-les moi. En retour, je vous apprendrais comment je les aies vécues, du haut de mon âge "trop jeune". Comment j'ai vu les choses qu'on me cachait, et comment est-ce que j'ai fait mes propres hypothèses. Comment j'ai compris par un flic au lycée ce qu'il s'était passé. Que c'est en cours que j'ai découvert que mon frère était dépendant de l'alcool bordel. Apprenez-moi tout ça. Je vous dirais la réaction de mes amies quand elles m'ont vue lutter contre les larmes à la sortie. Mes yeux rouges. Et puis le flot qui coule, qui ne peut plus être contenu. Le barrage s'est brisé. Mais j'ai rien dit. Juste pleuré comme une merde. Au bout de la rue, mes yeux étaient secs. Pas mon coeur. J'ai chialé sur le chemin après le trajet en bus, quand j'étais seule, ensuite. J'ai aussi chialé dans ma chambre. Dans mon lit. Devant mon ordi. Et puis j'ai tenté d'enterrer la chose. J'ai essayé de "tourner la page". Va savoir si ça a marché. Même moi je le sais pas, quand j'en vois le résultat.
    -La destruction du rêve de Camille. Sa chute dans la colère et les larmes. Voir ses ailes brûler du jour au lendemain m'a ôté les miennes à mon tour. M'a ôté le peu d'ailes qu'il me restait.
    -Ma propre chute en enfer : découverte du sentiment que cela fait, lorsque celui qu'on aime se barre pour retourner chez lui, à des milliers de kilomètres de là. Découverte du manque de lui. J'aurai voulu ne jamais connaitre ce putain de sentiment qu'est l'amour.
    -Début du lycée. Classe de merde. Chieurs pour lesquels je ne suis qu'un jouet. Intérêt pour les cours en chute mortelle. Temps de travail critique. Ambition pour l'avenir ? Toujours aussi plat. Voir même encore plus creux qu'avant. Pour la simple et bonne raison que mon modèle a perdu son rêve, dans lequel elle croyait depuis qu'elle était gamine. Voir qu'elle a "gâché" des années de sa vie à s'y consacrer, tout ça pour renoncer lorsqu'il n'y a plus de choix à faire. Prise de conscience que j'avais peur de l'avenir. Peur des responsabilités que ça entraine. Peur de tout.
    -Le début de découverte de moi-même que j'ai fait au théâtre, en début d'année ? Cela m'a autant remotivée que détruite. Etrange non ?
    -La rupture d'un couple. Un couple en lequel j'avais toute confiance. Un couple que j'espérais voir durer. Un beau couple. Il faut croire que toutes les belles choses ont une fin... Mais putain, ça fait mal. Et ça m'a franchement bien brisée. Pour eux.
    -La première fois que je me suis dit, en voyant un câble électrique : "Tiens, si il tombait, il me tuerait. Ce serait bien". La première fois que je me suis rendue compte qu'à chaque fois que je voyais mes veines, j'avais envie de les trancher. La première fois que j'avais envie de suicide. Même si je savais que je ne le ferais pas, j'avais envie de mourir. Par accident, ça aurait été tellement plus simple. Une voiture, et pouf. Plus de problèmes.
    -Le soir, en attendant le bus, seule, où je pensais à la maladie de Clément, et où dans ma tête, la phrase qui est passée, c'est "En fait, j'ai été détruite à la mort de Clément..." et c'est là que j'ai remarqué. "La mort". Il n'est pas mort. Il s'en est sorti bordel. Il s'en est sorti, il est vivant, il bouge, il rit, il s'occupe de ses rapaces, il vit son rêve, lui. On pourra dire ce qu'on voudra, mais c'est lui qui devrait être notre héros. Il se fiche de la mort, cet égoïste. Il se fiche de la mort et la provoque tous les jours avec ses putains de clopes à la con, mais il vit son rêve et il est heureux. Et pourtant. Dans mon esprit, ce qu'y est passé, c'est "sa mort". Plutôt la mienne, ouai. 


    J'imagine que j'oublie des choses. Mais maintenant, étant donné qu'on est le 2 janvier, à 1h du matin, je vais passer aux choses qui m'ont donné envie de prendre ces bonnes résolutions. Ces choses ou ces personnes qui me donnent envie de revivre. Personne ne les connais, je crois bien. C'est tout con pourtant :
    -Le ras-le-bol de la déprime. Merde. On m'a réveillée. On m'a remis les idées au clair, en me parlant franchement, les yeux dans les yeux, pour une fois. "Juliette, faut que t'arrêtes. C'est bon la déprime, là. Souris, bon sang, souris ! Même quand ça va pas, souris. C'est à force de sourire qu'on va mieux. Souris, et ça ira mieux. Je veux plus te voir comme ça, ok ?" Cette personne qui m'a fait tout un speach sur l'importance du sourire, c'est la même qui est venue me voir il y a trois ans, à la fin d'un cours d'athlétisme, particulièrement dur pour moi : j'avais passé deux heures à bosser comme une malade les 50 mètres, pour me déchaîner et oublier tout ce qui m'entourait. Je n'avais presque pas parlé du cours. Elle est venue me voir, et m'a sortie franchement, toujours de la même façon, les yeux dans les yeux : "Juliette, t'es sûre que ça va ? T'as pas l'air bien, là. On a pas envie d'entendre lundi aux infos ..." Je le cache pas, j'ai failli chialer. Mais j'ai tenu bon. J'ai fait un semblant de rire faux, et je lui ai dit qu'elle n'avait pas à s'en faire. Plus tard, je lui ai dit "Tu sais, tu me parlais de suicide. Pour se suicider, il faut avoir été déçu par la vie. Moi, je n'en attends rien. Pour cette raison, je ne suis pas prête de faire quoi que ce soit."
    -Un cadeau. Un simple cadeau et une nouvelle amitié m'a donnée la force de vouloir changer certaines choses. L'amitié des seules filles qui m'acceptent dans cette classe, cette année. Il m'a fallu d'un cadeau pour sortir la tête de l'eau. Parce que je me suis rendue compte que j'avais été intégrée dans un groupe. Que j'avais trouvé des amies. Ce que je n'aurais pas cru possible en début d'année. J'ai trouvé des amies qui sont là pour les autres, des amies qui ne me jugeront pas. Pas elles. Elles ne jugent pas, ne critiquent pas, mais aident et soutiennent. J'en ai déjà eu la preuve. On est toutes soudées, et on en a toutes besoin. Il faut s'entraider pour être forts. Et c'est grâce à cette entraide que j'ai décidé de me battre pour redevenir la personne forte que j'étais avant.
    -La décision de ma meilleure amie de se reprendre elle aussi. On se soutiendra, nous aussi. Promis, je redeviendrais celle qui fait toujours passer les autres avant elle. Parce que dans la situation actuelle, je ne supporte juste pas mes réactions. On va s'aider. Ensembles.


