SailorFuku est un jeu de mode où tu incarnes une jeune lycéenne, dans la ville de SailorCity, au Japon.
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    Nephtyse
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    Date de création :
    le 07/07/2020 à 20:14

    Présentation
    Modifié le 20/07/2022

    Présentation à faire : mythe d'Orphée, déf° orphisme, prés° hymnes orphiques

     

     


     

    HYMNES ORPHIQUES

    (source)

     

    1

    à Hécate

     

    << Sentinelle des routes et des chemins croisés,

    Je chante Hécate l’ouranienne, la terrienne,

    L’océane déesse dans le safran drapée.

    Hécate la funèbre aux âmes des morts adonnée,

    La Perséide, la solitaire, la complice des cerfs,

    Nocturne amie des chiens, souveraine indomptable,

    Bruissante, irrésistible et invincible,

    Taurine détentrice des secrets de ce monde,

    Nuptiale, nourricière, dominatrice, zénithale,

    Ardente initiatrice aux mystères sacrés,

    Qui toujours au bouvier offre sa bienveillance. >>

     

    Une autre version, audio

     

    3

    à la Nuit

    (Accompagnement de torches)
     

     

    << Je chanterai la Nuit, génitrice des dieux et des hommes,

    Écoute-moi, ô bienheureuse, toi la constellée, toi la céruléenne,

    Sereine et silencieuse en ton profond sommeil,

    Bienfaitrice toujours aux aguets, alme mère des Songes,

    Douce endormeuse des soucis, douce éteigneuse des souffrances,

    Universelle amie, dispensatrice du sommeil, Aurige

    De la nuit brillante, toi l’Inaccomplie qui t’amuses

    À chasser les proies célestes et changeantes,

    Terrienne et Ouranienne qui éclaires les tréfonds

    Du monde puis va visiter les Enfers comme l’exige

    L’implacable nécessité. Aussi, bienveillante, écoute

    Ma voix suppliante, toi vers qui chacun se tourne,

    Et chasse loin de nous les terreurs qui peuplent nos nuits. >>

     

    4

    au Ciel

    (Encens)
     

     

    << Ciel omnicréateur, immuable constituant de l’univers,

    Dieu primordial, début et fin de toutes choses,

    Habitat des dieux bienheureux que tu entraînes

    En tes instantes rotations, dieu terrien et dieu ouranien,

    Gardien du monde que tu entoures, maître des lois de la nature,

    Invincible, céruléen, changeant, resplendissant,

    Omniscient, bienheureux, célestiel,

    Écoute-moi, accorde aux mystes une vie vertueuse. >>

     

    5

    à l'Ether

    (Safran)

     

    << Toi qui dis le pouvoir éternel et absolu de Zeus,

    Patrie des astres, du soleil et de la lune,

    Ardent, dominateur, dispensateur de vie,

    Éther empyréen, suprême constituant du monde,

    Radieux, étincelant, d’astres tout constellé,

    Je te supplie d’être clément et de rester serein. >>

     

    7

    Aux astres

    (Fumigation de plantes aromatiques)

     

    << J’invoque la pure lumière des astres célestiels

    Pour que leurs saintes déités entendent ma voix rituelle.

    Astres du ciel, enfants empyréens de la nuit sombre

    Qui ne cessez de tournoyer autour des Trônes,

    Miroirs embrasés, éternels, démiurges, maîtres

    Et régents du destin de tous les mortels

    Par vos sept chemins célestes, nomades aériens

    Aux routes de lumière, terriens, ouraniens, brasiers

    Incorruptibles qui éclairez le sombre péplum de la nuit

    Et qui nous réjouissez par vos éclats nocturnes,

    Soyez témoins des épreuves de nos saintes cérémonies

    Et tracez pour nous le chemin des actes méritoires. >>

     

     

     


    Poèmes de Nerval (Les Chimères)

     

    EL DESDICHADO.

     

    Je suis le ténébreux, -  le veuf,  - l'inconsolé,

    Le prince d'Aquitaine à la tour Abolie :

    Ma seule étoile est morte,  -  et mon luth constellé

    Porte le Soleil noir de la Mélancolie.


    Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,

    Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,

    La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,

    Et la treille où le pampre à la rose s'allie.


    Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?

    Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;

    J'ai rêvé dans la grotte où nage la syrène...


    Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :

    Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée

    Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

     

     

    MYRTHO.

     

    Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse,

    Au Pausilippe altier, de mille feux brillant,

    A ton front inondé des clartés d'Orient,

    Aux raisins noirs mêlés avec l'or de ta tresse.


    C'est dans ta coupe aussi que j'avais bu l'ivresse,

    Et dans l'éclair furtif de ton oeil souriant,

    Quand aux pieds d'Iacchus on me voyait priant,

    Car la Muse m'a fait l'un des fils de la Grèce.


    Je sais pourquoi là-bas le volcan s'est rouvert...

    C'est qu'hier tu l'avais touché d'un pied agile.

    Et de cendres soudain l'horizon s'est couvert.


    Depuis qu'un duc normand brisa tes dieux d'argile,

    Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile,

    Le pâle Hortensia s'unit au myrthe vert !

     

     

    VERS DORES.

     

    Eh quoi ! tout est sensible ! PYTHAGORE

     

    Homme, libre penseur ! te crois-tu seul pensant 

    Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?

    Des forces que tu tiens ta liberté dispose,

    Mais de tous tes conseils l'univers est absent.


    Respecte dans la bête un esprit agissant :

    Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;

    Un mystère d'amour dans le métal repose :

    << Tout est sensible ! >> Et tout sur ton être est puissant.


    Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie :

    A la matière même un verbe est attaché...

    Ne la fais pas servir à quelque usage impie !


    Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;

    Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,

    Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

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