    J'en oublie encore, des choses. Mais tout est dans ma tête. Il y a bien trop de choses à écrire, de toute façon. Tout mettre serait impossible. Alors maintenant, je vais me battre pour récupérer le sourire. Et pour chasser les larmes. Loin.




    Résolutions pour l'année 2015 :
    -Ne plus me laisser abattre.
    -Réapprendre à me mentir.
    -Sourire h24 quelle qu'en soit mon humeur.
    -Ne jamais m'écraser devant les enfoirés.
    -Ne pas les laisser gagner.
    -Bosser mes cours sérieusement.
    -Construire un personnage et un jeu de meilleur niveau au théâtre.
    -Suivre mieux les cours.
    -Avoir une moyenne de 15.
    -Me trouver une orientation prochaine.
    -Penser le moins possible à Lui.
    -Ne plus pleurer pour Lui.
    -Aider mes parents sans broncher chaque fois qu'ils en ont besoin.
    -Ne pas me plaindre.
    -Mieux prendre soin de mes amies, et redevenir celle qui était toujours là pour elles.
    -Faire un peu de sport. (ou au moins arrêter de tout le temps bouffer.)
    -VIVRE.
    Et battre la colère, la haîne, la méprise des autres. Redevenir la fille souriante qui n'était méchante que dans sa tête. Enc*ler cette adolescence à la con.
    Ne plus laisser le noir s'infiltrer dans mes pores. Ne plus laisser le blanc m'aveugler à m'en dégouter.
    Ne plus chercher le bonheur.




    Que connais-tu de moi, petite conne ? Tu prétends que je n'ai pas à te juger sous prétexte que je ne te connais pas. Alors pourquoi toi tu te le permets ? Qu'est-ce que tu connais de ma vie, franchement ? Rien. Tu me parles de maturité. En connais-tu seulement la définition ? J'ai des doutes. Ne te prends pas pour le centre du monde, petite peste. J'en ai rien à foutre, de toi. Les chieuses dans ton genre, j'en ai assez à supporter pour te consacrer du temps, tu vois. Va te faire foutre.
    Cordialement. ~


    ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE. J'EN AI PAR DESSUS LA TÊTE DE VOS GAMINERIES, CONNASSES.





    Vive la rentrée, je vais avoir la joie de retrouver tous mes meilleurs amis : entre les connasses qui se bidonnent comme des connes dès qu'on parle d'alcool parce qu'elles se rappellent de leur dernière soirée où elles étaient bourrées, les enfoirés qui ne trouvent que ça à faire d'amusant que de faire chier les autres, et toute cette joyeux famille au complet qui s'appelle des "adolescents responsables". Adolescents responsables, mon cul ouai. Allez tous vous faire foutre, bande d'enfoirés. Oh, et puis tiens, j'avais oublié qu'il allait y avoir un p'tit nouveau ! Tout le monde s'extasie en se disant "cool, un nouveauuu !" Ils ne le connaissent pas. ça va faire un connard de plus, tiens. Putain. Comme si il y en avait pas assez, dans ce putain de lycée de merde, bordel. Qu'il vienne nous parler, cet enfoiré. Il s'en prendra une. Putain.



    MERDE.
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    Je te hais, je te hais, je te hais putain. C'est quoi ton but, bordel ? Me faire chier jusqu'à ce que je craque ? Pourquoi ? Pour quoi faire putain ? Qu'est-ce que ça va te faire gagner ? ça te fera rire, ça, c'est sûr. Jusqu'au jour où tu seras viré. Et là, tu m'accuseras. Tu reviendras me voir. Les autres seront de ton côté. Ils ne me laisseront pas en paix. Je te hais, je te hais, je te hais putain. Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu t'acharnes sur moi à ce point ? Tu m'as vue une fois démoralisée, en colère, pas en forme. Ok. Ce jour-là, tu as découvert que je ne te supportais pas, ok. Et ? Quel besoin tu en as trouvé pour continuer à faire ton chieur avec moi ? Quel besoin tu as de me parler comme ça à chaque fois ? "Je t'aurais un jour." Ouai c'est ça. Dans tes rêves, connard. Plutôt crever que de m'avouer battue. Je rêve de te faire mordre la poussière, enfoiré. Te pendre dans un arbre par les pieds, et te foutre des coups dans ta sale gueule de connard de première classe. Enfoiré. Je te hais, je te hais, je te hais putain. Et c'est pas toi qui briseras ma résolution. C'est pas toi qui me fera à nouveau déprimer. Non. Jamais. Je ne m'avouerais pas vaincue. Plutôt crever. Je te hais, je te hais, je te hais putain.

    Crève en enfer, connard.






    Je dois pas craquer, je dois pas craquer, je dois pas craquer, pas maintenant, pas déjà putain, j'ai pas le droit, je peux pas, je peux pas, je peux pas bordel j'ai pas le droit, je peux pas craquer, pas déjà, pas tout de suite, pas après un seul jour putain je peux pas, je peux pas je peux pas je peux pas je peux pas bordel, pas déjà, pas maintenant, je dois tenir jusqu'à cet été bordel, j'ai que cinq mois à tenir putain, je peux pas craquer au bout d'un jour bordel, je peux pas, j'ai pas le droit, je peux pas je peux pas je peux pas je peux pas je peus pas je peux pas j'ai pas de droit putain de merde, je peux pas putain, fais chier, j'ai pas le droit !








    Je deviens folle. Pitié aidez-moi.








    Dépression.
    J'en ai eu tous les symptômes.
    Personne ne l'a remarqué.
    Pas même ma famille.
    Et c'est maintenant, maintenant,
    qu'on me demande si je vais bien.
    C'est trop tard pour poser la question, Maman.
    C'était avant, qu'il fallait la poser.
    Quand j'aurai été capable de me mettre à chialer.
    Maintenant c'est trop tard.
    Comme toujours.





    Besoin de me défouler putain, grand besoin.
    Bordel je suis tombée dans une classe d'attardés mentaux ou quoi ? Putain mais ça dépasse les limites de la connerie là, c'est pitoyable, irresponsable et immature. Ils ont pensés à ceux qui avaient des problèmes respiratoires ces enfoirés ? Non. Ils auraient pu faire une crise d'asthme ou de je ne sais quoi. Quelle bande de connards. Et les autres qui se marrent. Bah ouai, comme d'hab' quoi. Allez, vingt minutes de cours de foutues. Putain, mais si vous voulez bousiller votre vie scolaire, bousillez la votre mais pas celle de ceux qui veulent travailler, merde. Y a des limites là bordel. Ras le bol de ces immatures. Et ça va avoir 16, 17 voire 18 ans cette année... Bah putain. ça ferait peur.
    Fait chier.
    Putain.
    CREVEZ EN ENFER BANDE DE CONNARDS.
    JE VOUS HAIS, J'ESPERE QUE VOUS COMPRENEZ BIEN CA BANDE D'ENFOIRES.
    Vous me donnez envie de gerber.




    Il fait noir dans mon coeur. Et pourtant si jour sur mon sourire. C'est bien. C'est ce que je voulais. Réussir à faire à nouveau semblant. C'est preuve que je me relève. Mais putain, si les larmes reviennent aussi facilement, j'suis mal barrée. Bref.
    Noirceur dans mon coeur, sourire éclatant.
    C'est bien comme ça.
    Crevez en enfer.
    Je vous hais tous.
    Allez tous vous faire foutre.



    J'en ai marre de me battre pour un rien. J'en peux plus putain. A quoi ils servent, mes efforts ? N'importe lesquels d'ailleurs, de toute façon, que je fasse des efforts pour quoi que ce soit, personne ne les remarque. Personne ne me dit quoi que ce soit. Pas un merci, pas un bravo, même pas un sourire, je sais pas, putain je suis quoi pour vous les gens ? Vous pensez vraiment à moi des fois ? Je demande pas grand chose bordel. Un peu d'attention, ça ferait pas de mal. J'en ai marre, j'en peux plus, j'en ai ma claque. Allez vous faire foutre putain. Allez tous vous faire foutre. Je veux plus vous voir, plus vous entendre, plus vous parler. Je veux chialer, me noyer dans mes larmes. J'ai envie de gerber. J'en peux plus putain. Il pleut depuis ce matin, ça correspond à mon humeur. J'aimerai pleurer autant de larmes que de gouttes qui noient mon jardin. J'en ai marre. J'essaie de me battre et de garder le sourire devant les gens, garder la tête haute comme avant. Je sentais que j'y arrivais. Mais si lui recommence à me faire chier, si elle recommence à ne plus aller bien, si eux recommencent à s'engueuler, si tout recommence à aller mal, mes efforts vont rimer à quoi ? A rien. J'en peux plus moi, j'en peux plus. C'est pas comme si je ne faisais pas de putains d'efforts pourtant.
    Laissez-moi chialer.
    Laissez-moi crever.



    Délaissée, abandonnée, oubliée. Qui s'intéresse à moi ? Personne. Qui s'inquiète pour moi ? Personne. Qui fait attention à moi ? Personne. Je suis invisible. Celle qui soutient ses amis quand ils ne vont pas bien mais qui n'est pas soutenue quand ça ne va pas personnellement. Celle qui fait passer ses amis et sa famille avant elle-même, et qui parfois n'en peut plus. Celle qui a été trop longtemps calme, pacifiste et gentille. Celle qui devient sombre, colérique et dépressive. C'est tout. Que faire de plus ? Après tout, j'ai eu une période de dépression, personne ne l'a remarqué. Tant pis. S'il m'arrive quelque chose un jour ils diront tous "On n'a rien vu venir..." l'air désolé. Tant pis.
    Pardon d'être devenue aussi égoïste. 
    Mais comprenez, en même temps. 
    J'en peux plus d'être invisible. J'ai trop de rage à faire éclater. Quinze ans de larmes et de colères retenus, ça détruit de l'intérieur. Et une goutte d'eau a fait déborder le vase : un enfoiré. Et à cause de cet enfoiré, ma vie n'est plus ce qu'elle était : c'est la vie de quelqu'un qui s'énerve vite, qui pleure souvent, trop sensible, et qui n'en peut plus. 
    Surtout, qui n'en peut plus. 
    Qui voudrait parfois crever. 




    Pourquoi est-ce qu'une parfaite inconnue me cerne mieux que mes propres proches ? Pourquoi ? Pourquoi putain ? POURQUOI ?
    Oui je fais une dépression. Mais personne ne s'en rend compte. Personne. Sauf quelqu'un que je ne connais pas... Putain pourquoi ?








    "Pleure pas, chéri, on se revoit dans quelques mois.."
    Pourquoi je n'arrive pas à lui dire ça ?
    Pourquoi ?
    C'est à cause du "chéri" ?
    Ou bien à cause du "dans quelques mois" ?
    A cause de l'incertitude de sa venue ?
    Probablement.
    Parce que j'ai peur de la réponse.
    Peur qu'il ne vienne pas.
    Je t'aime.


    "Tu viens cet été ? ♥
    -Non"

    J'ai ma réponse.





    "J'ai perdu."
    ?

    Moi aussi. Moi aussi j'ai perdu.
    Perdu contre tout.
    Perdu tout.
    Même l'envie de vivre.
    Pardon, je craque, je deviens folle, je suis folle, je l'ai toujours été. Pardon, je n'en peux plus. Pardon, j'ai besoin de me défouler de crier de hurler de briser quelque chose pardon j'ai besoin de détruire, pardon j'ai besoin de musique pardon j'ai besoin de théâtre pardon j'ai besoin de m'évader, besoin de fuir, besoin de je ne sais quoi qui me ferait aller mieux. Je deviens folle, j'en peux plus.
    dddddddddffffffsfdfzaejnfdlijswujèy'rvzrnhziue-jhfdqi zenazmoijjrbziphfzmrhihdo_ygzr opdoijzmkjsicuzlnpvustneposdqiuh'rç pofhqkjvab zuherznfpsdtk'enf zpuiriufhzjrnsuvhdotewfdqteù vzeqprzespfi jqzmodvljnert foirjefnzq v%OIJ EOEIJO ISDOIVJ OÏJA"eaùsoicnrb a'fo u"zoirja RENTPB UZHEQRN MOIJZQ OVR QZIJ KTOIRGVWSJNRV MOIUZR ZR QZOUR IQZRJ QOZUR 8UOZIJM ZJ VZ  OQRIU 40 8UARF9 ZA2 8ODFU SQQZH QIOMSAu secours.


    Vas-y, amuse-toi. Joue, joue. Et perds. Tu ne pourras faire que cela de toute manière. Puisque dorénavant, plus aucun coup de couteau ne pourra me mettre genou à terre. Parce que je commence à sortir de cette putain de dépression, sans l'aide de quiconque, seule, comme une grande, et que même si je dois traverser ces étapes, toujours seule, j'y arriverais. Parce que je ne veux plus être celle que je suis devenue par ta faute. Par la faute de la haîne et de l'angoisse que tu as installée en moi. Parce que cette boule d'angoisse au creux de mon ventre, je ne veux plus jamais la sentir. Ou du moins plus à cause de types comme toi. Tes boulettes de papiers, tes photos, tes remarques et tes surnoms ridicules, tes conneries, tes gestes et tes regards, tout ça, je m'en fous. Avant, je faisais semblant. Maintenant aussi, d'un certain sens, mais différemment. Je m'en fous tout en sâchant que de toute manière ça ne me fera pas m'effondrer. Je suis solide. J'ai des problèmes bien plus importants que ça à voir en ce moment. Je pourrais presque dire que tu n'es qu'une distraction, comme les manèges pour faire peur. Il ne reste que deux mois et demi, et tu n'as repris conscience de ma présence qu'ajourd'hui. Ou presque. Ce qui signifie que ce temps restant, il est très court, très court. Et que tu ne pourras jamais rattraper le temps que tu as laissé passer. Tant mieux. Continue de me foutre la paix, je continue de me foutre de ta gueule. C'est bien comme ça. Au moins c'est réglé.
    "Jus de pomme" emmerde le "Freestyle" des imbéciles en déficit de cerveau.




    ça y est ça craque. Les barrières lâchent. Je suis seule encore une fois, c'est vrai. Mais ptn au moins le barrage s'est ouvert. Je ne pourrai jamais être insensible je le sais, et je le regrette presque. Mais je suis sensible, et là je chiale. Là les barrières de mes yeux ont enfin cédé la place aux larmes et elles dégringolent à une vitesse folle le long de mes joues. ça faisait trop longtemps qu'elles étaient contenues. Il le fallait. Ou elles allaient tomber à un moment pendant lequel il ne le fallait pas. Là, je suis seule. Personne ne le sait. Personne ne le voit. Tant mieux. Je peux crever en silence, comme ça.
    Adieu.
    Laissez-moi crever en paix bordel.
    Prenez ma vie plutôt que la sienne.



    Je veux mourir. Je veux crever putain. Stopper cette douleur incessante qui est en moi depuis tout ce temps. Oublier cette boule que j'ai dans la gorge depuis plus d'une semaine. Oublier ces larmes qui débordent sans que je le veuille. Stopper cette ptn de douleur et tout oublier enfin. Devenir libre. Je suis égoïste à un point, c'est pas possible. Je voudrais crever en vous laissant tous dans la merde et la douleur que moi-même je ne supporte plus. Mais en même temps est-ce que quelqu'un fait quelque chose pour m'aider ? Vous voyez tous que je ne vais pas bien. Personne ne m'a posé de question. Personne n'a insisté. Depuis tout ce temps. Mais là, c'est encore pire. J'étouffe. Je crève à petit feu. Je veux mourir bordel je veux mourir. Vous le comprenez ça ?
    JE VOUDRAIS CREVER.



    Pourquoi ?
    Avant de commencer à me lâcher comme d'hab', je voudrais juste te prévenir : je ne sais pas si tu vas repasser sur ce club un jour, mais si tu lis ça c'est que oui, forcément... Alors si je ne t'ai pas encore parlé de ce qui va suivre, c'est que je compte le faire dans pas longtemps. J'attends juste d'être sûre...
    Parce que oui, encore une fois, je préfère attendre plutôt que parler tout de suite. Oui, c'est idiot, je sais. Je laisse la peur me ronger et les larmes me miner alors que je pourrais sans doute soulager un peu ce poids en en parlant plus tôt. Mais voilà, je ne sais pas, je ne me comprends pas. C'est peut-être parce que je ne veux pas parler d'une chose avant d'être sûr qu'elle ait lieu. C'est idiot. Il vaut mieux "étouffer l'affaire dans l'oeuf", comme on dit. Mais non, je ne le fait pas, parce que voilà, je suis idiote. Donc j'attends de voir ce qu'il va se passer. Je vais finir par croire que je le cherche... Mais là, ça va finir par être trop. J'ai déjà manqué de pleurer devant ma mère, dans la voiture, et ait été totalement déconcentrée au théâtre, et ça, je ne me le pardonne pas. Je n'avais jamais été aussi peu concentrée là-bas, alors que c'est mon seul oasis. Ridicule.
    Mais voilà. S'il commence à vouloir lancer des rumeurs, je sais que c'est foutu. Alors c'est sûr, même si je ne parle pas à beaucoup de monde dans ma classe, je sais que beaucoup ne croiront jamais ce qu'il raconte quand même. Mais paranoïa oblige, je panique. J'angoisse. Il a déjà dit à quelqu'un, ou plutôt a voulu faire croire à quelqu'un qu'on était sortis ensemble, et que c'était la raison pour laquelle je l'ignorai. Cette personne ne l'a pas cru. Mais ptn, et s'il répétait ça à quelqu'un d'autre ? Si d'autres le croient ? J'ai peur ptn, je ne sais même pas pourquoi, au final. J'aurai voulu ne jamais être aussi lâche. C'est ridicule, en plus. Mais voilà, il s'est finalement souvenu que j'étais dans la classe et qu'il pouvait me faire chier. Et j'ai l'impression que depuis hier, ça va repartir comme avant. Déjà à cause de leur poisson d'avril à la con. Balancer une araignée en cahoutchouc sur ma table de maths. Sur mon cahier. Personne ne savait à quel point je suis arachnophobe, sans doute. Mais ça n'a pas été long. J'ai sauté sur place, lâché un "Putain, c'est pas vrai !" et fondu en larmes. Pitoyable hein ? Et le prof qui vient : "Tu as peur des araignées ?" A peine du con. A peine. "Tu sais ce n'est pas une phobie, sinon tu tremblerais". Ouvre les yeux bouffon. Je me serais levée, je me serais écrasée par terre. Mes jambes ne me tenaient plus. Ils ont réussi leur poisson d'avril au point de s'excuser. Mais la question que je me pose aujourd'hui, c'est est-ce que ces excuses sont réellement sincères ? Je ne peux pas savoir. Et maintenant, lui, se souviens de moi. Lui, il décide de raconter des merdes. Et j'ai peur que les autres le croient ou acceptent de marcher dans ses rumeurs et de faire tourner les rouages trop complexes pour être stoppés. Le pire ? Je m'en doutais. Je savais qu'il allait faire quelque chose avant les grandes vacances, je savais que ça n'allait pas durer indéfiniment comme ça. ça faisait déjà une ou deux semaines que je soupçonnais une petite agitation de son côté. Maintenant j'en suis fixée.
    Mais pourquoi ? A quoi ça lui sert ptn ? Pourquoi moi ?
    Je ne le saurais jamais, probablement.
    Et maintenant, j'en ai marre de me plaindre. Je ne supporte pas de me voir si faible et si lâche.
    S'il redit quelque chose d'ici les vacances, promis, je te le dit. Promis. Si je ne te le dis pas avant. Si ça se trouve d'ailleurs, tu verras ce texte avant que je ne puisse ouvrir la bouche...


    D'ailleurs, je tenais à m'excuser. M'excuser d'avoir tout caché. Je sais que j'aurai dû en parler, à toi, à Mélyna, à d'autres, mais j'ai pas pu. J'ai pas pu, et j'ai encore du mal. ça bloque. Sans raison.
    Mais tu sais quoi ?
    Je ne sais pas si tu te souviens, mais il y a un peu plus d'un an je crois, on avait eu une discution un peu dans ce genre. Et on en avait conclut comme ça :
    On avait dit qu'un jour, on laisserait tout sortir. Qu'un jour, on exploserait. Et ce jour-là, même si ça doit faire mal, tout sortira. Le jour où je laisserais tout sortir arrive probablement bientôt. Après tout, ça a de plus en plus de mal à rester enfermé. Alors ça va craquer. Les barrages vont lâcher. Et ce jour-là, ça va faire mal.
    Mais tant pis. J'y arriverais.
    Promis.


    "Sonne les clairon" - Spririt.
    ?

    Sonne le clairon
    Pour moi s'il te plait
    Au fil des saisons n'oublie jamais comment j'étais
    Pour moi c'est la fin
    Je suis fatigué
    Je ne suis plus rien, rien qu'un cœur blessé

    Rien qu'un soldat
    Qui a livré son ultime combat
    Jusqu'au dernier soupir
    Emmène moi, ou laisse moi mourir

    Sonne le clairon
    Dis leur que je pars
    Mais le chemin d'antan ne mène plus nul part
    Et sans lumière, j'ai peur de tomber au cœur de la nuit
    D'abandonner la vie, de m'en aller

    Mais loin là-bas
    Quelque part dans le ciel
    Une voix m'appelle
    N'oublie pas qui tu es

    Si tu perds espoir ton courage va retomber
    Relève toi ce soir
    N'oublie pas qui tu es

    Oui,
    Lève toi soldat il reste encore un combat
    Et tu dois gagner
    Oui, pour la liberté



    Imagine, il ne fait rien à la fin de l'année
    Imagine, j'ai détruit mon année entière avec ma paranoïa juste à cause d'une phrase, d'une personne ?
    Imagine, je nage dans une dépression depuis le début alors qu'au final il ne fait rien ?
    Imagine, je nage dans la peur, pour rien ?
    Putain de merde.
    Chaque jour. Chaque jour j'y pense.
    "Je t'aurai un jour, je t'aurai".
    Cette putain de phrase, je la réentends tous les jours.
    Cette putain de phrase, c'est de sa faute si j'ai le ventre noué chaque jour.
    Et cette putain de phrase ?
    Il est possible que celui qui l'a prononcée n'en ait aucun souvenir.
    Putain je me prends presque à espérer qu'il dise ou fasse quelque chose avant la fin de l'année, au final.
    Juste pour me dire : j'ai pas bousillé mon année sans raison.
    Bordel, comment je peux arriver à penser ça putain ?
    Comment je peux avoir laissé quelqu'un détruire une année entière de ma vie par une simple putain de phrase ?
    Je suis conne putain.
    Je me donne envie de gerber.
    Ça fait sept mois que je nage dans l'angoisse.
    Pour huit mots.
    Pitoyable.
    Bordel.
    J'aurais jamais cru en arriver à un point aussi lamentable.
    Ce connard a dû me faire verser autant de larmes que lors de la maladie de Clément.
    Cet enfoiré a même réussi à me déconcentrer quand j'étais au théâtre, par le biais de mes pensées.
    Pensées qui ne sont pas sensées refaire surface là-bas.
    Comment j'ai pu le laisser me détruire comme ça ?
    Comment j'ai pu tomber aussi bas, bordel ?
    Je me fais honte.
    Je suis lamentable.
    Pitoyable.
    Ridicule.
    Ridicule.
    Ridicule.


    Désolée. 
    Ptn, pardon. Si tu savais combien je m'en veux d'être aussi inutile ptn. Même pas foutue de faire une phrase correcte.
    C'est pas comme si je me doutais de ton état d'esprit pourtant, ptn. Mais j'arrive pas à dire quoi que ce soit de cohérent, c'est totalement débile. Ptn j'arrive autant, voir plus, à parler de mes problème oralement plutôt que consoler ou aider les personnes qui me sont le plus chères. 
    Ridicule.
    Combien de fois j'ai eu envie de me foutre des baffes pour mon inutilité. C'est pas comme si j'avais pas plein de choses à dire, pourtant. Mais je sais pas, ça veut pas, je trouve pas les bonnes formulations, j'ai peur de blesser ou d'énerver plutôt que réconforter ou conseiller.  
    Complexe d'infériorité ou autre ?
    Ouai, sûrement. Mais en tout cas c'est chiant.
    J'me sens tellement inutile. Et pourtant vous me dites tous merci pour être à vos côtés. Comment vous pouvez me remercier pour ça ? Je suis qu'un piquet, attendant les bras ballant et le regard vide lorsque quelqu'un pleure. Je suis qu'une bouteille vide qui perd tous ses mots lorsque quelqu'un me dit quelque chose qu'il vient d'apprendre et qui le blesse.
    Je sers à rien, alors pourquoi vous me dites ça ?
    Pourquoi ?

    Si tu passes par là : excuse-moi. Ptn si tu savais à quel point je m'en veux, depuis tout ce temps, à chaque fois que tu vas mal, je ne sais jamais quoi faire. C'est pitoyable bordel, je sais même pas comment tu fais pour continuer à me dire quand ça va pas, alors que je suis si peu utile.


    Désolée.  



    "Tu m'inquiètes là." 
    Juste une phrase. Aller, juste une.
    Ptn maman, t'as des raisons d'être inquiète, merde. Fais pas cette tête, fais pas ça. Si tu savais, réellement, tu serais plus qu'inquiète tu sais. J'ai le moral qui fait des vagues, je passe du rire aux larmes, de la bonne humeur à la rage, et d'un sentiment de bonheur à une envie de mourir en seulement un claquement de doigts. Et je sais pas pourquoi. Ou plutôt si, peut-être. Mais pour certaines choses, j'arrive juste pas à l'admettre. Faisons la liste de ces choses, admissibles ou non.
    1 ? J'en peux plus de cette classe d'attardés putain. J'en peux juste plus, je suis à bout, merde.
    2 ? J'ai aussi peur de ma classe de cette année que ce que l'année prochaine va donner. Putain si tu savais. Je veux pas être séparée des filles, je veux pas. Tout le monde part, tout le monde se sépare. Je peux juste pas. Pas maintenant. 
    3 ? Cette chose que je n'arrive pas à avouer. Que j'arrive à penser, mais que je n'arrive pas à écrire, et encore moins à dire en sachant que quelqu'un pourrait lire ou entendre. Parce que moi-même si j'arrive à en formuler l'idée, j'arrive pas à me dire qu'elle est vraie. 
    4 ? La mort de Claudine. Eh ouai, c'est con hein ? C'est pas comme si on la voyait tous les jours. Mais voilà. Même si je fais partie des rares personnes à ne pas avoir pleuré à l'enterrement, je n'en suis pas moins brisée. Pourquoi ? Parce que voilà, maintenant, la famille n'est plus la même. Il n'y aura plus jamais de réunion de famille avec les 6 soeurs et le frère. Parce que maintenant la fratrie se résume à 6. Et que ça, ça ne fait plus la famille. Je sais qu'elle reste toujours dans nos coeurs, à jamais. Dans nos esprits, aussi. Dans nos rires, dans nos larmes, dans nos joies comme dans nos peines. Je sais que où qu'elle soit, elle est heureuse maintenant, débarassée des souffrances qu'elle supportait. Mais voià, j'y arrive pas. 
    5 ? Mano. Simplement. Putain, 10 ans quoi. 10 ans déjà. Je l'aime bordel, je l'aime, et le voir dans cet état me démoli chaque jour. Je sais que c'est la vie, que c'était obligé que ça arrive. ça faisait déjà quelques années que j'y pensais, que je m'y préparais, que j'en pleurais. Mais voilà. Que ça arrive maintenant ? Pitié. Pas cette année. Pas quand j'ai le plus besoin de lui. Pas quand Camille est absente. Pas maintenant... 
    6 ? Ptn je sais même plus. Il y a trop de choses qui se bousculent dans ma tête, et j'en ai oublié les choses essentielles. Ah si, c'est bon. Le théâtre. Le théâtre, ouai, surprenant hein ? Mais voilà, j'angoisse. Parce que ça approche, parce que je dois jouer du piano, et que cette connasse de prof qui m'a dégoutée du piano va avoir réussi à même m'empêcher de faire un truc super au théâtre à cause de ce qu'elle a fait des années auparavant. Et ça je supporte juste pas. J'angoisse, mais j'arrive pas à m'y mettre. 
    7 ? Raison débile, hein. Mais voilà, passer face à ma classe pour faire du théâtre, sur un texte que j'ai bossé, un travail en groupe, et me planter totalement, ne pas réussir à enchaîner deux phrases correctes, ça m'a achevée. ça devant ma classe, c'était juste interdit. Interdit. 
    8 ? Raison égoïste. Une amie qui ne fait que de me parler de son copain. (Mélissa si tu passes, non je ne parle pas de Mélyna, mais de quelqu'un d'autre.) Et ça me tue, parce qu'avant, j'aurai été capable d'être heureuse pour elle. Maintenant, j'ai juste envie de balancer mon portable quand je vois un de ses messages. Jalousie de merde, mdr. 

    Tu sais maman ? Tu me dis que je t'inquiète au niveau scolaire. C'est vrai, j'ai jamais eu autant de notes minables. Minables pour moi, en tout cas, puisque je sais que je peux faire beaucoup mieux. Mais tu sais ? Si toi tu as enduré une anorexie vers tes 16/17 ans, moi je me tape une dépression à 15. Mais sans soutien, moi. Parce que j'arrive pas à en parler pour ne pas peser sur les autres. Parce que de toute manière, je dois garder mon masque de celle qui va à peu près bien. Parce que sinon si je l'enlève, on m'engueule en me disant que faire la gueule ou paraître déprimée, ce n'est pas ça qui me sortira de là. Mais ce n'est pas non plus rire sans raison qui va me sortir de cette merde... J'en peux juste plus, j'ai plus goût à rien. Alors non, je n'ai plus réellement envie de mourir. Parfois forcément, ça revient. Mais plus autant qu'avant, plus aussi fort. Encore heureux. Parce que je sais que je peux quand même compter sur mes amies. Parce que je m'accroche au maigre espoir qui me dit que dans 47 putains de jours je retourne en Irlande. Cette putain d'oasis où je n'ai plus à me forcer, mais où le sourire vient de lui-même. Là où je vais retrouver des amis géniaux. Seulement ? Eh oui, encore un bémol. Le retour. Après les deux semaines. Le retour. Je ferais quoi, moi ? Je serais seule. Je n'aurai rien à faire. Et cette fois, je ne pourrai pas me dire "au moins je le verrai !" Non. Parce que de toute manière je n'ai pas envie de le voir, et parce qu'en plus il ne vient pas, simplement. Alors c'est vrai, les envies de mort ne sont plus là. Ou plus totalement. Mais voilà. Le "Il va falloir que tu sois forte.." de la semaine dernière, lui aussi il a été de trop. Parce que c'est une responsabilité que, quand tu es dépressif, tu ne peux pas la prendre réellement. Ou si, mais en te détruisant encore plus. Et voilà. J'en suis arrivée là. A pleurer en écrivant, à ressentir un putain de vide à la place de ma poitrine, à étouffer encore une fois. J'en peux plus putain. Je veux juste me barrer d'ici, et arrêter de penser à tout ça. 
    Simplement. 





    "Si tu perds l'espoir, ton courage va retomber" 
    En effet. En effet. J'ai plus d'espoir, j'ai plus de courage. 
    J'en peux plus. J'ai une seule envie, me barrer d'ici. 
    Besoin d'air. 

    Il y a deux ans j'avais écrit 
    "Besoin d'air pour vivre, 
    Besoin d'amis pour survivre, 
    Besoin d'aide pour faire le vide." 

    C'est toujours d'actualité. Sauf que je ne suis pas foutue d'appuyer sur la sonnette d'alarme, parce que "mes problèmes viennent après ceux des autres." C'est tout. 
    Parce que de toute manière, voilà qu'on m'accuse presque d'aller mal. Alors bon. 



    Mano, je t'aime. ♥ 



    Au secours. Putain, pitié, au secours. 
    Pourquoi ? Pourquoi est-ce que c'est toujours quand ça ne va pas qu'il faut qu'on en rajoute une couche ? Pourquoi ? Putain j'en peux juste plus. Je pensais que j'allais mieux. J'me suis fourré le droigt dans l'oeil jusqu'au coude mdr. Là. D'un coup. En quoi ? Quelques phrases. Quelques pensées. Quelques omissions. Quelques minutes. Quelques secondes. Il y a elle, qui ne me dit plus rien. Il y a toi qui t'énerve sans raison. Il y a cette fille que j'aime. Il y a lui qui est parti. Il y a eux qui ne s'aiment plus. Il y a tout qui dérape. Il y a cette putain de dépression qui a fini sa pause et qui revient à la charge. A coups de couteaux, de marteaux, de buldozers. Parce qu'à chaque fois, si elle prend une pause, c'est pour revenir plus forte. Plus dévastatrice. Et elle y arrive. Ca fait deux ans qu'elle est là en même temps. Elle me connait cette salope. Elle sait comment me détruire. Comment me monter contre moi-même. Et donc elle arrive à ses fins. Elle touche les points sensibles. Elle fait couler mes larmes. Et elle me tend le couteau que je rêve de m'enfoncer dans cette partie de mon coeur que je trouve si vide.
    Putain.
    J'en peux juste plus.
    Je suis à bout.  




    Tu sais, je me rends compte que je pars en vrille. Je m'en rends compte. Je le sais. Je fais n'importe quoi. N'importe quand. Sans le vouloir forcément. Mais tu vois, parfois, mes mots, je les prononce, je les dis, je les pense, alors qu'en fait c'est faux. En réalité, je voudrais prononcer, dire, penser tellement l'inverse. J'en peux plus de n'agir que comme un zombie. J'ai l'impression de disparaitre. Si je me regarde dans un miroir, j'ai presque l'impression de ne voir que le mur qui est dans mon dos. Me voir moi ? A quoi bon ? Je ne sais plus ce que je fais, ce que je dis, et je me demande sans cesse pourquoi. Je sais pas comment sortir de là. J'ai besoin d'aide. Putain j'en ai tellement besoin. Mais en même temps je n'arrive pas à crier à l'aide. Parce que ça signifierais me dévoiler, tout dire, sans rien oublier, parce que ça signifierais me dévoiler et devenir un fardeau pour les autres, parce que je me dis qu'en enlevant le poids que j'ai sur le coeur, je vais le rajouter sur les épaules des autres que j'aurais tenu de garder le silence. Parce que oui, si je n'arrive pas à dire la raison de mes larmes et de ma dépression, c'est simplement parce que je n'avoue pas mes faiblesses et parce que j'ai peur des réactions. Les "Tu dis n'importe quoi" "ça sert à rien" "Arrête ça c'est débile" "Pense plus à ça" ça me bouffe. Parce que c'et toujours eux que j'entends, et rien d'autre. Jamais rien d'autre. Et j'en peux plus. C'est pas ça que je veux. C'est je ne sais pas, déjà, une écoute totale . Qu'on m'écoute sans m'arrêter et me dire "tu pète un câble, arrête ça c'est totalement con". Parce que oui. C'est toujours comme ça. Et ça, j'en peux plus. Je dis stop. Et c'est parce que je n'en peux plus de cette réaction que je ne dis plus rien? Parce que j'ai pris l'habitude de parler à des murs, de parler sans qu'on m'écoute, ou d'entendre au final les gens dire que c'est de ma faute, de toute manière. Je le sais, ça. Je sais que c'est de ma faute. Mais bordel. Il y a des fois où  je me dis qu'ils auraient tellement plus mérité de vivre que moi. Louise. Marc. Eux, ils n'ont pas eu le droit de vivre plus que trois et cinq jours. Mais bordel, si eux n'ont pas pu vivre, pourquoi moi ça fait quinze ans que je survis ? C'est eux qui auraient dû être dans cette chambre, qui auraient dû rire avec la famille, qui auraient dû se faire des amis. Pas moi. Je le mérite pas. La preuve, je me plains sans même savoir pourquoi. Je m'insulte et me critique alors que je ne sais pas ce que je me reproche. Ma lâcheté sans doute. Oui. Et puis ma paranoïa aussi, peut-être. Et puis ma faiblesse. Mon manque de confiance en moi. Mon complexe d'infériorité. Ma putin de dépression de merde putain de bordel de merde. J'en peux plus. J'aurais tellement voulu avoir quelqu'un à côté de moi qui sâche tout lire de moi, qui sâche tout comprendre sans que je ne dise rien, et à qui je ne cacherais rien. Et qui ne me cacherait rien. J'en aurais eu tellement besoin. Si seulement. Si seulement je m'acceptais comme je suis. Mais non. Je suis une fille qui veut être un homme, je suis une fille qui refuse d'accepter qu'elle aime une autre fille, je suis une fille qui ne supporte pas la solitude alors qu'elle ne supporte tellement pas la foule. Je suis une fille qui a tellement besoin de crier, de hurler, de respirer, que je suis une fille qui m'enferme dans une cage pour m'en empêcher. 
    Quelle conne putain. C'est pas possible d'être aussi conne. 
    Conne. 
    Conne; 
    Conne. 
    Et tellement une merde.
     Une merde sur qui on ne peut plus compter. Parce que je suis une merd

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